Débats

COMBAT SOCIAL - semaine du 10 au 17 octobre 2022 (Parti révolutionnaire COMMUNISTES - #PRC)

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semaine du 10 au 17 octobre 2022

24h avant la grève, des grévistes de RTE « traités comme des terroristes » Syndicalistes CGT à RTE : Ni voyous, ni terroristes : nous ne laisserons pas faire !

Au petit matin du 4 octobre, des agents de maintenance de Réseau de Transport d’Électricité (RTE) ont vu débarquer à leur domicile la police pour des perquisitions. Menottés devant leur famille et qualifiés de « cybercriminels en bande organisée », ils ont été envoyés en garde à vue à la Direction Générale de la Sécurité Intérieure. Il s’agit de la direction spécialisée en terrorisme et qui a mené les enquêtes sur les attentats du 13 novembre et ceux de Nice.

Voilà donc le sort réservé à ces agents du Nord, syndiqués à la CGT. Qu’ont-ils fait pour se voir réserver un tel traitement ?

Ces agents de maintenance ont participé activement à une longue mobilisation sociale au sein de RTE. Face à une inflation galopante, dans une entreprise de services publics aux bénéfices énormes, avec un résultat net 2021 en hausse de 27%. Durant plus de 4 mois, les agents ont revendiqué des hausses de salaire conséquentes.

Avec un salaire d’embauche à peine au-dessus du Smic, pour des emplois qualifiés, on comprend l’urgence à gagner des augmentations générales de salaire au sein de RTE.

Pendant plus de 4 mois, la direction de RTE a été inflexible et méprisante. Les agents ont alors participé à une action symbolique de reprise en main de l’outil de production qui n’a évidemment ni menacé la continuité de l’alimentation ni menacé la sécurité des personnes et des biens.

Le choix de RTE de porter plainte auprès de la DGSI et le fait que celle-ci décide d’intervenir dans un conflit social est un nouveau point culminant de la répression syndicale au sein de l’entreprise publique.

La DGSI n’a-t-elle pas d’autres dossiers à traiter ?

Depuis quand demander à pouvoir vivre dignement de son travail est devenue une infraction terroriste ? La police bras armée du gouvernement et du patronat, cela nous renvoie à de tristes périodes de notre histoire sociale.

La CGT exige donc la libération immédiate des agents et l’abandon de toute procédure, qu’elle soit disciplinaire ou judiciaire !

AGIRC-ARRCO : De l'argent et des investissements douteux !

Cette caisse de retraite complémentaire, censée remplir une mission d’intérêt général, détient actuellement 68 milliards €. Non seulement il n’est pour le moment pas question d’une redistribution équitable de son excédent de 2 milliards € en direction de nos pensions de retraite (mises à mal par cet organisme depuis des années) mais de surcroît, les placements qu’elle effectue posent un certain nombre de réels problèmes éthiques.

En effet, une enquête révèle que l’AgircArrco finance des pollueurs, en l’occurrence, les 10 premiers émetteurs de gaz à effet de serre, qui représentent 51 % de son portefeuille d’actions. Et ce n’est pas tout, les cotisations des salariés qui partent dans sa direction financent, sans que ceux-ci les approuvent, naturellement, d’autres placements problématiques, bénéfiques à la pollution, enfouis dans des lettres codées « ESG », acronyme pour « Environnementaux, Sociaux et de Gouvernances ». Il s’agit là de technique marketing permettant seulement de se donner une image écolo sciemment trompeuse. Les prétendues préoccupations environnementales mises en avant sont bien loin d’être suivies d’effet par les entreprises qui pratiquent cet écoblanchiment.

Même le très libéral journal britannique The Economist, qualifie cette pratique de « vaste fumisterie financière et publique ».

L’Agirc-Arrco pratiquerait donc un jeu bien dangereux, agissant comme les acteurs du CAC 40, hélas rarement inquiétés pour avoir menti sur l’aspect vertueux de leurs investissements labellisés ESG. Un autre de ces labels, ISR (Investissement Socialement Responsable) a également le vent en poupe, et est tout aussi illusoire que l’ESG : pas loin de 700 fonds, dont les encours représentent des ménages français, arborent actuellement ce sceau public. Rien de tel en Allemagne, où la prestigieuse Deutsche Bank a été perquisitionnée pour son greenwashing par la police, laquelle a recouru à plusieurs arrestations dans le cadre d’une enquête sur l’usage de ce label par des fonds d’investissement.

