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#VENEZUELA : "Quand #Washington torpille le Venezuela et… la #Colombie" par Maurice Lemoine - 18 mai 2023

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A l’initiative du président colombien Gustavo Petro, une vingtaine de pays se sont réunis le 25 avril en Colombie pour tenter de « contribuer à la reprise du dialogue politique » au Venezuela. Alors que se profile l’élection présidentielle de 2024, les négociations menées au Mexique entre le gouvernement chaviste de Nicolás Maduro et la Plateforme unitaire – l’une des factions de son opposition – sont en effet gelées depuis novembre 2022.

Une telle démarche n’eut pas été possible sans la normalisation menée à bien par Petro, depuis son arrivée à la présidence, avec son voisin vénézuélien. Les relations diplomatiques étaient rompues depuis février 2019, le président Iván Duque ayant agi en allié inconditionnel de l’administration de Donald Trump dans l’entreprise de déstabilisation menée contre la République bolivarienne.

Fort d’un passé au sein de la guérilla du M-19 (1974-1990), Petro, premier président de gauche dans la tragique histoire républicaine de son pays, a une claire notion de ce qu’est l’impérialisme, même s’il ne prononce pas le mot à tout propos. De ce fait, il est à même de juger ce qu’a été l’agression menée depuis Washington, avec l’aide de comparses tels que Duque ou le brésilien Jair Bolsonaro, contre le gouvernement bolivarien. Pour d’aussi évidentes raisons, il a par ailleurs besoin de rapports normalisés avec celui-ci.

Le difficile processus de « paix totale » que Petro tente de mener dans son propre pays jouit en effet de l’appui du Venezuela, l’un des trois pays garants (avec Cuba et la Norvège) des négociations qu’il a entreprises avec (entre autres) l’Armée de libération nationale (ELN), l’une des guérillas historiques encore en activité. Sachant que, de son côté, Caracas a tout intérêt à une fin des conflits armés en Colombie, divers groupes insurgés (dont l’ELN) et/ou narco-criminels agissant à cheval sur la frontière et opérant, avec des conséquences néfastes, en territoire vénézuélien [1].

Autre dimension des relations entre les deux pays : la terrible crise économique provoquée par les mesures coercitives unilatérales (communément appelées « sanctions ») des Etats-Unis contre Caracas a provoqué une forte migration de Vénézuéliens. Principal pays d’accueil du fait des 2219 kilomètres de frontière commune, la Colombie en a reçu de l’ordre de 2,2 millions d’après l’organisme Migración Colombia. Un évident fardeau. L’opération de « retours volontaires » prônée par Pétro ne peut qu’être favorisée par une amélioration de la situation économique au Venezuela. Effective depuis plusieurs mois, cette embellie a déjà eu des effets positifs puisque, constate le président colombien, « les dernières données dont je dispose sont que la direction [des flux de déplacés vénézuéliens] n’est plus du Venezuela vers la Colombie, mais de la Colombie vers le Venezuela ; nous allons examiner cela avec plus de temps pour faire une évaluation approfondie [2] »

Enfin, la réouverture de la frontière allant de pair avec une économie vénézuélienne revigorée ne peut que stimuler une reprise des échanges commerciaux dont l’effondrement a lourdement affecté les deux pays.

Le 23 mars 2023, et pour la troisième fois – la première ayant eu un caractère très spectaculaire par sa portée symbolique et l’excellence manifeste des relations entre les deux hommes –, Petro a rencontré officiellement Nicolás Maduro. C’est avec l’accord de ce dernier qu’il a organisé la conférence du 25 avril, Maduro exprimant, lors d’un programme télévisé, « tout le soutien du Venezuela pour que ce sommet dynamise et relance la lutte de notre pays pour obtenir le respect de sa souveraineté, de son indépendance et la levée définitive de toutes les mesures coercitives unilatérales ». Par ailleurs, et avant même une rencontre de Petro avec Joe Biden, à Washington, le 20 avril 2023, les Etats-Unis avaient confirmé qu’ils ne s’opposeraient pas à cette initiative et qu’ils enverraient même une délégation.

