Osons le dire

"Etat des LUTTES" Parti Révolutionnaire Communistes 5 juillet 2018

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Rapport au Bureau National du 4 juillet 2018.

Chers camarades, tout de suite quelques mots sur les luttes après l’initiative du 28 juin dernier que les médias ont qualifié de « baroud d’honneur » en minimisant ses effets ainsi que le niveau des luttes actuelles. Ce qui n’est pas dit volontairement, c’est la diversité des entreprises, des professions, des syndicats qui ont participé à cette journée d’action. Certes, cela s’est moins vu dans la rue parce qu’une multitude d’actions ont eu lieu dans les entreprises, sur les lieux de travail. Le niveau des luttes ne baisse pas, que ce soit àEnedis (EDF), dans les hôpitaux, dans la métallurgie et dans de nombreux autres secteurs. La tendance est à l’élargissement des luttes avec comme revendications essentielles les salaires l’emploi et les conditions de travail.

Faisons connaître ces luttes et leur importance tant du point de vue de ce qu’elles portent comme revendications, mais aussi comme objectifs fondamentaux.

La lutte des cheminots porte par exemple l’avenir des transports publics avec tout ce que cela comporte comme développement nécessaire aux besoins de la population.

Idem en ce qui concerne la lutte des personnels hospitaliers et de la santé en général qui pose au fond la question : quelle politique de santé pour satisfaire ces besoins énormes qui éclatent au grand jour ? De plus en plus de personnes renoncent à des soins indispensables faute de moyens. Se soigner selon ses besoins et non pas selon ses moyens devient une revendication essentielle à faire connaître largement au moment où le pouvoir s’apprête de nouveau à faire des milliards « d’économies » sur les dépenses de santé.

On connaît l’objectif, faire des profits sur la santé, cela fait longtemps que le processus est engagé, le pouvoir veut l’accélérer. C’est tout le système de protection sociale qui est visé : assurance-maladie, Sécurité Sociale, hôpitaux, retraites, mais aussi aides sociales, logement, chômage, bref, tout ce qui protège le peuple solidairement doit disparaître au profit d’un système que chaque individu devra gérer selon ses possibilités si le pouvoir parvient à ses objectifs.

On peut réfléchir de la même façon avec la lutte que mènent les gaziers électriciens d’Enedis, l’énergie est un besoin fondamental pour la population. Mais aujourd’hui, ce sont les multinationales qui dictent leur loi, le gaz a augmenté de 7,4 % depuis le 1er juillet, l’essence, le gasoil, l’électricité suivent la même courbe. On voit bien que les luttes couvrent des enjeux importants qui touchent l’ensemble de la population. Mais on ne trouve personne, à part notre parti, pour faire le lien entre les luttes sociales revendicatives et les questions politiques qu’elles génèrent.

Les luttes ne doivent pas seulement résoudre les problèmes immédiats,

elles doivent aussi susciter la réflexion politique.

     Rappelons-nous les débats (toujours d’actualité) concernant les nationalisations. Même la droite avait envisagé des « nationalisations partielles » ou « temporaires » suivie en cela par tous les partis politiques qui en ont fait pendant un temps leur cheval de bataille.

Même en Grande-Bretagne, pays à la pointe du profit capitaliste, les gouvernements ont privatisé puis nationalisé puis de nouveau privatisé et le gouvernement d’aujourd’hui envisage à nouveau une « nationalisation » des transports ferroviaires. Ces allers-retours public privé visent à rendre plus rentable les transports par des investissements publics chaque fois que l’entreprise privée le réclame.

Cela n’a rien à voir ni de près ni de loin avec ce que nous proposons : la nationalisation d’entreprises dépourvues d’actionnaires capitalistes, maîtrisées par les salariés et leurs élus en dehors de toute intervention capitaliste. Entreprises entièrement dévouées à la satisfaction des besoins sociaux qu’elles couvrent.