Mais voilà, nous sommes en France, chantre d’un modèle ultralibéral décomplexé où la pollution et les enjeux climatiques ne sont vraiment pas la priorité du gouvernement. Le directeur de l’Agirc-Arrco, a qualifié sa politique d’investissement de « pragmatique et responsable ». Responsable envers qui ? Certainement pas envers les salariés dont les employeurs contribuent à financer une pollution qui risque fort, plus tard, d’abréger considérablement les années de retraite, lesquelles sont déjà naturellement écourtées par un incessant report de l’âge de départ.

Prud'hommes : La médiation nouveau cheval de bataille du patronat !

La médiation nouveau cheval de bataille dans les CPH Ce mode alternatif de règlement des conflits qu’est la médiation dans le cadre de la procédure prud’homale n’est là que pour pallier le manque de moyens alloués aux conseils de prud’hommes.

L’objectif poursuivi est, en réalité, de gérer les flux en dehors du recours au juge et, ainsi, de limiter le budget de la Justice, alors que ce dernier est déjà très insuffisant. C’est tout simplement une privatisation de la Justice que la CGT ne peut pas cautionner, alors même que nous défendons une justice pour toutes et tous, accessible et gratuite. La médiation n’a pas lieu d’être au sein du CPH, c’est le rôle du bureau de conciliation qui ne doit pas être une simple chambre d’enregistrement. L’absence des parties durant l’audience de conciliation, les motifs des contentieux, qui trouvent très souvent leur origine dans le licenciement du ou de la salarié-e, sont des raisons de non-conciliation. Enfin, la juridiction prud’homale n’a pas les moyens suffisants de fonctionner efficacement, tous les conseillers et conseillères n’ont pas les moyens de prendre connaissance des pièces avant l’audience du fait qu’il n’est accordé aucune prise en charge pour cela, limitant ainsi leur connaissance du dossier et donc la possibilité de concilier les parties. Pour cela, il faut une augmentation des budgets pour permettre d’indemniser les conseillers et conseillères pour le temps consacré à leurs missions, mais également recruter des personnels de greffe pour le bon fonctionnement des conseils afin de rendre une justice de qualité et accessible à toutes et à tous, ce qui ne fait pas partie des priorités de ce gouvernement.

La justice prud’homale doit reposer sur un certain nombre de principes fondamentaux indérogeables. Or, ces principes fondamentaux risquent d’être bafoués si ces procédures alternatives au juge se développent. Ainsi, certains piliers de la Justice, tels que la gratuité et l’égalité de tous, l’indépendance du juge et la publicité des décisions de justice, seraient fortement malmenés. En effet, avec la médiation et l’arbitrage, il est incontestable que le principe de la justice gratuite s’efface derrière celui d’une justice payante. En moyenne les médiations payantes se situent aux alentours de 1500€. Le conseil de prud’hommes est un tribunal paritaire, et si les conseillers prud'hommes ne sont pas des professionnels du droit, leur expertise tient à leur connaissance du monde

du travail, des aspects réglementaires du contrat de travail, ainsi qu’à leur compréhension de l’inégalité inhérente aux relations de travail entre employeurs et salariés. Le médiateur n’a pas la connaissance du droit du travail et des relations de travail, comme l’ont les conseillers prud’hommes. Les salariés qui passeront par la médiation pourront voir leurs droits bafoués. Ne soyons pas dupes, l’intérêt des employeurs passera toujours devant le droit salarial. L’économie ne doit pas primer au détriment du social. Il convient de rappeler que l’article 21 du code procédure civile rappelle qu’il entre dans la mission du juge de concilier les parties, alors que l’article 131-1 du code procédure civile sur la médiation précise que « le juge saisi d'un litige peut, après avoir recueilli l'accord des parties, ordonner une médiation. Le médiateur désigné par le juge a pour mission d'entendre les parties et de confronter leurs points de vue pour leur permettre de trouver une solution au conflit qui les oppose. » Si le juge prud’homal ordonne une médiation, il se dérobe à sa fonction de conciliateur et ne sert en aucun cas l’intérêt des justiciables, puisque par son action il oblige les justiciables à payer cette médiation qui, si elle n’aboutit pas, ne fera que rallonger une procédure déjà longue en soi par manque de moyens. La médiation est juste une privatisation de la justice, supportée par les justiciables et un moyen peut-être à long terme de supprimer les BCO. À la CGT nous serons toujours opposés à toute forme de privatisation de la justice quel qu’en soit le contenu ainsi qu’à l’évitement du juge prud’homal.

