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L’attentat du DRAKKAR (1983) - Suite 1

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(SUITE)

Certains ont suggéré que ce bâtiment ayant été occupé par l’armée syrienne auraient pu être piégé avant leur départ. Voir l’analyse de cette hypothèse dans Agoravox du 16 juillet 2008 : « La théorie du minage par l’armée syrienne se heurte à une chose.

Les conditions dans lesquelles les Français héritent du bâtiment.

Quand les Français entrent dans l’immeuble en septembre 82, le bâtiment a donc été occupé au préalable par l’armée syrienne, et le Génie le nettoie et passe ses murs au peigne fin.

Le bâtiment est en piteux état : il n’a plus de vitres, toutes explosées par les combats de la guerre civile depuis 1975 et l’eau courante n’y parvient pas.

L’électricité est entièrement à refaire. Le bâtiment est donc sondé de partout, difficile de croire alors à l’effondrement contrôlé. Le premier travail des sapeurs ne sera pas intérieur, mais il sera de faire venir une pelle mécanique, pour remuer le sol devant l’immeuble, pour fabriquer des chicanes, car le bâtiment est au bord de la route et on craint déjà les attentats kamikazes.

La veille de l’explosion, un fax reçu dans le bâtiment prévient d’une éventualité d’attaque. Les contrôles sont donc renforcés.

Le jour de l’attentat, un militaire est de garde sur le bâtiment. Il en réchappera… et deviendra totalement amnésique sur l’événement. Plus aucun souvenir de l’arrivée d’un camion fou.

Des militaires blessés rapatriés en France reçoivent dans leur chambre d’hôtel d’étranges envoyés qui leur dictent ce qu’ils doivent dire : des tirs ont eu lieu sur le camion ou la camionnette avant qu’elle n’explose.

On leur force visiblement le témoignage, surtout sur les échanges de tirs qui auraient pu avoir lieu. Retrouvés par des journalistes, leur témoignage est plus que troublant. Il est accablant.

Au point que les autorités françaises s’en émeuvent… Vingt-deux ans après le 4 octobre 2005.

Sous la houlette de François Léotard, des députés français réactivent une demande de 1989, la n°1039, pour “l’établissement d’une commission d’enquête sur l’attentat”.

Renvoyée à la “commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République”, elle y est toujours.

Sans suite aucune depuis. » L’article du Monde du 20 octobre 23 précise : « On rappelle que l’immeuble et les égouts avaient été préalablement fouillés par le génie et les équipes de déminage, que la taille de la charge (1,4 tonne) exclut qu’elle ait pu être dissimulée, et que le percement après coup d’une galerie pour poser les explosifs aurait été forcément repéré » On voit ainsi que la taille de la charge a été estimée a 1,4 tonne de TNT par les spécialistes français donc impossible à loger par le percement d’une galerie ou d’un passage par les égouts.

Du côté américain on a estimé une charge de 5400 kg de TNT ! Thèse de la mini charge nucléaire. C’est pourquoi nous allons maintenant examiner la thèse de Dimitri Khalezov qui suppose l’utilisation d’une mini charge atomique à Beyrouth en 1983 dans son ouvrage « 9/11 thology » : Ces extraits sont traduits à partir du paragraphe : Prologue. The largest “non-nuclear” blast ever… Ils sont repris ci-dessous en italique avec mes commentaires en dessous :

D’après sa propre biographie, Mr. Dimitri A. Khalezov est un ancien citoyen soviétique, ancien officier commissionné de l’unité militaire 46179, autrement connue sous le nom de « Service de contrôle spécial » de la 12e direction générale du ministère de la Défense de l’URSS.

Le Service de contrôle spécial, également connu sous le nom de renseignement atomique soviétique (plus tard « nucléaire »), était une unité militaire secrète chargée de détecter les explosions nucléaires (y compris les essais nucléaires souterrains) de divers adversaires de l’ex-URSS ainsi que de contrôler le respect de divers traités internationaux liés aux essais nucléaires et aux explosions nucléaires pacifiques.