Les luttes actuelles portent ces enjeux, même si ce n’est pas majoritairement conscient dans la tête de celles et ceux qui se battent. Notre rôle consiste à éclairer sur ces questions, les luttes touchent des secteurs essentiels de la vie sociale : transport, santé, énergie, protection sociale, nous pourrions développer de la même façon sur l’éducation, les universités, l’enseignement supérieur, la recherche, les salaires, dont personne ne parle mais qui font l’objet de beaucoup de luttes dans beaucoup de secteurs alors que le SMIC est dans le collimateur du gouvernement qui veut le remplacer par des salaires « au  mérite » déjà bien développé dans le privé, l’objectif est de l’étendre dans la fonction publique, il y a eu hier des annonces allant dans ce sens dans l’éducation nationale.

Nous avons beaucoup d’explications à donner, de propositions à faire connaître parce qu’il faut bien reconnaître que nous sommes seuls sur ces questions, tous les partis politiques quels qu’ils soient sont loin des questions de société que nous soulevons. Ils ne visent qu’une seule chose aujourd’hui : les élections européennes à venir, on peut mesurer à quel point ils sont loin des préoccupations actuelles. Il suffit de les écouter ou les lire dans leurs déclarations pour s’en convaincre. Ils sont tous à la recherche d’alliances diverses que ce soit à droite ou à « gauche » pour présenter une image trompeuse d’opposition à la politique actuelle. Ils sont tous d’accord sur l’existence du capitalisme, son développement ou son aménagement. Ce sont tous des alliés objectifs de l’équipe actuellement au pouvoir, ils contestent les décisions gouvernementales pour la forme mais n’en contestent pas l’origine et les causes.

L’équipe  Macron a donc tout l’espace politique pour accentuer et appliquer les  réformes voulues par le Medef qui reconnaît que Hollande a entamé le travail poursuivi par Macron. Gattaz a encouragé Hollande en son temps, il félicite Macron aujourd’hui qu’il incite à aller encore plus loin. Le nouveau président du Medef est un « modèle façon Macron » déclare une dirigeante du Medef.

Il y a bien longtemps que les multinationales détiennent le pouvoir en France ou ailleurs dans le monde, elles dirigent la politique et mettent des équipes en place pour poursuivre le développement capitaliste. Les profits battent des records, la distribution de dividendes aussi, les cadeaux au patronat se multiplient, les richesses créées sont totalement accaparées par les multinationales.

Ce développement s’est accéléré avec la chute de l’URSS et on n’a pas fini d’en mesurer les conséquences sociales et économiques.

Partout en Europe, les travailleurs sont soumis à une austérité sans précédent, les acquis sociaux, les libertés sont attaqués, pas un pays n’y échappe, ce qui entraîne comme en  France un profond mécontentement mais l’absence de parti révolutionnaire suffisamment puissant ou en reconstruction pèse beaucoup sur les rapports de force aujourd’hui maîtrisés par le capital.

L’absence de perspectives révolutionnaires, le profond mécontentement constitue le terreau d’une politique encore plus dure pour les populations en recherche d’une solution. L’extrême droite est un des fers au feu du capital qui l’utilise dans certains pays d’Europe: Italie, Allemagne, dans les pays de l’ancienne Union soviétique, aux USA mais aussi dans les pays d’Afrique où des dictatures sont installées. Les mouvements revendicatifs qualifiés de  « révolution arabe » ont tous étés repris en main par des pouvoirs capitalistes autoritaires que ce soit en Égypte, Tunisie, ou bien sont fortement réprimés comme au Maroc.

Mais cela n’empêche pas la lutte des peuples comme en Angleterre dernièrement ou  40000 personnes ont manifesté leur colère contre la politique de santé, en Grèce ou des journées de grève générale sont organisées contre l’austérité ou au Maroc déjà cité. 

En même temps, cette offensive du capital est accompagnée d’une politique guerrière, agressive, dans une concurrence inter impérialiste menée par des coalitions quelquefois éphémères qui s’affrontent. L’Irak, la Libye, le Yémen, l’Afrique font l’objet d’affrontements, d’une course effrénée pour posséder les richesses et exploiter les populations à moindre coût.