+137% sur l’huile, +29% pour les pâtes: les prix de l’alimentaire explosent, indexation des salaires !

Dans un contexte de crise économique mondiale, l’INSEE annonce un très léger ralentissement de l’inflation en France en septembre. La hausse des prix à la consommation serait en effet passé de 6% à 5,6% en septembre. Une hausse moins rapide des prix de l’énergie et des services expliquerait cette tendance. Ce n’est pas pour autant que les Français se desserrent la ceinture. C’est même bien loin d’être le cas. L’indice des prix à la consommation est en effet un chiffre global moyenné entre les secteurs de l’énergie, de l’alimentation, du tabac, des produits manufacturés et des services.

Dans le détail, la hausse des prix des produits alimentaires et plus généralement de première nécessité continue de s’accélérer. En moyenne, les prix de l’alimentation marquent une augmentation de 10% par rapport à septembre 2021, soit une hausse bien plus importante que celle relevée sur les derniers mois.

L’évolution du prix des produits de première nécessité depuis septembre 2021 à partir d’un panel de 40 articles de grande consommation sont inadmissibles. Les résultats sont sans appel : de 102€ il y a un an, le prix de ces 40 articles est passé à 115€ aujourd’hui. Mais certains d’entre eux battent des records : une augmentation de 137% pour l’huile de tournesol et de 29 % pour les coquillettes et le riz !

Ainsi, les prix des produits de première nécessité continuent d’exploser, pendant que les salaires stagnent ou diminuent.

Alors que ces produits constituent le cœur des dépenses des plus précaires, l’inflation vient les impacter de manière brutale. Et ce ne sont pas les miettes que nous propose le gouvernement avec ses chèques énergies ou ses primes qui permettront de faire face à ces hausses de prix.

Pour faire face, il faut absolument s’organiser pour imposer une augmentation conséquente de tous les salaires, pensions et minimas sociaux et indexer ceux-ci sur l’inflation, pour faire payer la crise aux véritables responsables !

Branche Pétrole : Pour la 6ème fois en 5 ans, pas d'accord salaire!

Pénuries de carburant en cours dans le pays !

Par suite des demandes dès le mois de mars dernier, de la FNIC-CGT et des autres Syndicats, d’ouverture immédiate de négociations salaires dans la branche pétrole, la Chambre patronale UFIPEM (c’est son nouveau nom) a finalement décidé d’ouvrir les discussions, le mardi 27 septembre. Pour autant, l’UFIPEM n’avait manifestement pas l’intention de conclure un accord. Alors que l’inflation explose et que les profits sont au plus haut, certains parlent même de «superprofits», la première proposition des patrons était un relèvement des salaires minima de 2,5% et une date d’application en janvier 2023. La FNIC-CGT a démontré en séance, chiffres INSEE à l’appui, que compte-tenu de l’inflation en 2023, ainsi que le passif accumulé depuis 2017, tout accord Pétrole au-dessous de + 12,6 % de hausse des minima, entérinerait une perte de pouvoir d’achat pour les travailleurs et travailleuses.

Très rapidement, les magnats du Pétrole annonçaient leur proposition ultime : + 4 % maximum, seulement en cas de signature d’accord, aucune organisation syndicale n’acceptant un chiffre aussi éloigné de la réalité des besoins.

Si bien que ce sera une mesure unilatérale de + 2,5 % qui sera appliquée sur les salaires minima de branche. Notre Convention collective est l’une de celles qui a aujourd’hui ses deux premiers coefficients en-dessous du SMIC. Les deux sites de raffinage ExxonMobil sont actuellement à l’arrêt complet pour cause de grève des travailleurs sur les salaires, un fait d’autant plus rare qu’ils ont été rejoint par les travailleurs de TotalEnergies du raffinage et de la distribution dans la grève.

C’est donc un mouvement social d’ampleur inédite qui est en cours.

Des pénuries de carburant sont actuellement en développement.

