31 oct. au 3 novembre 2013 - UNIVERSITÉ D’AUTOMNE 2013 du M’PEP (LIMOGES) : "CONSTRUIRE UN NOUVEAU CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE "

["Penser la France" : Une délégation des clubs "Penser la France" - emmenée par JLuc Pujo - assistera à ce Rendez-vous historique à Limoges - Grand Meeting Samedi 2 novembre - 20h30)
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FACE A LA VIOLENCE DU LIBRE-ÉCHANGE
CONSTRUIRE UN NOUVEAU CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE
POUR RESTAURER LA SOUVERAINETÉ NATIONALE ET POPULAIRE
BÂTIR UN PROGRAMME ÉMANCIPATEUR INSPIRE DE CELUI DES JOURS HEUREUX
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L’Université d’automne 2013 du M’PEP se tiendra à Limoges, au Centre de conférence Chéops87 - 55 rue de l’Ancienne Ecole Normale d’Instituteurs - 87000 Limoges.
Notre université d’automne est, comme les années précédentes, ouverte à toutes et tous.
L’hébergement ainsi que les repas sont organisés sur place. L’arrivée peut se faire dès le 30 octobre en fin d’après-midi, avec auberge espagnole pour le dîner.
FRAIS D’INSCRIPTION A L’UNIVERSITÉ D’AUTOMNE :
- 7 € par jour
- 10 € pour 2 jours en pension complète
- 5 € pour 3 jours en pension complète
REPAS, HÉBERGEMENT Pension complète : repas de midi + repas du soir + nuitée + petit-déjeuner matin
- Chambre double avec douche et sanitaires 62 €
- Chambre simple avec douche et sanitaires 75 €
- Repas pris sans hébergement : 16 €
- Possibilité d’arriver la veille au soir : 32 € pour la nuitée et le petit déjeuner ; auberge espagnole pour le diner.
ACCÈS AU CENTRE CHEOPS87
Par la route
Autoroute A20 sortie 35
Par le train
Arrivée à la gare des Bénédictins. Liaisons régulières entre Paris et Limoges. Services de bus et trolley jusqu’à la station Chéops. Se renseigner sur place.
PROGRAMME DE L’UNIVERSITÉ D’AUTOMNE 2013 DU M’PEP
Du 31 octobre au 3 novembre à Limoges
FACE A LA VIOLENCE DU LIBRE-ÉCHANGE
CONSTRUIRE UN NOUVEAU CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE
POUR RESTAURER LA SOUVERAINETÉ NATIONALE ET POPULAIREBÂTIR UN PROGRAMME ÉMANCIPATEUR INSPIRE DE CELUI DES JOURS HEUREUX
Le programme de l’université d’automne 2013 du M’PEP, qui se tient à Limoges du 31 octobre au 3 novembre, prendra appui sur le Conseil national de la Résistance (CNR) – dont c’est le 70e anniversaire – et de l’actualisation de son programme des « Jours heureux ».
Le jeudi 31 octobre sera entièrement consacré à mieux connaître la démarche du CNR (ce sera la filière 1), le contenu de son programme, sa mise en œuvre partielle à la Libération, à comprendre le processus de sa destruction progressive par les classes dirigeantes. Elles se sont acharnées à réduire la souveraineté nationale et populaire et l’Etat à peau de chagrin, au grand profit des « marchés » et de leur servante zélée : l’Union européenne. Les deux jours suivants sont organisés en 5 autres filières :
- Filière 2 : Programme émancipateur
- Filière 3 : Les offensives néolibérales en actions
- Filière 4 : Questions idéologiques et politiques
- Filière 5 : En débat
- Filière 6 : Ateliers autogérés et initiatives locales
Plusieurs séances se tiendront en parallèle permettant de multiplier les débats.
