Elus & Maires

2023 : "Situation géopolitique, bataille sociale et syndicale" Par Georges GASTAUD

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"2023 Situation géopolitique, bataille sociale et syndicale, enjeux et moyens

de mobilisation politique : Georges Gastaud répond aux questions d’Initiative

Communiste"

Directeur politique d’Initiative Communiste, Georges Gastaud commente l’actualité sociopolitique – 9 janvier 2023

Initiative Communiste – Comment apprécies-tu l’évolution de la situation géopolitique ?

Georges Gastaud : J’aimerais affirmer le contraire, mais la tendance est à l’embrasement hyper-dangereux de la situation militaire continentale et mondiale à l’initiative des faucons américains et de leurs vassaux européens, Macron en tête. Les « Verts » allemands et français jouent un rôle archi-néfaste dans l’exacerbation des tensions. Je ne commenterai pas la situation militaire sur le terrain où, semble-t-il, après d’indéniables revers russes face à une « armée ukrainienne » qui sert d’habillage jaune et bleu à l’UE-OTAN tout entière, les Russes semblent avoir repris un certain avantage.

Je dirai d’abord le mépris que doit susciter le comportement des « journalistes » des médias français, particulièrement de ceux du « service public » de l’audiovisuel dont la russophobie et la complaisance sans limites à l’égard du pouvoir corrompu et pronazi du fantoche Zelensky rappellent le bourrage de crâne qui accompagna, des deux côtés, la Première Guerre Mondiale : le jour venu, ces « journalistes » sans honneur qui relaient n’importe quel bobard des services de communication de l’Armée ukro-atlantiste, seront la risée des historiens.

Je note ensuite que, délibérément, les USA et leurs petits suiveurs européens, jouent méthodiquement l’exacerbation des tensions avec, en toile de fond, la marche revendiquée vers ce qu’ils appelaient eux-mêmes, bien avant l’entrée des Russes en Ukraine, un « conflit général de haute intensité » : en clair, vers la troisième guerre mondiale. Systémiquement, les USA, et derrière eux le bloc euro-atlantique en formation et l’UE en passe de se muer en « Etat fédéral européen », ne peuvent tolérer le « multilatéralisme » qu’implique la montée en puissance de la Russie et surtout, l’essor économique fulgurant de l’Inde et de la Chine : en effet, le capitalisme-impérialisme globalitaire qui a précédé, accompagné et suivi la contre-révolution anticommuniste en URSS (années 1990) repose structurellement sur l’hégémonie écrasante des USA, sur le destructif dollar inconvertible, sur le pillage permanent de la planète par les monopoles capitalistes principalement occidentaux et sur le socle militaire obligé de tout cela : l’US Army détentrice de 80% de l’armement mondial. A l’heure où je vous réponds, un porte-avions US de 100 000 tonnes mouille près de Marseille à l’invitation de Macron, que l’armée française, qui par ailleurs se déleste de ses armes les plus modernes pour fournir les mafieux ukrainiens, participe à de très importantes manœuvres d’intimidation et de préparation à la guerre continentale intitulées ORION dans le cadre et sous la direction indiscutée de l’OTAN.

Par ailleurs, Macron fait désormais livrer des chars à Zelensky, entraînant dans son sillage va-t-en-guerre un Olaf Scholz jusqu’ici un peu moins pressé que l’autre d’attiser les braises et de détruire l’avenir des relations germano-russes indispensables à l’industrie d’outre-Rhin. Pour autant les budgets militaires explosent, l’Allemagne capitaliste décomplexée se dote des moyens de redevenir la première puissance militaire européenne au détriment du concurrent français qui, dans l’affaire ukrainienne, choisit une forme de fuite en avant suicidaire après avoir initialement feint de jouer l’apaisement. Ajoutons que la voie diplomatique a carrément été sabotée puisque les menteurs internationaux Merkel et Hollande se sont successivement vantés récemment d’avoir garanti internationalement les Accords de Minsk, comme des rideaux de fumée destinés à lanterner la Russie et à permettre à l’Ukraine de s’armer pour, le jour venu, tenter de reconquérir la Crimée (un territoire 100% russe et russophone !). Qui croira désormais les gouvernements français et allemand après de tels aveux criminels et autosatisfaits ? Ajoutons que Macron n’a, mais qui en doutait ? – aucun point d’honneur national. Car il cède tout cela aux USA alors que la France a tout à perdre dans la contagion continentale du conflit russo-ukrainien et que, par ailleurs, les USA viennent d’adopter un programme protectionniste sans précédent qui est manifestement destiné à ruiner l’économie productive des « alliés » européens…