La FNIC-CGT ne considère pas que les négociations salaires sont terminées. Plus aucune délégation FNIC-CGT ne participera à une réunion paritaire de branche si ce ne sont pas les salaires qui sont à l’ordre du jour. L’UFIPEM doit entendre les revendications de ceux qui créent les richesses dans le Pétrole, c’est-à-dire les travailleurs et travailleuses ! La FNIC-CGT va interpeller le Ministère du Travail pour mettre les négociations Pétrole sous tutelle des pouvoirs publics en paritaire mixte, face à l’absence totale de résultats de négociations dans cette branche totalement sclérosée.

Nous appelons à maintenir et développer partout les mouvements de grève dans le Pétrole pour obliger les patrons à négocier les salaires sur la base des besoins des travailleurs et de la réalité de l’inflation, et non en fonction de leurs rêves de profits sans fin pour les actionnaires !

La parole est maintenant aux travailleurs et travailleuses pour gagner des hausses de salaires qui répondent à nos besoins.

Paris-Habitat : 6 octobre, lutte pour les salaires, les conditions de travail et les discriminations. Année après année, les salariés de Paris Habitat, cadres moyens (cat 3.1 et 3.2), agents de maîtrise, gardiens, ouvriers de la régie, s’appauvrissent en perdant du pouvoir d’achat. Avec l’inflation galopante, jamais les pertes de pouvoir d’achat n’ont été aussi importantes. L’accord NAO (janvier 2022) et l’avenant de juillet 2022 sont injustes et inégalitaires ! L’enveloppe d’augmentation générale aurait dû être destinée aux bas salaires pour faire face à la hausse des prix, du gaz, de l’électricité et des produits de première nécessité (huiles, farine, légumes, viandes, produits d’hygiène etc...)

Malheureusement en 2022, le « Club des Hauts Salaires » à usé de son pouvoir pour s’auto-augmenter de + 100€ en janvier et 150€ en juillet (soit 250 euros en 2022) et pour les bas salaires seulement 34€ et 40€, c’est pour cela que :

➢Nous exigeons une augmentation égalitaire de 150€ pour tous au même titre que le prestigieux « Clubs des Hauts salaires » avant la fin de l’année 2022.

Nous exigeons la revalorisation des salaires des anciens salariés au même titre que les nouveaux embauchés. Est-ce que vous trouvez normal qu’un salarié administratif ou de la régie avec 15 années d’expérience et avec + de diplômes soit moins payé qu’un nouveau salarié embauché en 2022, bizarre comme évolution de carrière. Enfin une bonne nouvelle : les conseillères sociales se sont mobilisées et ont obtenu, en plus des 40€ (augmentation générale), 150€ d’augmentation de salaire soit un total de 150 + 40 = 190€ au mois de juillet 2022. Prime pouvoir d’achat :

Nous exigeons le versement de 1500€ de « Prime Macron » ou « PEPA » à tous les salariés Paris Habitat. Charge de travail :

Nous exigeons le remplacement systématique des salariés absents.

Nous exigeons le versement d’une indemnité de 50€ par jour en cas de remplacement mutuel pour les

administratifs en dehors des congés payés.

Nous exigeons la revalorisation de l’indemnité du télétravail comme admis par l’URSSAF ...

12,50€ par mois pour un jour de télétravail par semaine

20€ par mois pour deux jours de télétravail par semaine

30€ par mois pour trois jours de télétravail par semaine Nous exigeons la fin des pratiques discriminatoires envers les salariés de la Régie. Les agences ont reçu l’ordre de la direction de refuser les candidatures des salariés de la Régie sur le poste de gardien d’immeuble. Cela est inacceptable !!!

Discrimination entre gardiens : Trouvez-vous normal qu’un gardien qui gère 180 logements avec 180 places de parkings soit payé au même salaire qu’un gardien qui gère 80 logements sans parkings.

Nous exigeons le versement de 1€ par place occupée pour le gardien-ne qui gère des parkings.

Nous exigeons pour le gardien-ne qui gère + de 110 logements, le versement de 1€ par logement au-delà de 110 logements exemple : pour un gardien-ne qui gère 160 logements (160-110) soit 50€ ➢ Nous exigeons la revalorisation de l’indemnité de remplacement mutuel des gardien-nes Ex.Sagi au même titre que les gardiens « Paris Habitat » Prime site sensible.