Impliquant fondamentalement la « communauté internationale » et prévue pour se dérouler sans présence de Vénézuéliens, la réunion n’en a pas moins été précédée d’une entrevue de Petro avec une délégation de la Plateforme unitaire, le secteur anti-chaviste qui, sous l’égide du royaume de Norvège, menait les négociations au Mexique jusqu’à leur interruption. Emmenés par leur coordinateur Gerardo Blyde, les opposants n’ont toutefois été reçus que dans la résidence officielle de Hato Grande, située à Sopó, à une cinquantaine de kilomètres de Bogotá, et non au Palais présidentiel. Si figuraient dans la représentation des membres du parti conservateur Primero Justicia (PJ ; Justice d’abord), d’Action démocratique (AD ; supposément social-démocrate) et du parti dit abusivement « de centre-droit » Un Nouveau temps (UNT), aucun représentant du très radical (pour ne pas dire factieux) Volonté populaire (VP) n’avait fait le déplacement [3].

Il s’agissait de fait de la seconde rencontre entre Petro et Blyde. Les deux hommes s’étaient déjà retrouvés à Paris, le 11 novembre 2022, en compagnie du négociateur de Maduro, le président de l’Assemblée nationale Jorge Rodríguez, et des chefs d’Etats français et argentin Emmanuel Macron et Alberto Fernández.

En Colombie, les opposants ont pu exposer au président Petro « la situation difficile » que vivent les Vénézuéliens et « les mesures nécessaires pour sauver la démocratie » grâce à « des élections libres, observables et vérifiables répondant aux normes démocratiques internationales ». Ils ont néanmoins précisé que – après l’avoir longtemps et ardemment soutenue ! – ils laissaient derrière eux « la politique de pression maximale » mise en œuvre par Trump et symbolisée, de janvier 2019 à janvier 2022, par l’Etat parallèle du président autoproclamé Juan Guaido. Par l’intermédiaire de Blyde, ils ont également affirmé applaudir l’initiative de Petro : « Nous croyons que cette réunion est très importante et nous avons l’espoir qu’elle soit couronnée de succès [4] »

Feu vert, donc, et en apparence, bonne volonté, à tous les niveaux.

Ouverture de la Conférence. Se retrouvent au Palais de San Carlos, siège du ministère colombien des Affaires étrangères (et, en son temps, quartier général de Simón Bolívar), trois ministres des Affaires étrangères (Chili, Bolivie, Argentine) ; Celso Amorim, conseiller et homme de confiance du président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva ; Jonathan Finer, adjoint à la Sécurité nationale des Etats Unis et Chris Dodd, conseiller spécial du Département d’Etat pour les Amériques ; Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité ; des ambassadeurs ou diplomates de treize pays [5].

Brillant orateur, le président Petro prononce le discours d’inauguration. « L’Amérique ne peut pas être un espace de sanctions, l’Amérique doit être un espace de libertés et l’Amérique doit être un espace de démocratie », attaque-t-il d’emblée, se plaçant à équidistance des acteurs vénézuéliens et internationaux du conflit. Il revient d’emblée sur une suggestion prononcée dès son arrivée au pouvoir : que le Venezuela réintègre le Système interaméricain des droits de l’Homme (SIDH). L’entité, que Caracas a quittée en 2012, dépend de l’Organisation des Etats américains (OEA), abandonnée elle aussi en 2017 en raison de son ingérence éhontée dans les affaires du pays.

Petro expose ensuite l’idée force qu’il a déjà développée lors de son entretien avec Biden : la mise en œuvre d’un processus à « deux voies » qui avanceraient en parallèle. Soit l’élaboration de garanties pour la prochaine échéance électorale allant de pair avec l’élimination progressive des sanctions unilatérales imposées au Venezuela.

De la rencontre qui a suivi, tenue à huis clos durant tout l’après-midi, peu de détails ont filtré. Dans son intervention devant la presse, le ministre colombien des Affaires étrangères, Álvaro Leyva ne lira qu’un bref communiqué final de 258 mots exprimant les « positions communes » des délégations présentes. En premier lieu, « la nécessité d’établir un calendrier électoral permettant des élections libres, transparentes et avec toutes les garanties pour tous les acteurs vénézuéliens ». En appui à cet objectif initial, une prise en compte des recommandations de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (UE) présente lors des scrutins régionaux et municipaux de novembre 2021. Troisième point : « que les démarches [précédentes] convenues à la satisfaction des parties aillent de pair avec la levée des différentes sanctions ». L’ensemble devant être acquis dans le cadre de négociations reprises à Mexico.