Enfin, si l’on examine une carte du monde, on voit que, pour tenter de déstabiliser la Russie et d’isoler la Chine, la Coalition atlantico-nippone roule dangereusement ses mécaniques militaristes de la Lettonie au Donbass, de l’Indopacifique à la Péninsule coréenne sans négliger, ni le détroit de Taiwan, ni la Mer de Chine (où s’en va croiser la Marine française !), ni la Syrie – que le vassal israélien de Washington vient encore de bombarder en dépit du droit des gens – ni… les côtes provençales. Avec l’aide du Kosovo, cet Etat fantoche mafieux dont les Occidentaux ont reconnu l’auto-proclamation en dépeçant le territoire serbe et en violant la Charte de l’ONU, l’UE atlantique relance même en douce les provocations contre Belgrade jugée culturellement et diplomatiquement  trop proche des Russes!

Sur le plan psychologique et idéologique, c’est un feu roulant d’artillerie russophobe et antisoviétique auquel on assiste dans le but de préparer les esprits à la croisade générale antirusse (et antichinoise) : il y eut d’abord la Résolution quasi-unanime du « Parlement » européen, qui en septembre 2018, a à la fois criminalisé le communisme historique et banalisé le nazisme en plaçant sur un pied d’égalité le Troisième Reich génocidaire et son principal vainqueur militaire, l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques. Cette même résolution a invité à demi-mots les Etats-membres de l’UE à interdire « les emblèmes du communisme totalitaire », en clair, ce drapeau rouge frappé des outils ouvrier et paysan qu’a opportunément et fort courageusement abandonné le Parti « communiste » français. Ont suivi en cascade une Résolution du Bundestag et un nouveau vote du Parlement européen belliciste, fascisant et ultraréactionnaire : son objet est de qualifier de « génocide stalinien » la famine ukrainienne de 1930 : or cette famine, qui fut la dernière d’une longue suite de disettes qui accablait depuis toujours la Russie tsariste et ex-tsariste, n’était en rien un génocide, c’est-à-dire un crime intentionnel ciblant une population particulière, ainsi que l’a prouvé la recherche historique ; mais qu’importe la vérité historique puisque l’essentiel est de « prouver » que l’URSS, donc la Russie qui en est l’héritière juridique, aurait été génocidaire autant que l’Allemagne nazie et bien avant cette dernière : moyen indirect de légitimer pour demain, pour aujourd’hui et pour hier le Drang nach Osten1 de l’impérialisme germano-européen. Pour un peu, on va bientôt nous expliquer que l’invasion hitlérienne de l’URSS était indispensable pour sauver les populations ukrainiennes de la famine. Il ne faudrait pas s’en étonner car, comme disait un humoriste qui n’est pourtant pas Zelensky, « quand les bornes sont franchies, il n’y a plus de limites… ».

Bref, comme le PRCF, en cela plus clairvoyant et anticipateur que tant d’organisations d’ « extrême gauche » l’a toujours indiqué, la marche à la guerre mondiale et la réhabilitation concomitante de l’impérialisme germano-européen (pour l’instant encore sous tutelle américaine…) s’accompagne logiquement d’une entreprise de banalisation rampante des nazis, franquistes, mussoliniens et autres pétainistes (Zemmour !), à quoi s’ajoute à l’Est l’interdiction des véritables partis communistes qui, contrairement à die Linke en Allemagne ou au PCF en France, n’ont pas opportunément « largué » Lénine et l’emblème ouvrier et paysan ! Comment s’étonner dès lors qu’une nostalgique du Duce, la néofasciste Giorgia Melloni, gouverne désormais l’Italie, ou que l’extrême droite pulvérise à Stockholm l’image du sacro-saint « modèle suédois », quand l’UE-OTAN ferme les yeux sur le fait que Kiev encense Stepan Bandera, le supplétif de la Wehrmacht qui massacra des centaines de milliers de juifs, de communistes ukrainiens, de Russes… et de Polonais. La chose est devenue si indéniable qu’elle a fini par susciter les protestations officielles de Varsovie auprès de son sulfureux « allié » ukrainien !