Nous exigeons le versement de 150€ par mois pour les gardien-nes qui gère un site sensible.

Une indemnisation pour les métiers (secrétaires d'accueil, CGL, ouvriers de la Régie, gérants) qui s'occupent de ces sites devrait également être envisagée.

L’injustice envers les gardiens CDD :

Nous exigeons le passage de 100 gardiens CDD en CDI gardiens mobiles : En effet de nombreux gardiens en CDD sous-payés et sans indemnité de logement assurent depuis des années le remplacement des gardiens absents. Les cellules Université recherche V, VI et CNRS, INSERM du Parti Révolutionnaire Communistes tiennent à vous transmettre notre active solidarité dans votre juste lutte pour les salaires et contre les discriminations. Notre parti s'engage activement dans la construction d'un tout ensemble puissant et dans la durée pour faire plier la politique du patronat et du pouvoir.

Villers-Bocage (CALVADOS) : Les employés de Carrefour Market en grève pour de meilleures conditions de travail.

Samedi 1er octobre 2022, une bonne partie (60 %) des employés du supermarché Carrefour Market de Villers- Bocage (Calvados) sont en grève pour demander de meilleures conditions de travail.

Ils déplorent des conditions de travail de plus en plus pénibles et regrettent que, depuis des mois, la direction n’embauche quasiment plus de CCD, plus de CDI, et ne remplace quasiment plus les départs ou les absences alors que le magasin est en pleine productivité. Faute d’effectifs suffisants, indiquent-ils, le service à la clientèle se dégrade et les salariés sont fatigués.

PSA Rennes : Face à l’inflation, des débrayages importants !!!

Dans le sillage d’autres usines du groupe PSA, le site de Rennes n’a pas mis longtemps avant de rejoindre le mouvement de débrayages qui a impacté toutes les usines du groupe.

Après les débrayages dans les usines PSA du Nord (avec le site d’Hordain et ses douze jours de grève, puis des débrayages sur tous les sites cumulant pluse de 5 000 grévistes), le sentiment de contestation s’est manifesté cette fois ci dans l’usine de Rennes, mardi 27 et mercredi 28, à l’appel de la CGT.

La grève de ce mardi a commencé « tout doucement » selon Mickaël, syndicaliste à la CGT. Mais la grosse vingtaine de grévistes du début d’après-midi a été très vite rejointe par des dizaines de salariés, jusqu’à atteindre plus de 200 personnes, après des tours d’atelier pour populariser le débrayage.

Dès cette première journée, semble-t-il inattendue par la direction et ses représentants, la production a été à l’arrêt durant trois heures. Le lendemain, c’est encore plus de 200 ouvriers qui ont répondu à l’appel au débrayage de la CGT. Les grévistes réclament augmentation générale des salaires de 400 € quel que soit le contrat (CDI, CDD, intérim) mais aussi l’embauche en CDI des intérimaires, ainsi qu’une prime Macron de 6 000 €.

Dans ce mouvement, inédit depuis des dizaines d’années, l’ampleur de la mobilisation sur le site de Rennes est significative : de tels débrayages à PSA sur la question des salaires « n’arrivent jamais » sur le sol breton d’après le syndicaliste.

« D’habitude, avec la CGT, quand on travaille des actions, il y a des affichages, des distributions de tracts… là il n’y en avait pas ». Nul doute que la situation actuelle, avec une inflation record, ramène les travailleurs à des réflexes radicaux.

Il faut dire que ces derniers mois, la direction de PSA, avec Carlos Tavares à sa tête, a été particulièrement à l’offensive contre les salariés : les propositions d’augmentations de salaires n’ont pas dépassé les 40€ selon le syndicaliste, tandis que la direction du site a annoncé 9 samedis travaillés en plus d’ici à décembre.

Désarmés face à la spontanéité et la popularité du mouvement, la CFDT et les autres syndicats n’ont pu à leur tour qu’appeler à la mobilisation. Il s’agissait tout de même d’un enjeu de taille pour la CFDT, fraîchement majoritaire depuis les dernières élections, qui s’était notamment positionnée dans cette campagne électorale pour des hausses de salaires. Il en allait de leur crédibilité, malgré avoir affirmé lors des prises de paroles que « les débrayages ce n’est pas notre tasse de thé », d’après des ouvriers présents.

