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AFRIQUE : "Les grands défis de l’Afrique francophone" par Ilyes Zouari (revue Population & Avenir)

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[Article publié par la revue Géopolitique africaine (n°58) et publié sur POLITIQUE-ACTU avec l'aimable autorisation de son auteur]

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Tirée par une double mutation démographique et économique, l’Afrique francophone s’affiche désormais comme l’un de principaux relais de croissance dans le monde. Certaines menaces fragilisent toutefois ce vaste ensemble, qui souffre, par ailleurs, d’une perception encore injustement négative et handicapante.

Une mutation démographique considérable

Depuis le milieu du 20ème siècle, les 25 pays d’Afrique francophone ont connu un formidable essor démographique, passant d’un total de 73 millions d’habitants en 1950 à 370 millions début 2016. Cet ensemble croît à un rythme annuel de 2,5%, désormais essentiellement dû à sa partie subsaharienne (2,8%). S’étendant sur 14 millions de km2 (soit 3,1 fois l’Union européenne - UE - tout entière), il commence donc à compter sur la scène internationale, lui qui dépassait à peine la population de l’Allemagne en 1950 (69 millions).

Par ailleurs, l’Afrique subsaharienne (ASS) francophone a globalement entamé sa transition démographique, puisque seuls 4 des 22 pays de la zone n’ont pas encore connu de baisse de leur natalité depuis 1970 (Niger, Tchad, République centrafricaine, et République démocratique du Congo - RDC). Ailleurs, la baisse est d’environ 20%, et même de près de 40% en Côte d’Ivoire (passée d’un taux de fécondité de 7,9 enfants par femme à 4,9) et à Madagascar (de 7,3 à 4,4).

Toutefois, l’Afrique demeure dans son ensemble un contient relativement peu peuplé, comparée, par exemple, à l’Inde. Celle dernière, qui parvient à nourrir sa population, est plus populeuse alors qu’elle est 6,6 fois moins étendue que l’Afrique hors Sahara. Sur le continent, le Nigéria est un des très rares pays à être assez surpeuplé, avec 210 hab./km2, soit exactement deux fois plus que le Bénin limitrophe. La pression migratoire grandissante en provenance de l’hinterland francophone sera donc accentuée par celle venant du Nigeria, qui pourrait compter une diaspora de 40 millions de personnes dans les pays voisins d’ici 2050, soit 10% de sa population à cette date (taux atteint ou dépassé par de nombreux pays en voie de développement et non surpeuplés). Certains pays de la CEDEAO devraient donc peut-être songer à revoir certaines clauses de leur accords, et en particulier celle relative à la liberté de résidence.    

Un climat des affaires de plus en plus favorable…

Cet essor démographique a permis à l’Afrique francophone d’atteindre une masse critique nécessaire à tout développement économique et industriel. Parallèlement, et au-delà de la stabilité de la majeure partie de l’Afrique francophone (historiquement la plus stable du continent), de l’abondance de ressources naturelles ou encore de l’apparition de nouvelles puissances mondiales qui y investissent, la majorité des pays ont entrepris d’importantes réformes de leur cadre réglementaire et fiscal en vue de faciliter l’entreprenariat et les investissements. Entre les versions 2012 et 2016 du rapport Doing Business (Banque Mondiale), certains pays ont fait un bond spectaculaire à l’image de la Côte d’Ivoire (passée de la 167ème à la 142èmeplace), du Bénin (de la 175ème à la 158ème), de la Guinée (de la 179ème à la 165ème) ou encore du Maroc (de la 94ème à la 75ème). Le Nigéria, première économie africaine, se classe à la 169ème place, et l’Angola, cinquième économie, à la 181ème place.

Par ailleurs, d’importants efforts ont été réalisés en matière de transparence et de bonne gouvernance, comme en témoigne, entre autres, le succès de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) (1). Hors petits États insulaires, cette norme mondiale, lancée en 2002 par Tony Blair et gérée par une structure basée en Norvège, a déjà vu l’adhésion de 11 des 19 pays d’ASS francophone, soit un taux de 58%, comparé à 26% pour les pays subsahariens non francophones (7 pays sur 25).