J’en viens au plus grave : si, en France, Macron peut se permettre ce qu’il fait en Ukraine en compromettant gravement notre pays, si Ursula von der Leyen aiguillonnée par la va-t-en-guerre Annelore Baerbock (la ministre des Affaires étrangères « Verte » de la RFA) peut, en piétinant les traités européens, se conduire en cheffe de guerre de l’ « Etat fédéral européen », c’est parce qu’elle exploite à fond la trahison de presque toute la gauche établie. Pas seulement celle des Verts (-de-gris ?) et de la social-démocratie, du SPD au PS français arrimé à l’illuminé belliciste Glucksmann : mais à cela, on est habitué depuis longtemps puisque le vote des crédits de guerre par la SFIO, le Labour Party, les mencheviks russes et le SPD date d’août 1914… Plus gravement encore, l’eurodéputée « insoumise » Manon Aubry a voté la résolution européenne qualifiant l’URSS de puissance génocidaire (ce qui signifie à terme l’interdiction des organisations qui refuseront d’amalgamer l’URSS au Troisième Reich) tandis qu’au Parlement français, les « insoumis » se sont abstenus le 30 novembre à propos de la résolution macroniste justifiant la co-belligérance de la France dans le conflit ukrainien par l’envoi à Kiev d’armes lourdes ; du reste, le PCF « identitaire » de Roussel a voté cette résolution qui est du même niveau de gravité que le fut celle des crédits de guerre de 1914 par la SFIO. Il faut le dire clairement à ceux des adhérents « marxistes-léninistes » du « PCF » qui font comme si ce vote n’était qu’« un vote de plus » à digérer (plus les couleuvres grossissent et deviennent des anacondas, plus se dilate le gosier de certains!), il s’agit très évidemment d’un point de non-retour dans la déchéance historique de ce parti qui n’a désormais plus rien de communiste, ni même d’anti-impérialiste, voire de simplement patriote (car l’euro-atlantisme de Macron applaudi par Roussel et Chassaigne ne peut qu’attirer préférentiellement, le jour venu, la foudre russe sur notre pays !).

Désormais, le discours hors-sol appelant à « remettre le PCF sur les rails de la lutte des classes » est aussi privé de base objective, fût-elle résiduelle, que l’eût été celui de militants marxistes qui eussent appelé en 1915 à « réorienter la SFIO dans le sens révolutionnaire » : le PCF, sinon la totalité de ses militants, a définitivement changé de camp sur le sujet le plus décisif qui soit et il convient de rappeler le mot de Lénine disant aux militants bolcheviks désireux de rester à toute force au vieux POSDR (le vieux Parti ouvrier social-démocrate de Russie, qui était formellement commun aux bolcheviks et aux bolcheviks) : « il faut tomber la chemise sale, camarades, l’heure est venue de passer une chemise propre ! ». C’est ce que firent en France, comme on sait, les délégués du Congrès de Tours en rompant enfin, et dans la douleur, avec la SFIO déshonorée et c’est cela, que signifie de nos jours rester fidèle au P.C.F.-S.F.Initiative Communiste fondé au Congrès de Tours.

Cela dit, tout n’est pas perdu pour ceux qui veulent sauver la paix mondiale dont le naufrage porterait à notre époque la probabilité d’un anéantissement de l’humanité, et en tout cas de la France, dont la force de frappe faisant désormais partie directement du jeu de cartes géopolitique américain, risque moins désormais de dissuader l’ennemi désigné que, une fois franchi un certain seuil de provocation macroniste, de faire de notre patrie une cible nucléaire préférentielle si les choses dégénèrent totalement à l’échelle continentale. D’autant que, rappelons-le, la Russie n’est plus dirigée par de vieux communistes prudents avant tout soucieux de préserver l’humanité d’une guerre mondiale, comme c’était encore le cas sous Brejnev ou sous Andropov, mais par un contre-révolutionnaire assumé qui déclare sans ambages qu’une humanité sans la Russie est sans intérêt. Faut-il rappeler au Tartarin élyséen, qui vient de subir la déconfiture qu’on sait au Mali, que l’armée russe possède désormais des missiles hypersoniques totalement inarrêtables…

Par conséquent, l’arrogance belliciste de Macron et des faux hommes de gauche, semi-insoumis et autres pseudo-députés communistes qui lui filent le train, devient suicidaire pour notre pays. Nous le disons, non pas en zélateurs de Poutine, car c’est le drapeau rouge de Stalingrad que nous honorons à côté du drapeau de l’Ukraine soviétique et de l’étendard tricolore qui triompha à Fleurus, mais en serviteurs de la paix, de l’humanité et de la continuité physique et morale de notre pays. Moins que jamais les vrais patriotes ne sont aujourd’hui ceux qui se vautrent dans l’union sacrée derrière le Maître étatsunien allié aux néonazis ukrainiens. D’autres viennent de s’honorer en le rappelant, en particulier Pierre de Gaulle, le petit-fils du Général qui expulsa les troupes américaines de notre sol en 1966 !