Le site de PSA Rennes, qui avait déjà fait les frais de multiples accords de compétitivité locaux, ainsi que du chômage partiel qui a fait perdre beaucoup d’argent aux salariés, relève la tête.

Cela montre bien qu’il y a une montée à la base qui veut s’exprimer par la grève et les débrayages, a tel point que la CFDT a du suivre le mouvement. Maintenant, il s’agit de construire des liens avec la sous-traitance et d’autres secteurs mobilisés, comme Carrefour à Rennes, et poser les bases d’une contre-offensive ouvrière, construite à la base.

Plus de 5 000 d’entre eux se sont mis en grève depuis le 15 septembre, qu’ils soient d’Hordain, Douvrin, Sochaux, Charleville, Trémery, Borny, Sept-fons, Valenciennes, Caen, Poissy, Mulhouse etc …c’est la quasi-totalité des sites Français qui connait des grèves.

Si une journée de grève ne suffira pas pour faire plier le PDG Carlos Tavares, l’important est de frapper ensemble sur une nouvelle date, et prolonger ce mouvement dans la durée.

France Télécom/Orange : Condamnations confirmées en appel pour 4 des anciens dirigeants ! la cour d’appel vient de confirmer la condamnation de 4 des anciens premiers dirigeants de France Télécom/Orange pour harcèlement moral institutionnel.

En 2019, après 11 ans de procédure, le Tribunal de Grande Instance de Paris, avait rendu son verdict en condamnant la personne morale France Télécom SA/Orange SA à 75 000 euros d’amende ainsi que ses 7 premiers dirigeants qui étaient en place de 2005 à 2008, à un 1 an de prison dont 4 mois fermes. Pour rappel, France Télécom/Orange a reconnu sa culpabilité en ne faisant pas appel en première instance, ainsi que le DRH de l’époque.

Ce deuxième procès était une nouvelle épreuve pour les salariés, pour les familles des victimes et celles et ceux qui ont souffert ou qui souffrent encore des conséquences de cette catastrophe sociale, même s’il n’efface pas la douleur.

Ce jugement est un point d’appui pour tous les salariés confrontés à la déshumanisation, la perte de sens de leur travail et au harcèlement dans leur entreprise.

A commencer par Orange, où les mêmes causes sont en train de produire les mêmes effets au regard du mal-être grandissant avéré dans l’entreprise. A savoir, un nouveau plan d’économies d’un milliard d’euros, dont 500 millions sur la masse salariale pour satisfaire les exigences des actionnaires.

La direction d’Orange se doit de tirer les leçons du jugement de manière durable.

La CGT est plus que jamais mobilisée avec les salariés pour gagner la ré-humanisation du travail par la réponse aux revendications.

L’intégralité du profit de l’entreprise est le fruit du travail ; il faut aujourd’hui rétablir le bien-être au travail, de le reconnaître par l’augmentation des salaires et des créations d’emplois stables et qualifiés.

Il est impératif de gagner une véritable démocratie au travail qui permette aux salariés et à leurs organisations syndicales d’intervenir sur les organisations du travail. En premier lieu, il s’agit de rétablir les Instances Représentatives du Personnel de proximité, avec de nouveaux droits et garanties.

Automobile : Les équipementiers s'effondrent !!!

Séance très compliquée pour le compartiment automobile, et particulièrement pour les équipementiers. A Paris, Faurecia plonge de 12,8%, Plastic Omnium chute de 11,4% et Valeo abandonne 8%. Si l'ensemble des valeurs cycliques souffrent dans cet environnement adverse, le secteur figure également parmi ceux qui sont le plus touchés par la crise énergétique qui sévit en Europe.

"Beaucoup de nos fournisseurs ne seront pas en mesure de payer leurs factures", a déclaré à la presse le directeur général de Plastic Omnium, en marge de la visite de l'un de ses sites de R&D près de Paris. " Je ne suis pas sûr que nous devions nous inquiéter de savoir si nous aurons assez de gaz cet hiver. Le plus grand risque est que de nombreuses entreprises ne soient plus en mesure de payer leurs factures de gaz et fassent faillite".