Tout le débat actuel sur les réfugiés est la conséquence de la politique du capital mondial, l’Europe et le gouvernement français en tête, vient d’adopter des mesures préconisées par l’extrême droite. Pendant ce temps, ils continuent à massacrer les peuples en toute impunité. Aujourd’hui, ils veulent les empêcher de fuir leur pays en les concentrant dans des camps hors des frontières européennes. Nous disons souvent que le capitalisme est capable de tout pour développer le profit, il emploie tous les moyens à sa disposition pour le faire.

Évidemment, personne ne parle des vraies causes des dégâts humains qui se déroulent aujourd’hui, c’est le silence total. Tous les partis rivalisent de propositions consistant à gérer les conséquences de leur politique en versant une larme de temps en temps ou en employant les mots « humanité » « dignité » à tout bout de champ pour éviter le débat, leur complicité ne fait aucun doute.

L’article que nous avons publié la semaine dernière sur le sujet rétablit la vérité. Il faut le faire connaître très largement, utiliser les réseaux sociaux, Internet, mais aussi débattre dans nos réunions, nos rencontres dans les départements de cette situation internationale soumise à la loi du capital qui tue, massacre sans compter mettant en cause la paix mondiale. Il n’y a qu’un budget qui augmente dans les états capitalistes, c’est celui de la défense. Partout ils sont en forte hausse, la France n’est pas en reste puisque Macron veut porter ce budget à 2 % du produit intérieur brut, le choix de la répression et de la guerre au détriment des besoins sociaux c’est le propre du capital pour arriver à ses fins.

La politique de Macron en Afrique n’est pas différente de celle des gouvernements antérieurs, au contraire, la présence militaire française au Mali, au Niger, au Yémen renforce la mainmise que la France veut imposer dans ces pays pour en exploiter les richesses. Encore aujourd’hui Macron est au Niger pour affirmer le combat « contre le terrorisme », prétexte largement et souvent utilisé pour étendre l’influence de l’impérialisme français dans la région.

Cette volonté de coloniser les territoires ne s’est jamais démentie. En Guyane, département colonial français, des mouvements sociaux massifs se produisent régulièrement auquel le gouvernement répond par des mesures ponctuelles qui ne règlent rien. Le seul projet défendu par Macron est l’exploitation d’une mine d’or à ciel ouvert pour « créer 700 emplois » dit-il en se gardant bien de taire les dégâts occasionnés par la destruction de milliers d’hectares de forêt amazonienne ainsi que la pollution des eaux. Ce projet est rejeté par la population guyanaise. Tout cela au profit des multinationales qui s’en réjouissent, l’accord signé à Paris sur le «réchauffement climatique » dont on nous a rebattu les oreilles a fait long feu face au profit.

Il n’y a qu’un seul moyen à la disposition des peuples, c’est la lutte pour s’opposer à cette politique, c’est la lutte et nous la soutenons partout où elle débouche sur des acquis sociaux, sur le développement des idées révolutionnaires.

Le capital en a peur, car lutter c’est lui supprimer le profit, empêcher sa domination, lui couper les vivres.

Mais pour cela il faut un parti révolutionnaire fort et influent.

C’est l’objectif que nous poursuivons, chasser le capital est notre seul but, mais il ne suffit pas d’appuyer sur un bouton pour y parvenir, encore moins de rêver d’un « grand soir » illusoire et sans lendemain. Nous avons une conception de la politique qui est unique, qui consiste à engager la lutte contre les responsables de la situation nationale et internationale: le capital et ses serviteurs.

Bien sûr que ce n’est pas facile après les choix politiques qui ont été faits après la chute de l’URSS, les partis révolutionnaire se sont sabordé et ont choisi la gestion du capital comme ligne politique. Ce n’est pas notre choix car le capital est incapable de résoudre les problèmes de l’humanité. L’actualité nous le prouve quotidiennement.

Voyons bien également que les partis qui ont fait le choix de la gestion capitaliste comme le Parti Communiste Français ou le parti de Mélenchon ont les plus grandes difficultés à exister. Le Parti Communiste Français veut « rassembler tous ceux qui veulent une autre politique à gauche » sans dire laquelle mais aussi et surtout sans condamner le capitalisme comme cause essentielle des difficultés économiques et sociales. Mélenchon, dans sa volonté de remplacer l’ancien Parti Socialiste dont il est issu, souhaite un rapprochement avec B. Hamont, on ne peut pas mieux faire dans la recherche d’équipes de remplacements pour gérer le capital.