Pouvons-nous encore stopper cette course à l’abîme ? La réponse est oui, et pas seulement en vertu de la devise « pessimisme de l’intelligence, optimisme de la volonté ! » chère à Romain Rolland. Constatons d’abord ceci : indépendamment de ces forces parlementaires idéologiquement déboussolées, euro-vassalisées et non représentatives de l’état d’esprit populaire, l’opinion publique est bien moins monolithique que ne le laissent croire nos médias bellicistes de droite et de « gôche » :

  • Et c’est le Pape François qui, à plusieurs reprises, s’est attiré l’ire des atlantistes en appelant à la désescalade en Ukraine ;
  • Et c’est le « traqueur de nazis » bien connu Serge Klarsfeld qui, par ailleurs aveugle, hélas, aux crimes du gouvernement raciste israélien contre les Palestiniens, n’en a pas moins mis en garde contre un régime ukrainien dangereux pour tous les juifs du monde de par sa réhabilitation scandaleuse du pogromiste ukrainien Bandera.
  • Et c’est Ségolène Royal qui, sans cesser de s’affirmer européiste, a bravé les médias bouffeurs de Russes en appelant Macron à cesser les livraisons d’armes lourdes et à encourager aux négociations.
  • Dans la mouvance LR, des hommes comme Luc Ferry, Henri Guaino (ex-conseiller de Sarkozy) ou comme le maire souverainiste de Chantilly Jacques Myard, ont aussi crié casse-cou.
  • Sur un autre plan, un député LFI par ailleurs membre du POI (opposé à l’UE bien que trotskiste), a, seul sauvé l’honneur de la gauche parlementaire en votant contre la résolution belliciste du 30 novembre qu’ont approuvée Chassaigne et Roussel tandis que les députés LFI, un peu moins indécents, se réfugiaient dans l’abstention.

Enfin nous avons tous entendu la parole très écoutée du petit-fils du Général de Gaulle appelant Macron, dans la continuité des positions multilatéralistes avant la lettre que porta jadis le Général, à prendre ses distances avec l’OTAN, à tendre la main à la Russie, à jouer un rôle de faiseur de paix et à défendre à la fois la paix mondiale et l’indépendance de la nation française. A l’heure où se trame une grande revanche impérialiste mondiale contre l’impardonnable Russie de l’Octobre rouge et du Stalingrad antifasciste, ne cessons jamais de jeter à la face des russophobes et des antisoviétiques à retardement la parole loyale proférée par Charles de Gaulle en 1944 lors de sa visite d’Etat au Maréchal Staline : « les Français savent que la Russie soviétique a joué le rôle principal dans leur libération » ! Et que l’on sache, de Gaulle n’est pas plus devenu communiste que le PCF de Waldeck Rochet ne se convertira au gaullisme quand il saluera publiquement, en 1966, la politique étrangère non alignée du général !

La mention de toutes ces déclarations n’annule donc pas les divergences plus ou moins grandes, voire colossales, qui opposent le PRCF à ces personnalités du reste très diverses. Simplement, les marxistes sérieux se souviennent qu’au début des années 1920, Lénine appelait Tchitcherine et les autres négociateurs soviétiques de la Conférence de Locarno à ne pas traiter la bourgeoisie, fût-elle impérialiste, comme un bloc compact. Il convenait alors d’isoler les super-bellicistes Clémenceau, Churchill, etc. en traitant la « bourgeoisie pacifiste », dans laquelle Lénine rangeait par ex. Aristide Briand, comme une compagne de route « si hésitante, si inconséquente, provisoire et chancelante qu’elle fût ». Avis à ceux qui ne confondent pas l’impuissant purisme petit-bourgeois avec l’esprit offensif et pratique du bolchevisme dont le premier acte politique succédant au 7 novembre 2017 fut le grandiose Décret sur la Paix qui porta l’estocade, sinon le coup de grâce, à la première guerre mondiale exterminatrice !

Surtout, il convient d’ajuster à notre époque le mot d’ordre de Lénine appelant, dès 1914 et dans les termes propres à cette époque, à « transformer la guerre impérialiste mondiale en guerre civile du prolétariat contre sa propre bourgeoisie ». Le principal rempart de la paix n’est évidemment pas la « bourgeoisie pacifiste », même s’il serait infantile d’ignorer leur apport : en réalité, le « principe Espérance » demeure avant tout le prolétariat international. En effet, la guerre de classes des capitalistes, qui fait rage contre les salaires et les acquis sociaux à l’intérieur de chaque pays occidental déjà de fait « co-belligérant » en Ukraine, est la continuation directe à l’interne de la guerre impérialiste à l’extérieur. Et cette guerre de classes qui raidit les attaques contre les salaires et les acquis tout en attisant une inflation insupportable fait déjà boomerang contre les chefs de file du monde capitaliste.