Ces différentes avancées ont ainsi contribué à ce que l’ASS francophone affiche en moyenne une croissance économique de 5,1% par an sur la période quadriannuelle 2012-2015, et même de 5,6% hors Guinée équatoriale (pays très dépendant des hydrocarbures de par ses faibles superficie et population)(2). Sans tenir compte également de la Guinée-Bissau, lusophone, la zone CFA a connu une croissance annuelle de 5,7%. Pour sa part, l’ASS anglophone (Rwanda et Ethiopie inclus) connaissait un taux annuel de 3,7%. La zone CFA enregistre donc les meilleures performances du continent, épargnée par les graves problèmes d’inflation et d’instabilité monétaire que connaissent bien d’autres pays, et conduisant à de fortes dépréciations de leur monnaie et à une dollarisation poussée de leur économie (d’où une illusion de souveraineté monétaire). Toutefois, il n’est pas certain que le franc CFA demeure un avantage sur le long terme, au fur et à mesure du développement économique - hétérogène - des pays adhérents.    

…accompagné par des politiques actives de diversification

Mais cette embellie économique trouve également sa source dans les programmes de diversification mis en place par de nombreux pays, comme dans le cadre du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), du plan Cameroun Émergence 2035, de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) au Burkina Faso, ou encore du Plan Sénégal émergent (PSE). Ces programmes consistent notamment à amorcer un début d’industrialisation à travers le développement du secteur agricole et des industries agroalimentaires liées, tout en développant des pôles métallurgiques et des industries pétrochimiques afin de mieux tirer profit des ressources naturelles déjà exploitées. Et ce, parfois dans le cadre d’une coopération Sud-Sud, nommant avec le Maroc.(3)

De ce fait, les pays francophones producteurs de pétrole, de gaz et de minerais ont globalement bien résisté à l’effondrement des cours des matières premières, avec une croissance en 2015 de 4,1% pour le Gabon et le Tchad, et de 6,3% pour le Cameroun. Dans le même temps, des pays comme le Nigéria, l’Angola et la Zambie affichent des taux compris entre 3,0% et 3,5%. Cette politique de réduction de la dépendance vis-à-vis des matières premières concerne également l’Algérie, première économie francophone du contient, qui affiche un taux de 4,0% grâce à une croissance hors hydrocarbures de 5,5% (5,6% en 2014), principalement tirée par l’agriculture, là aussi longtemps sacrifiée. Même si les hydrocarbures pèsent encore pour plus de 95% de ses exportations (comme pour l’Angola), leur part a toutefois été ramenée à 27% du PIB (45% en Angola).

Toutefois, le secteur du textile demeure encore assez négligé. La zone CFA représente aujourd’hui 10% des exportations mondiales de coton et pèse pour près de 55% de la production du continent (contre 10% en 1970). Cette culture, ajoutée à la faiblesse du coût de la moins d’œuvre, offre pourtant des perspectives considérables en matière d’industrialisation et d’intégration dans les chaînes de valeur mondiales.

En dépit des performances déjà réalisées, beaucoup reste encore à faire en ASS francophone (taux d’accès à l’assainissement d’env. 20%, taux d’électrification d’env. 35%, taux de bancarisation inférieur à 15% avec 3 agences bancaires pour 100 000 hab. en moyenne…). 16 pays francophones sont encore classés parmi les pays les moins avancés (PMA), sur les 33 pays africains appartenant à cette catégorie. Cependant, le dynamisme démographique, le climat de plus en plus propice aux affaires et les perspectives importantes de croissance (avec un PIB par habitant de seulement 1 100 dollars en moyenne) font que l’ASS francophone attire désormais les différentes puissances économique mondiales.