Nous avons fait le choix d’axer cette édition sur les propositions et les pistes programmatiques qui permettraient d’aller « vers des jours heureux » auxquels nous ne renonçons pas. En effet, la violence qui frappe le peuple et tout particulièrement les catégories populaires exige des réponses politiques courageuses et émancipatrices. En tout premier lieu l’affirmation de l’indispensable libération de la tutelle de l’Union européenne et de l’euro, monnaie unique entièrement au service des classes dirigeantes, et le retour à une souveraineté nationale et populaire pleine et entière. Au nom des traités et des directives de l’UE, établis par et pour les multinationales et le patronat, avec la complicité sans faille des gouvernements successifs depuis ces 30 dernières années, ce sont toutes les protections des citoyens qui sont détruites par pans successifs : la protection sociale – retraites par répartition, assurance-maladie, le contrat de travail, – le statut des fonctionnaires et bientôt les indemnités des chômeurs.
Parallèlement, les réformes en cours mal nommées « acte III de la décentralisation » veulent instaurer une organisation territorialisée ouvrant sur une métropolisation-régionalisation qui accélèrera encore la dépendance à l’Union européenne, abandonnant des pans entiers de la France parce qu’ils n’entrent pas dans les critères de « compétitivité », l’autre nom de la concurrence économique. Les communes, déjà amputées de nombreuses prérogatives par l’intercommunalité et les agglomérations, sont désormais menacées d’être livrées aux mains des régions et des métropoles qui préfigurent l’euro-régionalisation. C’est la Nation et la République qui seront alors morcelées. Les citoyens, quant à eux, seront traités de manière différenciée et inégalitaire selon leur lieu de domicile. C’est même la langue française qui est menacée avec notamment la loi Fioraso. Le prochain projet de loi de la ministre de la Santé, dont elle donne les grandes lignes à travers sa « stratégie nationale de santé », n’a de national que le titre. Il s’agit là encore de rompre avec l’égalité républicaine : les « territoires » prendront la main sur la santé publique, les hôpitaux, les urgences, les « maisons de santé », les dispositifs pour les personnes âgées et dépendantes. Nous examinerons en outre comment s’est opéré un glissement progressif de la notion de « population » à celle de « populations », vers la fragmentation du travail et des politiques sociales.
Après les multiples déclarations d’intention, faites le cœur sur la main par les gouvernements successifs et les institutions internationales pour « protéger l’environnement », aucune mesure n’a été mise en œuvre. Et pour cause : sans rupture avec le libre-échange, désormais mondialisé, la préservation des ressources naturelles et de la biodiversité n’a aucune chance d’être prise en compte. Le pillage des terres, de l’eau, des océans, et contre l’humanité, se poursuit sans scrupule. L’agriculture reste un enjeu vital. Est-elle vraiment condamnée à l’industrialisation ? Une production au service de la souveraineté alimentaire est-elle possible sans sortie de la spéculation et des jeux boursiers ?
L’emploi, au cœur des droits de chacun pour vivre dignement de son travail, est devenu la cible première des actionnaires et des classes dirigeantes qui ne cessent de dénoncer le coût du travail et des « charges ». Ils tentent ainsi de justifier les plans de licenciements, les délocalisations et l’accumulation de profits toujours plus importants pour les banques et les grands actionnaires. Pourtant le plein emploi n’est pas une chimère, il est possible. Par un droit opposable à l’emploi notamment. Encore faut-il en avoir la volonté politique.
Autant de questions auxquelles les intervenants du M’PEP, leurs invités et les participants à notre université d’automne apporteront des réponses. Ils s’appuieront sur l’éclatante actualité du programme du Conseil national de la Résistance qui a fait naître de grandes avancées sociales que le MEDEF, l’Union européenne, le FMI, l’OMC, la Banque mondiale n’ont ce cesse de détruire depuis des décennies. Ces derniers ont su organiser des relais au sein même des gouvernements et de l’Etat qui défendent avec zèle le néolibéralisme et justifient toutes leurs politiques socialement régressives et austéritaires au nom de la compétitivité et du remboursement de la dette. Une dette parfaitement illégitime qui trouve ses racines au sein du système financier international. Un gouvernement français qui a donné à l’Union européenne son accord pour négocier un partenariat transatlantique avec les Etats-Unis visant à des accords bilatéraux de libre-échange accru, impactant tous les domaines : alimentation, agriculture, services, industrie, etc. A cette mainmise impériale du marché sur les échanges commerciaux, nous opposons la charte de La Havane, basée sur des échanges équilibrés entre pays, d’égal à égal. Nous dirons comment démondialiser et s’émanciper des marchés financiers. Nous débattrons aussi de la gauche. De son histoire. De son rôle. De sa définition et finalement de sa pertinence pour défendre les intérêts des catégories populaires.