Aux Etats-Unis, le mot « socialisme » n’effraie plus la jeunesse et l’on a assisté récemment à des grèves sans précédent dans les chemins de fer, chez John Deer ou Amazon.

En Grande-Bretagne, malgré la législation antigrève héritée de Thatcher et Blair, les militants de classe, quelquefois marxistes-léninistes, qui dirigent les syndicats des transports, soutiennent un bras de fer impressionnant contre les gouvernements conservateurs successifs depuis le mois d’août dernier.

En France, le soulèvement plébéien des Gilets jaunes peut parfaitement rebondir, et malgré le jaune tout court Laurent Berger, les luttes pour les salaires, pour les services publics (hospitaliers, enseignants, EDF, SNCF…), contre la énième contre-réforme des retraites, contre la casse des indemnités chômage, etc., peuvent encore « coaguler » ; d’autant que nul n’a oublié l’offensive de classe des ouvriers raffineurs conduits par la fédération de la CGT-Chimie. Pour la première fois en outre depuis des décennies, le futur congrès CGT verra s’affronter programme contre programme une représentante du paralysant « sociétal-réformisme » européiste intronisée par la direction Martinez en faillite, et le combatif représentant de la CGT de classe qu’est Olivier Mateu, le secrétaire de l’UD des Bouches-du-Rhône.

Et n’oublions pas, si l’on sort un peu d’Europe, que c’est en 2022 qu’ont eu lieu, à contre-courant de l’insane discours annonçant la « mort de la lutte des classes », les plus grandes grèves de l’histoire : elles ont eu lieu en Inde où par dizaines de millions, les ouvriers et les paysans soutenus par les communistes, et parmi eux de nombreuses femmes, ont bloqué Dehli et défié l’autocrate Narendra Modi. En un mot, la paix n’est pas que rouge, et ce serait une erreur sectaire que d’en traiter uniquement « entre communistes », mais il n’en est pas moins vrai que son noyau principal est prolétarien, et qu’il ne demande qu’à rougir fortement quand la marée de la contre-révolution aura fini de tourner !

Politiquement, il faut aussi noter les vives réactions de la jeunesse tchèque, qui défile contre la « dictature européenne », pour la levée des sanctions antirusses, contre l’envol des prix de l’énergie accablant la population, etc.. Est également encourageante la montée au créneau de la paix d’une partie de la gauche allemande réellement pacifiste encouragée par les propos de Sara Wagenknecht et d’Oskar Lafontaine et surtout, par le combat souterrain des marxistes-léninistes d’Allemagne.

Il faut aussi garder à l’esprit qu’en Russie, la population regrette massivement l’URSS, cet ex-rempart de la paix mondiale, de l’entente civile entre les peuples soviétiques et de la sécurité d’existence pour tous les travailleurs russes : du reste, le PCFR est la première force d’opposition à Poutine, ce que cachent nos médias qui n’ont d’yeux que pour l’opposition de droite, c’est-à-dire pour la cinquième colonne des USA instigateurs de « révolutions orange ».

En Amérique latine, Cuba, le Venezuela (où cependant le harcèlement anti-PCV affaiblit, hélas, la gauche patriotique), la Bolivie résistent à la subversion impérialiste tandis qu’un esprit de rébellion se propage à toute l’Afrique francophone à l’encontre de cette Françafrique néocoloniale qui pille l’Afrique tout en détruisant la « France sans fric » des prolétaires et qu’est livré au tout-anglais aliénant notre bien commun, la langue française : gardons à l’esprit la parole hautement dialectique, et nullement antifrançaise sur le fond, de l’émissaire malien à l’ONU dénonçant le gouvernement Macron comme « antifrançais et traître aux Lumières ». 

Enfin, sous la conduite du Parti communiste dont le récent congrès a eu un retentissement mondial, la Chine défend son unité territoriale malgré les provocations de Pelosi à propos de Taiwan tandis que la Corée populaire réaffirme sa capacité de riposte autonome aux provocations du trio agressif formé par Washington, par le brutal gouvernement de Séoul et par un Japon en plein réarmement dont l’ex-Premier ministre récemment décédé Shinzo Abé affichait son négationnisme abject à propos des crimes de guerres énormes commis par le Japon impérial en Chine et en Corée.

Bref, derrière l’infernal tapage russophobe, anti-cubain, antisoviétique, anticommuniste, sinophobe et exterministe en un mot, tant il mène objectivement à l’entre-extermination sans reste de l’humanité, d’autres braises rougeoient qui ne sont celles ni la guerre impérialiste ni de l’euro-fascisation : il s’agit des braises de la renaissance prolétarienne internationale propices à la relance marxiste-léniniste du Mouvement communiste international et à celle, déjà bien engagée, du syndicalisme de classe incarné par la FSM, ce point d’appui international solide pour relancer le syndicalisme de lutte dans notre pays.