Au-delà de ces préconisations somme toute sans surprises, aucun engagement concret n’a été annoncé. D’après Álvaro Leyva, le président Maduro, les secteurs de l’opposition et la société civile seraient ultérieurement informés des résultats de l’événement « pour évaluation et commentaires ». Les délégations participantes devant être convoquées à court terme, afin d’en suivre les développements.

Le sujet divise évidemment l’opposition vénézuélienne, par définition… divisée. Les partisans du dialogue avec le pouvoir ont soutenu l’initiative de Petro. La droite radicale (vénézuélienne et colombienne) l’accuse de « faire le jeu de la dictature ». C’est évidemment la position de l’inévitable Juan Guaido. Lequel a tenté de profiter de la conférence pour monter l’un de ses habituels « shows ».

Dans les faits, alors que jusque-là il n’était rien, Guaido est désormais moins que rien. Seule son élection à la tête de l’Assemblée nationale (AN), pendant toute l’année 2019, a permis à l’administration Trump de faire de ce parlementaire un supposé Président de la République intérimaire. Depuis les législatives du 6 décembre 2020, boycottées par les radicaux, mais auxquelles a participé l’opposition démocratique, Guaido n’est même plus député. Il n’a pu maintenir ce conte – président de l’« Assemblée nationale 2015 » – que grâce au soutien inconditionnel de la Maison-Blanche – du républicain Trump au démocrate Biden – et du Département d’Etat.

Il se trouve que, fin 2022, ce fictif président intérimaire a demandé à la fictive « AN-2015 » de prolonger son mandat fictif, ainsi que la fictive architecture institutionnelle parallèle, pour une durée fictive d’un an à partir du 5 février 2023. Et que le ciel lui est tombé sur la tête : trois des quatre partis (le G-4) constituant l’opposition radicale – AD, PJ et UNT (désormais G-3) – ont fait sécession. Agissant en sous-main et estimant que Guaido a échoué dans les objectifs qui lui avaient été fixés – renverser Nicolás Maduro –, les Etats-Unis ont en effet modifié leur stratégie. Le 30 décembre, par 72 voix pour, 29 contre et 8 abstentions, Guaido a donc été éjecté par la majorité de ses ex-soutiens « pour cause d’inutilité » [6].

Dans les jours précédant la rencontre de Petro avec Biden, Guaido était déjà monté au créneau contre les propositions du président colombien : « Pour qu’il n’y ait pas de sanctions, nous avons besoin d’une démocratie à 100 %, et le fait que nous ne l’ayons pas est la cause des sanctions. La démocratie se construit avec des actes concrets, pas avec des mots. » L’annonce de la conférence internationale du 25 avril le hérisse : d’abord sur le principe ; ensuite et plus encore parce qu’il n’y a pas été invité. Comme à son habitude, le « rien intérimaire » décide de s’offrir un coup médiatique. Malgré l’interdiction de quitter le territoire vénézuélien – où il est poursuivi par la justice –, il passe clandestinement dans le pays voisin pour perturber le déroulement de l’événement. Il ameute les réseaux sociaux : « Je viens d’arriver en Colombie, comme des millions de Vénézuéliens l’ont fait avant moi, à pied. » Annonce une conférence de presse. Réclame une réunion « avec les délégations internationales présentes ». Prévoit de participer à un sit-in devant le palais de San Carlos où se déroule la conférence.

Guaido a juste oublié un détail. Ce n’est plus son ami Iván Duque qui gouverne la Colombie, mais Gustavo Petro. Il pouvait, à l’époque, entrer dans le pays par les « trochas » [7], sans passer par les postes frontières, accompagné et protégé à l’occasion par des groupes narco-criminels colombiens [8]. Ce temps est révolu. Les services de l’Immigration l’interpellent à Bogotá. Constatent qu’il est entré clandestinement. Ouvrent une procédure administrative. Panique à bord ! Les yankees interviennent, dans le registre « Il faut sauver le soldat Guaido ». Ambassadeur fictif (c’est une manie !) des Etats-Unis au Venezuela, James Story, qui vit à Bogotá – les relations diplomatiques entre Washington et Caracas étant rompues –, remet à son ex-protégé un billet pour la « capitale des ultras », Miami. Le soir même, des fonctionnaires colombiens et deux « agents » états-uniens chargés d’ « assurer sa sécurité » accompagnent Guaido à l’aéroport international El Dorado et s’assurent qu’il monte dans l’avion.