Après le 11 septembre, Khalezov a entrepris des recherches approfondies sur le 11 septembre et a émis l’hypothèse bien documentée que les tours jumelles du World Trade Center, ainsi que son bâtiment 7 avaient été démolies par trois explosions thermonucléaires souterraines – PourDimitri Khalezov cet attentat de Beyrouth en 1983 a préfiguré les grands attentats « attribués » aux mouvements « islamiques » et qui conduiront au 11 septembre.

A l’époque, personne n’a évoqué l’hypothèse de ces fameuses SADM « mini bombes nucléaires valises », qui ne pouvaient être produites que par un état capable de maitriser les armes atomiques : USA, URSS, CHINE, FRANCE, ISRAEL. SADM signifie « Special Atomic Demolition Munitions » – également appelé « mini-nucke », ou parfois même une « valise nucléaire » – une petite charge nucléaire, qui a une puissance d’explosion d’environ 1 kilotonne en rendement TNT(un kilotonne équivaut à 1 000 tonnes) ; en fait, cela pourrait aussi être supérieur à 1 kt dans certains cas – on considère la charge toujours étant « mini » lorsqu’elle atteint jusqu’à 5 kilotonnes ou 5 000 tonnes de TNT – La charge pèse moins de 70 kg et pourrait être porté par un seul homme. Ce type d’appareil était principalement destiné à être utilisé par des saboteurs militaires spécialement entraînés. Les démolitions de gros objets (tels que des tunnels, des ponts, etc.) qui sont trop gros pour être démolis par une raisonnable quantité d’explosifs ordinaires ; La plupart des « mini-armes nucléaires » ont un rendement variable et pourraient être configurées pour exploser à seulement quelques points de pourcentage de leur pleine capacité prévue ; c’est à dire qu’une charge de 1kt pourrait être configurée pour exploser à seulement 10, 15, 100, 200, 300, etc. tonnes de rendement en TNT.

Juste pour comparer : la bombe atomique larguée en 1945 sur Hiroshima avait officiellement une puissance de 20 kilotonnes de TNT, alors que l’explosion n’a pas été pleinement réussie et a été estimée à seulement un maximum de 13 à 15 kt, voire moins.

Pourtant cette hypothèse d’un attentat nucléaire, compte tenu de sa puissance et de l’absence de preuve d’un camion suicide (au moins pour le Drakkar), pourrait être plausible, on va comprendre pourquoi ! Côté américain on est habitué à trouver les preuves qui arrange le narratif officiel.

Toujours dans la mesure où cette hypothèse serait prouvée alors cet attentat n’a pas pu être pratiqué par le terroriste musulman « conventionnel », car il n’en n’avait pas les moyens.

Pour Mr Dimitri Khalezov, Les malheureux soldats français postés sur le toit du Drakkar ont pu voir l’image d’un nuage de champignon d’une explosion atomique lorsqu’ils s’étaient rassemblés quelques instants plus tôt pour voir ce qui s’était passé à l’aéroport du côté Américain

D’après lui, cette photo remporterait sans aucun doute le premier prix car un nuage de champignon atomique devrait ressembler exactement à celui-ci – la vapeur et la poussière séparément… Photo de l’explosion du bâtiment américain disponible sur le site du Corps des Marines des États-Unis, dans le domaine public.

Cette affirmation peut été contestée car d’après WIKIPEDIA : « Un nuage en champignon : il s’agit d’un nuage en forme de champignon constitué de vapeur d’eau condensée ou de débris résultants d’une explosion très importante.

Ils sont le plus souvent associés à des explosions atomiques (« champignon atomique »), mais toute explosion suffisamment grande donne le même genre d’effet. » Dmitri qui prétend être un spécialiste des explosions atomiques prétend en reconnaitre une !

Je dirais que l’on peut simplement constater que c’était une très forte explosion mais on ne peut pas avoir l’assurance que c’était une explosion atomique. Jusqu’à ce jour, on ne sait rien du tout de ce mystérieux « Jihad islamique ».

Ni l’adresse de son siège, ni les noms de ses dirigeants, ni son agenda politique qui n’a jamais été connu. T

out ce que l’on savait de cette organisation particulière c’est juste que de temps en temps, quelqu’un téléphonait aux médias et affirmait que ce « Jihad islamique » était responsable de cet attentat !