N’oublions pas non plus ce nombre grandissant de citoyens qui ne supportent plus le lavage de cerveau des médias et qui cherchent obstinément à produire et à partager de nouvelles lumières à une époque où, malgré la réaction apparemment triomphante, la science continue de produire des avancées enthousiasmantes tandis que convergent à nouveau objectivement, par-delà tous les dogmatismes et tous les révisionnismes, la pensée scientifique d’avant-garde et le « grand rebond » en cours de la dialectique matérialiste.

Une époque aussi où l’irrépressible mouvement international des femmes, s’il sait s’unir au prolétariat et à la défense anti-impérialiste de la paix comme y invitait Clara Zetkin, s’il parvient aussi à briser le carcan diviseur du pseudo féminisme bourgeois, peut devenir, à côté du grand sursaut environnemental de la jeunesse s’émancipant du bellicisme Vert, l’un des courants fondamentaux de ce que j’appellerai la contre-contre-révolution mondiale ; et par là même, l’authentique « bio-carburant » de ce socialisme-communisme de nouvelle génération sans lequel l’humanité ne parviendra pas à résoudre la crise environnementale et sociale globale léguée par le capitalisme-impérialisme exterministe et pourrissant.

En résumé, les deux « conflits de haute intensité » qui peuvent couper court au « conflit de haute intensité » exterminateur que fomente l’oligarchie sont et demeurent les conflits hautement salutaires opposant le Capital au Travail et les Peuples en lutte à l’impérialisme.

Initiative Communiste – Comment selon toi, qui fus aussi durant des décennies un syndicaliste de lutte, la situation sociopolitique française se profile-t-elle à la veille d’un possible affrontement de classes sur les retraites » ?

Georges Gastaud : – Appelons un chat un chat : à l’issue de décennies de « construction » européenne précipitée par Maëstricht (1992), notre pays est entré dans la voie pure et simple du délabrement. Des hôpitaux mis hors d’état de soigner par une accumulation criminelle de directives européennes et de contre-réformes sarko-hollando-macronistes (désormais, des enfants meurent de bronchiolite faute de soins appropriés !), une Education nationale ravagée depuis des décennies par les Jospin, Fillon, Chatel, Vallaud-Belkacem, Blanquer, et dont les performances en matière d’enseignement des maths et du français sont devenues au fil des ans tragiquement insuffisantes, une armée française soumise à l’OTAN et dont les armes, y compris les balles et les fusils, sont massivement importées, une EDF jadis performante et socialement exemplaire et qui doit maintenant importer du courant de RFA, une langue française tellement malmenée que Macron s’est vu décerner le « Prix de la Carpette anglaise », une justice débordée et des prisons surpeuplées, un pays se réclamant de Pasteur qui n’est même plus capable de produire du doliprane, une SNCF, jadis modèle de ponctualité et dont les trains partent et arrivent désormais quand ils peuvent, qu’est-ce qui marche bien désormais dans notre pays en route vers l’« Etat fédéral européen » qu’appellent de leurs vœux Scholz et Macron en violation du Non français à la constitution européenne, c’est une énorme crise existentielle que vit notre pays dont l’oligarchie détruit méthodiquement les fondamentaux républicains hérités de la Révolution française, des lois laïques de 1905 et du CNR. Plus concrètement encore, nous voici dans un pays relativement riche, 6ème puissance économique mondiale, où les dividendes du CAC 40 ont bondi de 30% sur un an pendant que la masse des Français ouvriers, employés, auto-entrepreneurs, petits paysans, galère. Parmi eux, et il n’y a aucun misérabilisme à le constater, certains ne mangent plus à leur faim, ne peuvent pas se loger récemment, vivent mal leur travail, n’ont plus de médecin traitant, avec à la clé une instabilité angoissante au niveau de la vie familiale et des ressentis subjectifs…

Cette crise de plus en plus globale ne parvient cependant pas à trouver encore pour l’instant une traduction politique positive tant notre pays est devenu celui de la contrefaçon politique : les LR fanatiquement atlantistes y sont aussi peu « gaullistes » que Macron n’est « centriste », que le PS belliciste n’est jaurésien et que ne sont écologistes les « Verts » qui poussent à l’escalade à l’Est sans souci de ce qui suivrait, humainement et climatiquement, une escalade nucléaire de la guerre entre la Russie et l’UE-OTAN. Et que dire de cette syndicaliste « de classe » Marie Buisson qui combat davantage la Chine populaire que l’UE du capital ? Certes, on peut concevoir qu’avec tout ce brouillage idéologique, le peuple de France peine à trouver son chemin vers le redressement du pays et la sauvegarde de la paix mondiale. Et cela montre clairement qu’une classe ouvrière privée de son parti communiste d’avant-garde, c’est-à-dire de sa boussole marxiste-léniniste, est la proie facile des semeurs de désorientation et de défaite ?