Notre responsabilité est donc très importante.

Nous voulons changer de société par la lutte politique avec et pour le peuple.

Une société débarrassée du capital et au service exclusif du peuple pour satisfaire ses besoins.

Après 16 ans d’existence et de riches expériences, notre parti peut mesurer le chemin parcouru depuis. Notre congrès, que nous allons préparer activement jusqu’en novembre  marquera une évolution sensible du point de vue de notre développement et de notre renforcement. Notre expérience nous a appris à identifier les difficultés, elles sont essentiellement d’ordre politique lié à la bataille idéologique intense menée pour empêcher toute réflexion révolutionnaire et tenter de faire croire qu’aucune autre société ne peut vivre en dehors du capitalisme.

Nous sommes les seuls à nous opposer à cette idée et nous sommes de plus en plus écoutés sur cette question.

Je ne vais pas revenir sur les énormes progrès que nous avons accomplis depuis notre création, mais plutôt susciter le débat sur ce que nous pouvons améliorer.

Il faut faire de notre prochain congrès un moment fort de renforcement, d’unité autour des idées que nous portons. Tout cela bien sûr avec le souci constant d’élargir, de densifier nos débats, de les faire partager par un maximum de monde, ne pas hésiter à inviter largement celles et ceux que nous rencontrons et qui s’interrogent sur comment s’en sortir ?

Nous allons examiner ensemble comment déployer nos forces dans les départements avec l’aide de notre Bureau National et Comité National.

Quelle aide apporter ? Dans quel département ? Quand et avec qui ?

Commençons à répondre à ces questions pour arriver à des initiatives concrètes avec des dates précises, des contacts pris avec les responsables départementaux, cherchons à réunir les camarades que l’on appelle « isolés » mais qui participent activement à la vie du parti.

Sortons les listes de sympathisants, celles et ceux qui nous aident, qui nous lisent pour les réunir et avoir un débat politique avec eux.

    Comment aller à la rencontre des travailleurs dans les entreprises ? Les quartiers populaires? Les lycées ? Les universités ? Ciblons le plus efficace et pour cela les responsables départementaux peuvent avec leur expérience, établir un plan de travail concret.

Il ne s’agit pas de tout faire parce qu’on ne le pourra pas, mais il s’agit de faire régulièrement, avec toutes nos forces.

La politique que nous portons est affaire de conviction, nous le savons bien. Nous ne faisons plus les adhésions comme il y a 30 ans, la situation a changé, le capital a gagné pour l’instant la bataille idéologique au gré des abandons de classe des partis politiques et du syndicalisme français.

Nous sommes conscients de cela et nous savons à quoi nous en tenir du point de vue des difficultés que cela comporte, mais en même temps, nous l’avons dit, l’espace politique pour construire une perspective révolutionnaire existe puisque nous sommes seuls sur ce terrain.

Les partis dits de « gauche » ont les plus grandes difficultés à s’accaparer du mécontentement profond exprimé dans les luttes, les sondages, l’abstention massive lors des élections. Et pour cause, ils ont tous été au pouvoir et ont baigné dans l’aménagement du capital avec ses conséquences désastreuses pour les travailleurs.

Dans ce contexte, le peuple cherche une autre voie qui peut amener on le sait à une réaction de la bourgeoisie pour installer les partis d’extrême droite comme nous l’avons déjà souligné. Nous ne disposons pas de l’attention et de la promotion de la propagande capitaliste dont bénéficient les partis actuels. Nous n’avons que notre activité militante pour occuper le mieux possible cet espace politique qui existe pour renforcer notre parti, et étendre encore son influence.

Nous sommes organisés pour cela, voyons ensemble comment faire pour y parvenir.

SOURCE:

http://www.sitecommunistes.org/ch567BN05juillet.htm

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