Plus tard, il a été affirmé que le « Jihad islamique » n’était prétendument rien d’autre qu’un nom de guerre pour le Hezbollah (qui était une organisation révolutionnaire chiite, inspirée par les enseignements de l’ayatollah Ruhollah Khomeini).

Il faut savoir, cependant, que le Hezbollah au Liban a été officiellement inauguré 2 ans après l’attentat à la bombe de la caserne de Beyrouth. Le Hezbollah n’a vu le jour qu’en 1985.

Bien que les enquêteurs américains aient tenté plusieurs années plus tard d’affirmer que le Hezbollah avait organisé l’attentat à la bombe du 23 octobre 1983 alors qu’il était encore « clandestin », personne n’a pris au sérieux ces affirmations qui font parties d’un narratif bien rodé.

Le Hezbollah n’a jamais existé « dans la clandestinité » et c’est un fait bien connu.

Une fois créé, il s’est immédiatement proclamé publiquement.

Quoi qu’il en soit, en réponse aux affirmations tardives des enquêteurs américains, le Hezbollah, ainsi que l’Iran et la Syrie (qui n’auraient pu avoir aucune arme nucléaire, pas même mini-nucléaire, dans les années 1980), ont fermement nié toute implication dans ce double bombardement nucléaire méprisable des soldats de la paix américains et français.

De plus, l’apparition du « Jihad islamique » jusqu’alors inconnu, avec des revendications nébuleuses nous fait immédiatement penser à un attentat sous faux drapeaux.

Le but recherché qui fait partie de la guerre de l’information est de dramatiser le « danger islamique » dans les populations francophones et chrétiennes. Mais à l’époque, nous n’avions pas internet et pour la plupart on ne savait même pas ce qu’était un attentat « sous faux drapeau ».

Motifs le plus probable : « des personnes », qui avaient été les instigatrices de la guerre civile au Liban, avaient besoin que cette guerre continue, mettant en œuvre un principe bien connu : « diviser pour régner ».

Ces soldats de la paix américains et français étaient donc indésirables.

L’hypothèse dans ce cas et qu’une ou plusieurs personnes au-dessus de tout soupçon aient déposé la mini-nuke fatale dans chacun des bâtiments. L’explosion étant déclenché à distance et pratiquement simultanément.

Je pense que Dmitri n’a pas envisagé l’hypothèse d’une galerie sous le bâtiment ou l’introduction dans les égouts, cependant sa proposition est toujours plausible car il aurait été possible d’accéder au garage en sous-sol et de cacher « la valise » quelque part.

Pour cela il serait intéressant de savoir si le commandement français recevait des visiteurs.

En revanche son hypothèse de charge atomique de moins de 70 kg contre 1,4 tonnes voir 5,4 tonnes de TNT est très intéressante. SI l’on raisonne en TNT cela représente une masse considérable que les spécialistes n’imaginent que transportable en camionnette et impossible à installer dans une galerie souterraine.

L’hypothèse de Dmitri valide la possibilité d’un minage relativement facile à mettre en place sans éveiller les soupçons !

Selon un juge d’un tribunal fédéral américain, dans sa décision, il s’agirait de la plus grande explosion non nucléaire (délibérément) déclenchée à la surface de la Terre. D’où l’hypothèse très probable de l’utilisation d’une Mini-Nuke. Cependant, ce n’était pas tout. Le gouvernement des États-Unis a été pris au piège de cette situation pratiquement « le pantalon baissé ».

Pour toutes sorte de raisons, il n’a pas osé admettre publiquement, auprès de qui, que les casques bleus américains n’étaient pas les bienvenus au Liban – Pourtant celui qui a profité de cet attentat n’a pas craint de leur montrer la porte en les expulsant avec l’aide d’une charge nucléaire ! En fait, ce fut la plus grande erreur stratégique du gouvernement américain.