Perdu, lâché de tous côtés, le clown de la politique vénézuélienne arrive le lendemain matin en Foride, d’où il délivre un message qui ne surprendra personne : « Malheureusement, aujourd’hui, je dois dire que la persécution se fait également sentir en Colombie. » On ignore, pour l’heure, s’il a l’intention de réclamer une intervention militaire des Etats-Unis pour déloger Petro.

Fin de cet épisode appartenant au folklore américano-vénézuélien. Retour à la raison et à l’analyse. En effet, si nul ne doute des bonnes intentions du président Petro, les conclusions de la conférence du 25 avril méritent quelques réflexions.

L’insistance de Petro pour que le Venezuela réintègre le Système interaméricain des droits de l’Homme a avant tout pour origine son histoire personnelle. Alors que, maire de Bogotá, il venait d’être destitué en décembre 2013 par le très « uribiste » procureur général Alejandro Ordoñez [9], la Cour interaméricaine des droits de l’Homme (CIDH), lui a donné raison, a condamné l’Etat colombien et a obligé ce dernier à le rétablir dans sa fonction. Ce qui, à quelques années d’intervalle, lui a permis de devenir président de la République, sa mesure de destitution étant à l’époque où elle fut édictée assortie d’une inéligibilité de quinze ans.

Le Venezuela n’a pas forcément une vision aussi positive de l’organisme. Et ce, pour de bonnes raisons. Depuis l’arrivée d’Hugo Chávez au pouvoir en 1999, la CIDH a multiplié les décisions et les rapports particulièrement hostiles à la République bolivarienne. Elle a atteint le summum quand, en avril 2002, Chávez ayant été victime d’un coup d’Etat, elle a, par un courrier de son secrétaire exécutif Santiago Antón, ouvertement reconnu la dictature du patron des patrons Pedro Carmona. C’est le même Chávez qui, le 28 juillet 2012, a annoncé le retrait du Venezuela de la CIDH. Celle-ci venait de condamner le pays suite au jugement d’un poseur de bombe, Raúl José Díaz Peña, sanctionné pour « terrorisme » et de plus en fuite aux Etats-Unis. « Il est regrettable d’en arriver là, mais le Venezuela y a été contraint par les décisions aberrantes et abusives qui ont été prises contre notre pays depuis 10 ans, expliqua alors le ministre des Affaires étrangères Nicolás Maduro. Aucun pays d’Europe ni les Etats-Unis n’accepterait que la CIDH y protège un terroriste. »

Il va de soi que, quelque soit son orientation politique, tout pays épinglé par la CIDH rue dans les brancards, de bonne ou (souvent) de mauvaise foi. Force est toutefois de constater que la Commission s’acharne particulièrement sur les gouvernements progressistes. Cette même année 2012, le président équatorien Rafael Correa lui aussi sonna la charge, ulcéré d’avoir été rappelé à l’ordre pour la lourde condamnation du journaliste Emilio Palacio et du quotidien de droite El Universo. Dans un éditorial, Palacio avait accusé le chef de l’Etat de « crime contre l’Humanité », diffamation que la CIDH considéra comme une « opinion » dans sa dénonciation de l’Etat équatorien pour « violation du droit à la liberté d’expression ». Pris à partie à son tour en mai 2013, le président bolivien Evo Morales demanda ironiquement : « Où se trouve la CIDH face aux cas de tortures et de détentions arbitraires à Guantánamo ? » Approuvée en 1969, entrée en vigueur en 1978, la Convention américaine relative aux droits de l’Homme a été ratifiée ultérieurement par vingt-quatre pays [10] – mais pas par les Etats-Unis ! Qui font pourtant la pluie et le beau temps au sein de la CIDH grâce à leur financement (25,1 % en 2022) [11]. Tout comme ils font la loi au sein de la « maison mère », l’OEA.

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