FICHE SARKOZY 2007 : "Nicolas Sarkozy et la religion"
FICHE N°10
« Nicolas Sarkozy et la religion »
— citations —
Auteur : PLF/pujo — 01.02.07
Nicolas Sarkozy, « La République, les religions, l’espérance », Cerf.
Une société religieuse :
— « Je suis convaincu que l’esprit religieux et la pratique religieuse peuvent contribuer à apaiser et à réguler une société de liberté ». Et d’ajouter, pour être certain d’être bien compris, qu’« on aurait tort de cantonner le rôle de l’église aux seuls aspects spirituels »
— « Je suis convaincu que l’esprit religieux et la pratique religieuse peuvent contribuer à apaiser et à réguler une société de liberté »
— « Maintenant que les lieux de culte officiels et publics sont si absents de nos banlieues,on mesure combien cet apport spirituel a pu être un facteur d’apaisement et quel vide il crée quand il disparaît »
— « Au bout du compte, l’espérance dans un au-delà meilleur est un facteur d’apaisement et de consolation pour la vie aujourd’hui »
— « On aurait tort de cantonner le rôle de l’église aux seuls aspects spirituels »
— « Quel est le problème de nos banlieues ? C’est qu’elles se sentent abandonnées, y compris par l’État ».
— « Les cadres de l’église en France pourraient susciter une grande réflexion sur la nécessité de construire des synagogues, des églises et des mosquées dans les banlieues. À mon sens, il est aussi important d’ouvrir des lieux de culte dans les grandes zones urbaines que d’inaugurer des salles de sport, elles-mêmes très utiles ! Ce qui doit nous préoccuper, c’est ce que vont être les idéaux de la jeunesse qui vient. Tous ces jeunes qui ne croient plus à grande chose, voilà un défi pour toutes les religions ! Elles pourraient s’occuper de créer des lieux de paix, de rencontres, de dialogue multiconfessionnels »
— « Je pense donc utile que soit créée une grande mosquée dans celles de nos grandes villes qui en sont dépourvues. Je vois qu’il manque des églises dans certaines banlieues de la Seine-Saint-Denis, que des communautés juives ou protestantes souffrent de ne pas avoir assez de synagogues ou de temples ».
— « On ne peut pas éduquer les jeunes en s’appuyant exclusivement sur des valeurs temporelles, matérielles, voire même républicaines (…). La dimension morale est plus solide, plus enracinée, lorsqu’elle procède d’une démarche spirituelle, religieuse, plutôt que lorsqu’elle cherche sa source dans le débat politique ou dans le modèle républicain. (…) La morale républicaine ne peut répondre à toutes les questions ni satisfaire toutes les aspiration. »
— « On peut faire évoluer le texte. Il restera notamment une question à régler, qui n’est pas conjoncturelle, qui n’est pas anecdotique : c’est celle du financement des grandes religions de France »
— « Quelles sont les difficultés auxquelles nous nous heurtons ? De mon point de vue, elles concernent toutes les religions et sont de deux types : toutes ont un problème de recrutement, de formation et de rémunération des ministres du culte, toutes ont également une difficulté de financement des lieux de culte »
— « Que des hommes de foi croient « fondamentalement », fondent leur vie sur la foi et veuillent respecter les fondements de leur religion, quoi de plus normal ? »
— « L’UOIF représente une partie de la jeunesse musulmane française ; que cela plaise ou non, c’est une réalité. Compte tenu de cette réalité, qui aurait pu comprendre que l’UOIF ne soit pas membre du CFCM ? »
— « Les dirigeants de l’UOIF ont toujours tenu un discours respectueux de la République et (qu’) ils ne se reconnaissent pas dans l’image radicale qu’on leur prête. J’ai choisi de les croire »
— « Je suis […] convaincu que lorsqu’un radical est intégré dans une structure officielle, il perd de sa radicalité car il devient partie prenante du dialogue ».
— « En vérité, et c’est bien là tout le problème, la France est devenue multiculturelle, multi ethnique, multi-religieuse. Et on ne le lui dit pas ».