Si l’administration américaine avait admis honnêtement à l’époque, en 1983, que l’attentat à la bombe contre la caserne des Marines – étaient effectivement un attentat nucléaire, les responsables américains n’auraient pas eu besoin de mentir continuellement sur tous ces « attentats suicides » avec des « camions », des « fourgonnettes » ou des « voitures piégées » pour les 25 prochaines années à venir.

De plus, il y aurait de fortes chances qu’en raison d’un large intérêt public en ce qui concerne les origines possibles des « mini-bombes nucléaires » entre les mains des soi-disant « terroristes », ces « terroristes » n’auraient plus osé les utiliser à nouveau de peur d’être démasqués, et donc ni l’Oklahoma de 1995, ni le WTC de 1993, ni les tours de Khobar de 1996, ni les ambassades américaines de 1998. Ni aucun autre attentat nucléaire n’aurait jamais eu lieu.

S’ils avaient été soumis à l’examen du public dès le début, ces attentats nucléaires n’auraient jamais été imputés à l’Iran, à l’Irak, au Hezbollah, au Sentier lumineux, aux Tigres tamouls, à Al-Qaïda… Le public averti aurait découvert rapidement qui était vraiment capable de fabriquer des mini-engins nucléaires aussi précis et aurait tiré rapidement les conclusions correctes. Peut-être même le 11 septembre aurait-il pu être évité dans un tel cas ? qui sait ?

Pourtant, le gouvernement américain, qui a décidé de mentir, plutôt que de dire l’horrible vérité, a dû répondre d’une autre manière à un tollé public intense qui a suivi l’attentat.

Ainsi, l’administration Reagan s’est aventurée à prendre une mesure sans précédent en réponse à l’attentat à la bombe de la caserne de Beyrouth. Seulement un jour plus tard, l’armée américaine a lancé l’ invasion surprise de la Grenade, totalement inexplicable et non préparée, qui a suscité des critiques internationales compréhensibles et a finalement coûté aux États-Unis beaucoup plus de dommages que l’explosion « non nucléaire » à Beyrouth dont elle était censée détourner l’attention.

Si les marines américains au Liban le 23 octobre 1983 étaient toujours considérés comme de véritables gardiens de la paix par presque toutes les nations (y compris les Arabes et les autres musulmans), les marines américains qui ont débarqué sur les côtes de la Grenade le 25 octobre 1983 ont été condamnés comme de véritables agresseurs par presque tout le monde, y compris les Américains eux-mêmes.

Pourtant, c’était l’occasion pour le gouvernement américain de détourner l’attention du public de la véritable nature physique de la mystérieuse explosion de Beyrouth, « la plus grande explosion non nucléaire jamais (délibérément) déclenchée sur la surface de la terre »… Et apparemment, cette « petite guerre victorieuse » opportune contre la petite Grenade a fonctionné.

Exactement comme le ferait plus tard une autre « petite guerre victorieuse » dans des circonstances similaires dans un film hollywoodien populaire de 1997 « Wag the dog ».

Il est bon de se souvenir de cette histoire, parce qu’elle sera utile pour comprendre la véritable position du gouvernement américain dans sa dissimulation sans précédent du 11 septembre et dans sa tristement célèbre « guerre » en Irak et en Afghanistan contre la soi-disant « terreur » qui a suivi ces événements apocalyptiques.

Ici se termine la thèse de Dmitri Khalezov que certains qualifieront sans doute de conspirateur et qui est peut-être paranoïaque ou mythomane. Peu importe !

Son analyse n’est pas à écarter au regard de la destruction constatée (immeuble complétement effondré qui s’écroule en couches successives et qui apparait comme aspiré dans le sol).

Son hypothèse a le grand mérite de résoudre le problème du transport de la charge qui passe de 1500 kg voir 4500 kg de TNT a 75 kg « d’atomes » (le poids d’une valise Mini-Nuke ) Conclusion personnelle Dans cette courte analyse réalisée à partir de documents publiés sur Internet, j’ai tenté d’apporter ma modeste pierre à l’édifice dans la recherche de la vérité.

J’espère que des voix puissantes pourront s’en emparer.

L’hypothèse d’un attentat avec une mini-nuke n’est pas à exclure car sans la présence d’un véhicule kamikaze bourré d’explosifs (jamais prouvée et contestée par les survivants) c’est la seule explication qui tienne.