Une France timide, une Chine conquérante… et une Europe trop libre-échangiste

Néanmoins, la diversification des partenaires économiques se traduit encore principalement par la montée en puissance de la Chine, désormais premier partenaire commercial de l’ASS francophone, assez loin devant la France (dont cette partie du continent ne représentait en 2014 que 1,1% des échanges extérieurs de biens). En 2014, la Chine a fourni 13,6% des importations de cet ensemble et en a absorbé 18,1% des exportations (pour un volume global de 27,9 Mds de dollars), contre respectivement 9,7% et 6,3% pour la France (14,1 Mds de dollars) (4). Suivaient les Etats-Unis (resp. 5,9% et 9,3%, et surtout présents dans les hydrocarbures) et l’Inde (env. 5,6% et 5,1%). En zone CFA, la France faisait légèrement mieux, avec une part de marché de 11,5% (12,4% pour la Chine) et une part dans les exportations de 6,1% (contre 14,9%).  

Par ailleurs, la France est presque totalement absente de certains pays, comme la RDC (premier pays francophone du monde, où elle n’a qu’une part de marché de 3%) et Djibouti, en passe de devenir une plaque tournante du commerce international. En RDC, la position trop dominante de la Chine en tant que débouché commercial (39% des exportations) pourrait, à terme, affecter la souveraineté du pays.

Cependant, la France demeure encore le principal partenaire commercial de l’ensemble Afrique francophone, grâce à sa première place au Maghreb, qui pèse pour 70% de ses échanges avec l’ensemble. Toutefois, elle n’est plus que le second partenaire du Maroc (derrière l’Espagne), et le troisième de l’Algérie (devancée par l’Espagne et l’Italie). Le Maghreb, qui souffre de la faiblesse des échanges entre ses trois pays (< 3% du total), due en bonne partie à la question du Sahara occidental (entité géographique et culturelle montée de toute pièce), s’intéresse lui-même de plus en plus à l’ASS. Le Maroc vient ainsi de détrôner la France en tant que premier investisseur étranger en Côte d’Ivoire, en 2015.

Mais l’Afrique intéresse également l’UE, qui a signé avec la CEDEAO en 2014 un Accord de partenariat économique (APE) visant à instaurer progressivement une zone de libre-échange. Peut-on espérer que cela ne puisse nuire au développement des pays de la région, alors que leur industries sont encore moins avancées que celles de la Tunisie et du Maroc au lendemain de leur indépendance (ces derniers ayant attendu la fin des années 1990 pour négocier de pareils accords) ? D’autant plus que les compensations promises (6 Mds d’euros sur 20 ans) ne représentent que 1 euro par habitant et par an, et que les pays africains n’ont pas encore eu le temps d’investir suffisamment dans le développement des compétences locales. L’ASS francophone devrait s’inspirer des pays du Maghreb, soucieux de préserver leur souveraineté et de garantir le transfert de savoir-faire (notamment, en imposant le plus souvent aux investisseurs étrangers un actionnaire local à part égales ou presque).

Un dynamisme également fragilisé par de trop faibles armées

Alors que la sécurité a toujours été un élément majeur et nécessaire à la réussite de toute politique de développement en cours, les pays de l’ASS continuent d’allouer de très faibles ressources à leurs dépenses militaires. Si la moyenne mondiale en la matière était de 2,3% du PIB en 2014 selon le SIPRI, cette part était inférieure ou égale à 1,5% dans 11 des 19 pays de l’ASS francophone (hors petits Etats insulaires). Au Sahel, seuls se distinguent la Mauritanie (2,9%) et le Tchad (autour de 5%). Ce dernier est d’ailleurs devenu le fer de lance de la lutte anti-terroriste dans l’ensemble de région, aux côtés de la France. Par ailleurs, il a également pris des mesures courageuses visant à éradiquer l’intégrisme religieux, comme l’interdiction du niqab en 2015 (avec le Congo-Brazzaville). Pour sa part, la RDC n’a affecté que 1,0% de son PIB à sa défense, demeurant ainsi très vulnérable aux conséquences d’une éventuelle instabilité des pays voisins. Et notamment du Rwanda, dont il est illusoire de considérer comme durablement acquise la stabilité actuelle, qui ne repose que sur un pouvoir très dur et répressif (davantage encore que la Tunisie de Ben Ali, qui était aussi louée pour sa stabilité et son dynamisme).    