Le M’PEP invite donc celles et ceux qui veulent réfléchir et agir à participer à son université d’automne et à débattre des solutions qu’il est nécessaire et possible de mettre en œuvre pour que reviennent des Jours heureux. Pour emprunter un chemin émancipateur progressiste et internationaliste au service des catégories populaires.
Notre université d’automne est, comme les années précédentes, ouverte à toutes et tous. L’hébergement ainsi que les repas sur place sont organisés. Inscrivez-vous dès maintenant.
A noter que l’arrivée peut se faire dès le mercredi 30 octobre en fin d’après-midi, avec auberge espagnole pour le dîner.
Événements
- PROJECTION DU FILM « Les jours heureux », de Gilles Perret, jeudi 31 octobre au soir, suivie d’un débat.
- RÉUNION PUBLIQUE A LIMOGES, samedi 2 novembre au soir : « Vers un nouveau programme émancipateur inspiré de celui du CNR ». Table ronde avec d’anciens résistants et des organisations politiques. Des jeunes réagiront.
Les 6 filières
- Filière 1 : Processus du CNR, programme des Jours heureux, processus de destruction du programme du CNR, vers un nouveau CNR et un programme émancipateur au service de la souveraineté nationale et populaire.
- Filière 2 : Programme émancipateur.
- Filière 3 : Les offensives néolibérales en actions.
- Filière 4 : Questions idéologiques et politiques.
- Filière 5 : En débat.
- Filière 6 : Ateliers autogérés et initiatives locales.
MERCREDI 30 OCTOBRE
ACCUEIL A PARTIR DE 18H00
Pour ceux qui ont réservé au moment de l’inscription. Dîner « auberge espagnole » avec les provisions apportées par les participants.
JEUDI 31 OCTOBRE
08h45-09h30 : ACCUEIL
Affectation dans les chambres pour les résidents – Remise du dossier et des badges.
09h30-10h00 : OUVERTURE DE L’UNIVERSITÉ
Avec Gilles Gernaert (M’PEP 87), Gilles Amiel de Ménard, Michèle Dessenne, Jacques Nikonoff (porte-parole nationaux du M’PEP).Après un message de bienvenue aux participants et la présentation des animateurs de cette université d’automne du M’PEP, des informations pratiques seront données sur le séjour et le programme.
10h00-12h00 : Processus du CNR, programme des Jours heureux, vers un nouveau CNR et un programme émancipateur au service de la souveraineté nationale et populaire.
Avec Gilles Amiel de Ménard, Michèle Dessenne, Jacques Nikonoff (porte-parole nationaux du M’PEP).12h00 : RENCONTRE AVEC LA PRESSE
12h30-14h00 : REPAS
14h00-16h30 : Comment s’est développé le processus de destruction du programme du CNR.
Avec Jacques Nikonoff (porte-parole du M’PEP) et Georges Gastaud (secrétaire national du PRCF).17h00-19h00 : La gauche : Que recouvre le mot ? Quelle est son histoire ? Qui défend-elle aujourd’hui ? Quelle est sa pertinence ?
Avec Gilles Amiel de Ménard (porte-parole du M’PEP).
19h30 : REPAS
21h00 : Projection du film « Les Jours heureux » sur le CNR, de Gilles Perret, et débat.
VENDREDI 1ER NOVEMBRE
08h30-10h00 :
- Filière 2 : Le droit opposable à l’emploi
Avec Michel Fenayon (animateur du groupe de travail sur l’emploi du M’PEP).
- Filière 3 : Tirs à vue sur la protection sociale
Avec Michèle Dessenne (porte-parole du M’PEP).
- Filière 4 : L’impasse que constituerait un gouvernement d’union nationale,
Avec Gilles Amiel de Ménard (porte-parole du M’PEP).11h00-13h00 :
- Filière 2 : Sortie de l’Union européenne et de l’euro : pourquoi faire et comment ?