L’heure n’est pourtant pas aux lamentations. Voici un an déjà, le PRCF annonçait qu’approchait l’heure d’une « grande explication » entre le peuple travailleur et l’oligarchie destructrice du pays. Or que constatons-nous aujourd’hui ?

D’ores et déjà, le briseur de grèves Laurent Berger, qui préside à la fois la CFDT et la Confédération Européenne des Syndicats, et sur lequel Macron comptait jusqu’ici pour mettre en scène son « dialogue social » bidon, peine à « vendre » à ses propres adhérents, pourtant ultra-patients, la contre-réforme du chômage, le refus global de réindexer les salaires plombés par l’inflation, mais aussi la contre-réforme des pensions qui enterrerait les retraites par répartition sous prétexte de les sauver. A nouveau, redisons-le, les Gilets jaunes descendent dans la rue et c’est le rôle des militants d’avant-garde que se doivent d’être les communistes que d’agir à leurs côtés pour les aider à trouver une issue gagnante à leur juste révolte. En novembre, les travailleurs des raffineries et d’EDF, dont les directions fédérales CGT se réclament du syndicalisme de classe, ont montré que la classe ouvrière a la force, si elle entre avec détermination dans la grève reconductible sans crainte de bloquer le profit capitaliste, d’obtenir des augmentations et de frapper durement le système d’exploitation.

D’ores et déjà, face à la contre-réforme des retraites que pilotent en longue durée les Accords européens de Barcelone, nombre de syndicalistes comprennent qu’il faut refuser à 100% le projet Macron/LR, revendiquer le retour de la retraite à 60 ans et exiger la suspension sine die et le retrait de l’ensemble des contre-réformes maastrichtiennes qui détruisent l’industrie nationale (fusions capitalistes transnationales dans l’automobile notamment), qui dépècent EDF ou la SNCF, qui affaiblissent les statuts publics et transforment les conventions collectives en faux semblants ; bref à partir des luttes de chaque secteur, il faut œuvrer à construire le tous ensemble en même temps des travailleurs et de la jeunesse. Et il faut le faire sans s’isoler des petits entrepreneurs souvent à la peine (boulangers ou petits paysans par ex.) et en cherchant les convergences entre public et privé, actifs, chômeurs et retraités, Français et immigrés, hommes et femmes. Donc sans tomber dans le piège des divisions « sociétales » qui servent surtout à paralyser le mouvement populaire. Non les travailleurs immigrés ne sont pas la cause du délabrement français qu’ils subissent au premier chef, non l’interdiction de la corrida n’est pas la priorité que devraient porter des députés LFI proches du peuple, oui, il est stupide que des militants épris de paix et de progrès social « fassent la grève du militantisme » pour régler leurs comptes avec la direction de leur mouvement politique. Au contraire, des slogans clairs doivent émerger très vite pour lier la défense du progrès social à celle de la paix et de l’indépendance nationale. Par exemple « l’argent pour les salaires, pas pour la guerre ! », comme le proclament les affiches du PRCF.

Oui, on doit être offensif dans la période qui vient. Redisons que pour la première fois depuis des décennies, un dirigeant cégétiste estimé se réclamant du combat de classe et proche de la Fédération syndicale mondiale (FSM), le camarade Olivier Mateu de l’UD-CGT des Bouches-du-Rhône, propose une ligne et des formes d’action offensives à un congrès CGT et, aucun militant désireux de remettre le Travail à l’offensive ne peut regarder avec indifférence cet évènement majeur pour le camp des travailleurs, alors qu’à l’inverse, les médias d’Etat et patronaux ne se gênent pas pour encenser Berger et tous ceux qui voudraient que la CGT, l’un des ultimes remparts du monde du travail, finisse par être totalement satellisée par la CFDT au nom d’une stratégie euro-alignée qui nous mène de défaite en déroute depuis 1995. Car l’indépendance syndicale, ce n’est pas l’indépendance par rapport aux secteurs combatifs qui portent l’avenir de tous, ce n’est pas la coupure paralysante entre le combat revendicatif immédiat et la perspective nullement utopique d’en finir avec l’exploitation capitaliste, l’indépendance syndicale, c’est d’abord l’indépendance par rapport au MEDEF, c’est l’indépendance par rapport au gouvernement Macron, c’est l’indépendance par rapport à une UE asservie à l’OTAN qui mène à la catastrophe globale sur tous les terrains.