Si Plastic Omnium a réussi à obtenir des contrats énergétiques pour 2023 en dessous des prix actuels du marché, le coût finira malgré tout par être "beaucoup plus élevé" que les 100 millions d'euros dépensés cette année, a souligné le dirigeant. "Certains de nos fournisseurs achètent actuellement à des prix qu'ils ne peuvent plus se permettre", notamment les sidérurgistes et les entreprises chimiques, particulièrement en Allemagne. Des prix de l'énergie qui doublent ou triplent rendent l'industrie européenne moins compétitive. Les États-Unis et la Chine n'ont pas ce problème.

Plastic Omnium a annoncé ce matin la construction à Compiègne de la plus importante usine de réservoirs à hydrogène en Europe.

Valeo : Renouvelle son offre de souscription d'actions réservée aux salariés du Groupe !!! Action à 15,245 € en baisse de 8,79%.

En février 2022, Valeo a présenté son nouveau plan stratégique, qui positionne le Groupe comme un acteur majeur des grandes transformations de la mobilité durable de demain. Dans le cadre de ce plan, tirant parti de son positionnement sur les marchés de l'électrification et de l'assistance à la conduite, le groupe ambitionne d'accélérer

sa croissance et d'améliorer sa performance financière garantes d'une forte création de valeur, au bénéfice de toutes ses parties prenantes, y compris ses actionnaires.

C'est dans ce contexte que Valeo lance, une nouvelle fois cette année, son offre de souscription d'actions réservée aux salariés du Groupe. Cette opération, proposée à environ 90.000 salariés éligibles à l'offre et déployée dans 20 pays, vise à les associer dans la durée aux résultats et au développement du Groupe. L'augmentation du capital et la livraison des actions Valeo dans le cadre de l'offre devraient intervenir le 17 novembre 2022.

Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes capitalistes, exploiteurs, exploités, même combat !!!

TotalEnergies : Soigne ses actionnaires après des profits record !

Le géant pétrolier français a annoncé le versement d'un dividende exceptionnel. Avec son programme de rachat d'actions, c'est entre 35 % et 40 % du cash flow qui ira aux actionnaires cette année.

Après les ristournes à la pompe et les bonus pour ses clients qui consomment moins d'énergie, TotalEnergies veut montrer qu'il n'oublie pas ses actionnaires. Patrick Pouyanné, le PDG de la compagne pétrolière française, a annoncé lors de la journée investisseurs à New York que le groupe allait verser un acompte sur dividende exceptionnel de 1 euro par action en décembre, soit 2,62 milliards d'euros au total. Un montant qui va bien au- delà de l'augmentation de 5 % des acomptes trimestriels déjà annoncée.

« Evidemment se posait la question du surplus de cash flow et de ce que nous allions en faire. On nous demandait si nous allions le consacrer à des rachats d'actions ou à des dividendes. Nous allons combiner les deux », s'est félicité Patrick Pouyanné. TotalEnergies va ainsi maintenir son programme de rachat d'actions à 7 milliards de dollars sur l'année 2022. Au total, c'est donc entre 35 % et 40 % du cash flow qui sera reversé aux actionnaires, dans un contexte de hausse vertigineuse des profits qui a généré un débat sur de nouvelles taxations en France.

Un climat social tendu

Aucune annonce n'a été faite, en revanche, pour répondre aux demandes des salariés des raffineries françaises, qui ont démarré une grève pour réclamer des augmentations de salaires.

Grève dans les raffineries : Total importe du kérosène du Koweït pour casser la grève !!! L'entêtement a ne pas céder sur les salaires et le déploiement de moyens pour casser la grève montre bien où sont les enjeux de l'heure et la récurrence essentielle qui oppose le capital au monde du travail !

Lutte pour la paix contre la guerre par procuration de l'OTAN en Ukraine et lutte pour que les salaires ne soient pas les sacrifiés d'une orientation qui privilégie les dépenses militaires aux dépenses sociales, voilà ce qui doit être la ligne de conduite des organisations syndicales!

Alors que de plus en plus de stations-services sont touchées par des pénuries et que le gouvernement a dû pour la première fois s’exprimer sur la question ce mercredi, Total a décidé récemment d’augmenter le niveau d’importation de produits pétroliers pour casser la grève de ses raffineurs.

Autrement dit, plutôt que d’accepter des augmentations générales de salaires pour ses salariés, le géant pétrolier préfère racheter au prix fort sur les marchés internationaux de l’essence, du gazole et du kérosène.