Dans son ensemble, l’Afrique n’aura dépensé que 55,3 Mds de dollars en 2014, moins que la France à elle seule (62,3 Mds). Au Ghana et au Nigeria, la défense ne représente pas plus de 0,5% du PIB, le Nigéria n’arrivant qu’en 6ème position en valeur absolue (2,3 Mds de dollars), loin derrière l’Algérie (11,9 Mds), l’Angola (6,8 Mds) et l’Egypte (5,1 Mds). Avec près de 10 000 soldats déployés (contre environ 70 000 soldats américains dans l’UE…), la France, seconde puissance militaire mondiale (devant le Royaume-Uni, très dépendant de la technologie américaine, et la Russie, aux faibles capacités de projection aéronavale et de renseignement), continue donc à devoir jouer un rôle important dans la stabilisation du continent.

Une perception de l’Afrique francophone à améliorer

Malgré tous ses aouts, l’ASS francophone continue à souffrir d’une image assez négative et résultant d’une communication déficiente. Ce qui affecte son attractivité et ne peut que ralentir son développement. Dans ce cadre, le développement du secteur touristique devrait certainement être considéré comme une des priorités afin de mieux faire connaitre au reste du monde le dynamisme local et les divers progrès accomplis. Ainsi, il ne s’agit pas là uniquement d’accélérer la croissance économique de manière immédiate (5), mais également et surtout de pallier le cruel manque d’information objective de la part des médias internationaux au sujet de l’ASS francophone, afin de mettre en place un cercle vertueux en sa faveur.

Selon les derniers chiffres détaillés publiés par l’OMT, l’ASS francophone n’a reçu en 2013 que 5,7 millions de touristes internationaux, soit seulement 16,4 % de parts de marché dans une ASS géographiquement à 44% francophone. Hors Maurice, et selon la Banque africaine de développement, la contribution directe du secteur de l’hôtellerie-restauration au PIB ne dépassait jamais 0,7% (Sénégal), contre 1,4% au Kenya et 2,3% au Rwanda (ou encore 4,6% en Tunisie).

Alors que des pays de l’ASS anglophone - en dépit de leurs problèmes sécuritaires - tapissent les murs des stations de métro des grandes villes francophones du Nord, nul ou presque n’a jamais vu pareille chose de la part des pays de l’ASS francophone. Est-il ainsi normal que presque personne en France ne connaisse l’existence de vastes parcs nationaux au Congo, au Gabon, au Cameroun ou au Burkina Faso, ni celle de magnifiques plages le long du Golfe de Guinée ? Est-il normal que rares soient les plus fervents catholiques à savoir que la Côte d’Ivoire abrite le plus grand édifice religieux chrétien au monde (la basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro) ? Les Africains francophones ne doivent plus être les seuls à connaître les nombreuses richesses et attraits touristiques qu’offrent leurs pays. De cela dépendent en bonne partie l’image et l’attractivité de ces derniers, à une époque où la communication est une arme majeure.

Ilyes Zouari*

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* Ilyes Zouari est Secrétaire général adjoint de la revue Population & Avenir (démographie et géographie humaine) - Ex-Administrateur de l'association Paris-Québec. Auteur du "Petit dictionnaire du Monde francophone" (L'Harmattan, Avril 2015)

NOTES:

1) Dans les pays concernés, des représentants du gouvernement, d’entreprises et de la société civile œuvrent ensemble afin de promouvoir la gestion ouverte et responsable des ressources naturelles.

2) À partir des données de l’édition janvier 2016 des Perspectives économiques mondiales (Banque mondiale).

3) À titre d’exemple, le Maroc et la Gabon ont signé en 2014 un accord portant sur la production d’engrais agricoles à partir du phosphate marocain et du gaz gabonais, via la construction d’une usine dans chaque pays (montant global de 2,3 Mds de dollars).

4) Chiffres calculés à partir des données du Comtrade (ONU) et du CIA World Factbook.

5) Selon l’OMT, le tourisme international représentait 9% du PIB mondial en 2014 et générait 1 500 Mds de dollars de recettes. 

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