Initiative Communiste – Dans ces conditions de plus en plus tendues internationalement et nationalement, quel est le rôle des militants franchement communistes, et plus globalement de toutes celles et de tous ceux qui préfèrent l’esprit de résistance au tropisme d’une nouvelle « collaboration » ?

Georges Gastaud : – Sans faire la moindre « gonflette », la conférence nationale très réussie du PRCF (novembre dernier) a confirmé une percée très intéressante de notre organisation dans la jeunesse (création de la JRCF), dans le dialogue encourageant avec d’autres mouvements se réclamant du léninisme, dans le rapprochement fraternel avec le syndicalisme de classe, dans le travail de formation, dans le rapprochement avec d’importants partis communistes dans le monde. C’est aussi, à la tête du PRCF, l’avènement d’une nouvelle génération que symbolisent Fadi, un marxiste solide qui est aussi homme de terrain et syndicaliste, Gilliatt, un jeune syndicaliste et travailleur des transports, Rachida, dont chacun apprécie le sens de l’organisation et les qualités humaines. Le PRCF porte une ligne claire qu’a validée unanimement la conférence nationale et qui est la seule alternative objective non seulement à l’euro-dissolution belliciste que porte Macron, non seulement à l’euro-xénophobie lepéniste, mais aussi aux mouvements coupés du peuple qui cultivent un sociétal-européisme étranger au combat pour le socialisme. A contre-courant de la doxa, le PRCF a le courage de stigmatiser l’UE-OTAN comme l’ennemi principal de la paix, il condamne l’entreprise paneuropéenne visant à criminaliser l’URSS tout en recyclant les nazis (Ukraine) dans l’union sacrée antirusse, il refuse à la fois la Françafrique en crise et l’euro-destruction de notre pays. C’est pourquoi, dans la tradition du Front populaire et de la Résistance, le PRCF unit l’internationalisme prolétarien et le patriotisme populaire, le drapeau rouge au drapeau tricolore. Travaillant en permanence la théorie et l’analyse marxistes avec Etincelles et Initiative communiste, nous appelons à reconstruire, avec tous ceux qui partageront cet objectif clair, un parti communiste de combat, tout en prônant un rassemblement populaire majoritaire fédérant les couches non oligarchiques autour du combat de la classe travailleuse.

Rien de tout cela n’est négligeable à l’heure où LFI offre le spectacle de ses divisions « sociétales » au sein d’une « NUPES » aspirée dans l’orbe atlantiste et d’un PCF dénaturé dont les ténors parlementaires viennent de cautionner l’escalade pouvant mener à la guerre nucléaire. Il est évident que notre classe ouvrière, que les communistes de France, que les jeunes issus du peuple, que tous les démocrates épris de paix, de progrès social et d’indépendance nationale, de transition écologique et d’égalité homme/femme véritables, ont besoin d’un grand parti communiste combatif pour remettre notre peuple à l’offensive avec un projet clair, reliant le grand passé révolutionnaire de la France au combat pour une humanité renouant avec les Lumières et construisant ce que Robespierre appelait le « bonheur commun ».

Le PRCF ne pourra réaliser cela tout seul, mais il sait que pour reconstruire le parti de combat, l’apport du Pôle est incontournable. Alors, amis lecteurs, ce n’est pas le moment de compter les points en spectateur sceptique en attendant que la marche à la guerre mondiale soit devenue irréversible, que notre pays et notre langue aient définitivement été déconstruits, que l’euro-fascisation ait détruit les libertés démocratiques à coups d’antisoviétisme à retardement. « Si tu ne partages pas le combat, camarade, tu partageras la défaite », disait déjà Brecht avec sagacité dans les années 1930…

Rendez-vous est donc donné aux amis de la paix et du progrès social au métro Stalingrad le 4 février prochain à l’occasion du 80ème anniversaire de cette bataille qui décida du sort de la seconde guerre mondiale et sans laquelle il n’y aurait eu ni CNR, ni libération de notre pays. Qu’y a-t-il de plus actuel en effet que l’exemple vivifiant de cette bataille titanesque qui a lancé aux exterminateurs hitlériens un héroïque « No pasaran ! » victorieux, à l’heure où, de nouveau, il faut défendre sans reculer d’un pas les conquêtes sociales, l’indépendance de la France et les chances de la paix mondiale ?

1 « Ruée vers l’Est », une expression de Hitler pour désigner le projet impérialiste allemand d’expansion vers la Pologne et l’URSS qui se traduisit par l’exécution du « Plan Barbarossa ». Précision d’Initiative Communiste

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