Les Français et l'identité nationale

Droits de l’homme, langue et protection sociale forment le socle de l’identité française
Les droits de l’homme (71 % jugent qu’il s’agit d’un élément très important constitutif de l’identité nationale), la langue (68 %) et le système de protection sociale (62 %) constituent les principaux fondements de l’identité nationale. La culture, la laïcité et l’intégration des diversités culturelles et ethniques sont des éléments moins prégnants mais néanmoins également jugés importants. Seul l’héritage chrétien est un élément majoritairement jugé peu ou pas important (56 %) de l’identité française.
Malgré l’intégration européenne, le sentiment d’être Français ne s’érode pas
Avant toute chose, les Français se sentent… Français (68 %), un sentiment davantage marqué à droite qu’à gauche (75 % versus 64 %). Suit l’appartenance à la ville (50 %), bien avant le quartier, la région et le département (respectivement 31 %, 23 % et 19 %).
A l’heure de l’Europe et de la mondialisation, l’identité des Français est donc encore fortement imprégnée des frontières nationales, le sentiment d’être européen n’étant cité que par un Français sur quatre (24 %) et celui d’être citoyen du monde par un Français sur cinq.
Pour autant le milieu social rapproche bien davantage que la nationalité ou même la langue
Dans l’absolu, c’est le milieu social qui, selon les Français, constitue le principal vecteur de proximité entre les gens (41 %). Cités par un Français sur trois, la commune ou quartier de résidence (34 %) et la culture (33 %) sont également deux facteurs de poids, devant l’âge (28 %) et la langue (27 %).
En revanche, si le territoire national est l’échelon géographique auquel s’identifient le mieux les Français, seul un sur dix estime que la nationalité est ce qui rapproche le plus les gens entre eux, la religion arrivant en dernière position (6 %).
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