La crise Grecque ou "DE LA LIBERTE DES PEUPLES"

L’écrivain Frédéric Rotolo dans un de ses mails parlant de la crise grecque m’écrivait:
"Vous avez vu certainement les Grecs hier tenter de rentrer dans le Parlement... Comme l'idée de la République, l'idée d'une révolution nous viendra-t-elle d'eux ? Pourtant s'ils parvenaient à rentrer dans leur Assemblée, ou au ministère des finances, ils devraient alors s'apercevoir que, même de ces postes là, on ne peut plus contrôler l'économie mondiale... Que leurs gouvernants sont, au mieux, des exécutants de la grande finance, voire même des figurants, des fusibles. Les machines du trading quantique sont plus puissantes qu'eux. Ainsi la volonté humaine reste toujours soucieuse d'échapper à l'état de nature, de s'en éloigner le plus possible, de le nier puisqu'il met en cause sa puissance, quitte à verser dans un monde ou une économie tout à fait illusoire.
Quelle sera la réaction des peuples quand ils comprendront que le pouvoir est dématérialisé, virtuel, peut-être intouchable ?" Le pacte social, le lien qui unit le seigneur à son esclave est en effet brisé car nos élites sont désormais incapables de garantir le minimum, c’est à dire fournir du travail. Les lois se durcissent partout et la démocratie est aujourd’hui en danger. Les émeutes grecques ne sont que le signal de départ de troubles à venir.
Albert Camus affirmait : « Que préfères-tu, celui qui veut te priver de pain au nom de la liberté ou celui qui veut t'enlever ta liberté pour assurer ton pain ? »
Nous pouvons répondre aujourd’hui, ni l’un ni l’autre, car la liberté n'est pas un cadeau que l'on reçoit mais un trésor que l'on arrache.
SOURCE : Extrait de l’article « Crise systémique, vers une dette européenne ! » par Gilles Bonafi
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=19073