Avec Jacques Nikonoff (porte-parole du M’PEP).
- Filière 3 : Acte III de la décentralisation, vers un démantèlement de la Nation et de la République
Avec Marie-Christine Burricand (réseau Faire Vivre le PCF), Danielle Goussot (membre du Bureau national du M’PEP) et Michèle Dessenne (porte-parole du M’PEP).
- Filière 5 : L’agriculture est-elle condamnée à l’industrialisation ?
Avec Gérard Le Puill (journaliste à l’Humanité).
13h00 : REPAS
14h30-16h00 :
- Filière 2 : Les réponses à la crise écologique
Avec Michel Marchand (chercheur à l’IFREMER).
- Filière 3 : Réforme des retraites : la guerre continue
Avec Joël Périchaud (représentant du M’PEP au collectif national pour les retraites).
- Filière 5 : L’européisme : peut-on en guérir ?
Avec Serge Marquis (ancien membre du Conseil national du Parti de gauche), un représentant de l’Association républicaine des anciens combattants (ARAC) et Gilles Amiel de Ménard (porte-parole du M’PEP).17h00-19h00 :
- Filière 2 : Démondialiser pour se libérer
Avec Jacques Nikonoff (porte-parole du M’PEP).
- Filière 3 : Le travail social aux prises avec les partenariats publics privés
Avec Bernard Foucher (directeur d’un établissement social).
- Filière 4 : Qu’est-ce que les Assises du communisme ?
Avec Un représentant des Rouges Vifs des Bouches-du-Rhône, Marie-Christine Burricand (réseau Faire Vivre le PCF), Bernard Trannoy (PCF Bassin d’Arcachon) et Georges Gastaud (secrétaire national du PRCF).
19h30 : REPAS
20h30 : ateliers pratiques réservés aux adhérents du M’PEP
- Naviguer sur le site Internet et l’Intranet du M’PEP.
- Les listes électroniques du M’PEP.
Avec Valérie Coignard (webmestre du M’PEP) et Cyril Vergnac (groupe informatique du M’PEP).
SAMEDI 2 NOVEMBRE
09h00-11h00
- Filière 2 : La sortie de l’euro et la fermeture définitive du marché obligataire
Avec Jacques Nikonoff (porte-parole du M’PEP).
- Filière 3 : Euro-régions : projet européen en bonne voie : les exemples de Notre-Dame-des-Landes et du Tunnel Lyon-Turin
Avec Michel Marchand (chercheur à l’IFREMER), Danielle Goussot (membre du Bureau national du M’PEP), Michèle Dessenne (porte-parole du M’PEP).
- Filière 4 : Péril sur la langue française
Avec Georges Gastaud (président du Collectif Unitaire Républicain pour la Résistance, l’Initiative et l’Émancipation Linguistique – COURRIEL).11h30-13h00
- Filière 2 : Quelle place pour la jeunesse ?
Avec Clément Martinelli et Florent Moussour (jeunes du M’PEP).
- Filière 3 : Le pacte transatlantique : au service de l’impérialisme étatsunien
Avec Jacques Nikonoff (porte-parole du M’PEP).
- Filière 5 : Les grands enjeux de l’agriculture
Avec Gérard Le Puill (journaliste à l’Humanité).
13h00 : REPAS
14h30-17h30
- Filière 1 : Le programme du M’PEP : les grandes mesures
Avec Jacques Nikonoff (porte-parole du M’PEP).
19h00 : REPAS
20h30 : Débat public à Limoges, salle Blanqui (près de la Mairie) : Construire un nouveau programme de la résistance
Présidé par Michèle Dessenne (porte-parole du M’PEP), avec Pierre Pranchère (résistant FTP, ancien député), Georges Gastaud(secrétaire national du PRCF), Jean-Luc Pujo (président des Clubs Penser la France), un représentant de l’Association républicaine des anciens combattants), Clément Martinelli et Florent Moussour (jeunes du M’PEP), Jacques Nikonoff et Gilles Amiel de Ménard (porte-parole du M’PEP).SOURCE ET INSCRIPTION :