Ce week-end, la situation était particulièrement tendue sur un certain nombre d’aéroports : des difficultés d’approvisionnement touchaient les aéroports de Toulouse, Marseille ou encore Lyon. A Toulouse, alors que c’est le dépôt de Lespinasse qui fournit habituellement tout l’aéroport, c’est un autre dépôt, celui de Bassens à Bordeaux qui a dû fournir du kérosène, fait « très rare » selon les travailleurs du site.

Mais c’est sur Paris que la situation a été la plus alarmante. Les aéroports de la capitale, gérés par Aéroport de Paris, ne peuvent être approvisionnés en kérosène que depuis le Havre, où les deux raffineries sont en grève.

Résultat : les stocks stratégiques ont commencé à être entamés. Il aura fallu la cargaison d’un tanker en provenance du Koweït, le STI Connaught, rempli de kérosène pour éviter une pénurie sur les deux aéroports les plus importants de France.

Alors que le patron de Total avait prévu des importations pour faire face à une grève de trois jours, l’arrêt des installations sur la raffinerie de Normandie, couplée aux grèves chez ExxonMobil et aux difficultés d’approvisionnement antérieurs dues à la ristourne de 20 centimes du groupe, aggrave les difficultés d’approvisionnement. Selon Olivier Gantois, président de l’UFIP (Union Français des Industries Pétrolières, le Medef du pétrole), « depuis le début de la grève, chaque raffinerie a opéré une accélération de ses importations de carburant ». Le patron, poursuit : « la France a déjà un flux d’importations régulier notamment en gasoil. On a donc pu rapidement augmenter les cargaisons ».

Cette stratégie de surenchère sur les coûts aura de fait comme conséquence collatérale de faire augmenter les prix du carburant pour l’ensemble de la population.

On le voit, Total est prêt à tout pour éviter des augmentations de salaires pour les raffineurs et tous les autres travailleurs de Total. Et même à le faire payer à la population. Une politique de casse de la grève par tous les moyens qui montre en réalité que la peur peut changer de camp alors que se pose la question de la pénurie comme un risque politique majeur pour le gouvernement.

Camaïeu : L’actionnaire porte plainte pour diffamation contre l’avocat de la CGT.

L'actionnaire de Camaïeu a porté plainte pour diffamation contre l’avocat de la CGT, lui reprochant des propos « totalement faux » évoquant de possibles ponctions de trésorerie aux dépens de la société, mise en liquidation !!! La plainte, avec constitution de partie civile pour diffamation envers un particulier, a été déposée au tribunal judiciaire de Paris. Elle vise maître Fiodor Rilov, pour des propos tenus, mardi, lors d’une assemblée générale à l’appel de la CGT au siège de Camaïeu à Roubaix, cités par divers médias, a précisé pour l’actionnaire maître Baptiste de Fresse de Monval.

Ces « propos portent atteinte à l’honneur et la considération du groupe HPB », Hermione People and Brands, filiale de la Financière immobilière bordelaise (FIB), qui avait repris Camaïeu en 2020, a affirmé l’avocat.

« Totalement infondés et faux, ils relèvent de la loi sur la diffamation », a-t-il ajouté.

Maître Rilov avait proposé aux salariés d’entamer une procédure contre HPB, notamment pour trouver trace « de toutes les opérations de transfert de fonds entre Camaïeu et d’autres sociétés du groupe ».

HPB incrimine deux phrases qui auraient alors été prononcées par Me Rilov. Il aurait, selon l’actionnaire, affirmé qu’il « n’est pas exclu que des fonds qui n’étaient plus dans la société ont été pris ». Il aurait aussi indiqué que la procédure qu’il veut lancer vise à « connaître les opérations qui ont vidé la trésorerie ».

« Une tentative pour détourner l’attention »

Cette plainte constitue « une tentative pour détourner l’attention », a réagi Maître Rilov, se déclarant résolu à « engager prestement » les actions judiciaires présentées aux salariés. Affirmant ne pas avoir été notifié de la plainte dans l’immédiat, il a indiqué qu’il n’hésiterait pas de son côté à porter plainte pour « dénonciation calomnieuse ».

Sur le fond, « je constate que les salariés sont convaincus qu’un certain nombre d’opérations anormales se sont tenues, il est nécessaire d’aller chercher […] si des opérations financières anormales ont été organisées et si elles ont contribué à la déconfiture de Camaïeu », a-t-il ajouté.

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