Une telle charge d’explosifs conventionnelle ne pouvait pas être introduite d’une façon ou d’une autre à l’intérieur ou sous le Drakkar sans éveiller les soupçons.

En validant cette hypothèse, il n’est pas difficile de remonter au coupable qui est le seul protagoniste à maitriser la technologie nucléaire et dont on peut penser, à travers tous ses actes récents, qu’il n’hésiterait pas en s’en servir.

Il a trop montré à de nombreuses reprises qu’il pouvait agir sans aucune considération morale et sans le moindre respect humain. Pour lui la fin justifie les moyens.

L’attentat commis plus tard, en 2005, contre le président Rafic Hariri avec une charge explosive miniature équivalent à 1000 kg de TNT (tiré probablement d’un drone ?) et avec le scenario « bidon » de la voiture kamikaze contestée ne peut, de nouveau, que renforcer l’hypothèse de la main d’Israel.

On sait qu’Israel maitrise, en secret et sans aucun contrôle, la technologie nucléaire depuis le début des années 60.

Mais alors, quelle est leur vraie motivation et quel serait le bénéfice pour eux de maitriser et de développer cette technologie ?

En 1983, quand on la possède, sans à priori, les vecteurs nécessaires à sa projection, il parait plausible de s’en servir de façon clandestine. La question reste posée.

De nouveau, qui avait les moyens et qui avait intérêt à supprimer Rafic Hariri, le « copain » de Chirac ? les Syriens ? c’est grotesque ils n’avaient pas les moyens techniques et opérationnels nécessaires !

Encore bien joué de la part de l’instigateur car, sans l’intervention des Russes, le régime de Bachar el Assad diabolisé depuis cet attentat par la communauté internationale aurait été réduit à néant.

Et dans l’intérêt de qui ?

Pour ceux qui s’intéressent de près à la situation au Moyen Orient, le fim des événements qui se succèdent sur la scène internationale depuis de trop nombreuses années devient plutôt clair à analyser.

L’implication de plus en plus affichée de la part d’un état qui se vante un peu trop des moyens techniques qu’il est capable de mettre en œuvre, avec un cynisme sans limite et une impunité insolente, devient une évidence pour tout ceux qui sont capables d’observer par eux même avec intégrité.

Le Drakkar est un abominable attentat.

Même s’il heurte notre fierté nationale, il ne fait que précéder une série qui n’en finit plus.

N’oublions pas que la réponse la plus pertinente quand on recherche les instigateurs derrière chaque attentat tragique de ces dernières années (j’ai bien écrit les instigateurs pas les exécutants !) est de se poser la question connue depuis l’antiquité : « A qui profite le crime ? »

Pour l’affaire du Drakkar, je vous ai fait part de ma conviction, mais vous pouvez aussi tenter de répondre à ces questions en pensant à un état ou un groupe particulier.

A qui profitait le départ du Liban des militaires français et américain en 1983 ?

Qui était furieux que la France ait exfiltré, de Beyrouth, Yasser Arafat et ses combattants ?

Qui disposait de moyens sophistiqués, voire d’une technologie très avancée si l’on suit la thèse de Dmitri Khalezov, pour monter ces 2 attentats parfaitement minutés ?

Qui n’avait pas apprécié le discours de Mitterrand à la Knesset en1982 en faveur d’un état palestinien ? Qui disposait d’un réseau d’influence bien en place au sommet de l’état pour faire « surréagir » le Président français face à une situation émotionnelle grave ?

Qui n’était pas satisfait qu’une enquête du Congrès US en 1982 ait conduit l’administration Reagan à interdire la vente de bombes à fragmentation à Israël durant six ans ?

En répondant à ces questions, vous obtiendrez sans difficulté le nom du coupable, c’est-à-dire l’état ou le groupe représenté par celui qui prend la décision politique et stratégique et la fait exécuter par ses services spécialisés.

Georges Evesque

SOURCE STRATPOL:

https://stratpol.com/lattentat-du-drakkar-retour-sur-un-drame-francais-au-liban-en-1983/

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