URCF : Censure anti-communiste sur WIKIPEDIA !
WIKIPÉDIA : UN EXEMPLE DE MACCARTHYSME À LA FRANÇAISE !
Le 8 juin 2013, la direction de Wikipédia, « l’encyclopédie en ligne », « librement rédigée par tous » (sic), a décidé de supprimer l’article « URCF » au motif que certains utilisateurs étaient en désaccord non seulement avec le contenu, mais purement et simplement avec le fait de mentionner le nom de notre organisation. Derrière l’argumentation, il apparaît que nous sommes placés face à une situation de censure de type maccarthyste, dont les racines plongent dans le rapport Lindbläd, cette plateforme néofasciste/libérale.
Ce rapport, adopté par le Conseil de l’Europe, a la prétention de vouloir réécrire l’histoire en renvoyant dos à dos le nazi/fascisme et le communisme.
Il faut rappeler que le nazisme-fascisme a été l’instrument des monopoles et de l’oligarchie financière capitaliste, occupant par la force et réduisant en esclavage quasiment toutes les nations européennes, pratiquant le génocide contre des peuples entiers, pratiquant l’esclavage jusqu’à la mort dans les camps ; il visait à l’éradication des libertés démocratiques et des droits sociaux, à instaurer le racisme, et à écraser la pensée scientifique et progressiste au plan mondial. Il bénéficia pendant longtemps de la complicité des courants politiques cléricaux, libéraux et de la droite de la social-démocratie.
Le communisme est l’expression politique du courant révolutionnaire du prolétariat et du peuple, dont l’objectif est d’en finir avec l’exploitation capitaliste et de construire le socialismecommunisme ; il fut la force principale, au travers de l’Union Soviétique comme de la Résistance dans les pays occupés, de la victoire contre l’Allemagne nazie, l’Italie fasciste et le militarisme japonais en 1945. Le rapport Lindbläd, profitant du renversement du socialisme en URSS et en Europe orientale, vise à créer les conditions d’une vaste farce judiciaire pour organiser un pseudo-procès de Nuremberg contre le communisme, donnant une base juridique à l’entreprise de criminalisation du communisme qui se déploie à travers l’Union Européenne, et banalisant la condamnation du nazisme. Déjà dans un certain nombre de pays comme la Lettonie, la Pologne, la Hongrie, la République Tchèque, ou la Roumanie, des mesures législatives ont été prises pour interdire les symboles communistes, le mot communiste (en Hongrie), les partis qui portent ce nom (dans les Pays Baltes) ou tenter de le faire (en République Tchèque). La fausse symétrie avec le fascisme est d’ailleurs destinée à donner le change : tout comme dans les années 1920/1930, partout où les communistes sont persécutés, les fascistes relèvent la tête, se voient rendre hommage pour leur lutte anticommuniste, tandis que leurs adversaires sont vilipendés. Des campagnes de réhabilitation sont menées pour Mussolini, pour Pétain, Laval, Tiso (Slovaquie), Antonescu (Roumanie), Horthy (Hongrie), Beck (Pologne), tandis que se pressait à l’enterrement de l’empereur Hiro-Hito, le gratin des dirigeants occidentaux dont François Mitterrand.
La décision de la direction de Wikipédia s’inscrit dans ce climat et dans cette orientation. Elle crée un précédent dangereux pour la liberté d’expression, et ce au moment où, dans notre pays, la politique du gouvernement social-démocrate au service du Grand Capital cherche, pour se donner une caution « de gauche », à utiliser les nostalgiques du fascisme pour diviser la droite classique et leurrer les démocrates inquiets. Un jeune antifasciste est assassiné la même semaine, tandis que des groupes à la phrase pseudo-révolutionnaire tentent d’empêcher l’historienne communiste Annie Lacroix-Riz de tenir une conférence à Lille. Il est nécessaire que la riposte s’organise et que les tenants du rapport Lindbläd soient mis en échec : partout quand les communistes sont attaqués, ce sont les libertés démocratiques qui sont menacées ! La petite manœuvre de division de la direction de Wikipédia entre PRCF, PCOF et URCF fera long feu.
L’URCF réclame l’annulation de la décision de Wikipédia la concernant. Elle appelle les communistes, les organisations communistes, les syndicalistes de lutte de classe, tous ceux qui veulent en finir avec le capitalisme et l’exploitation de l’homme par l’homme, les démocrates qui refusent les escroqueries historiques du rapport Lindbläd, à élever leur protestation et à exiger l’annulation de la censure contre l’URCF.
Le Comité central de l’URCF
Paris, le 13 juin 2013
SOURCE:
LIRE la protestation de nos camarades du PRCF :
Commentaires
J’ai souhaité ajouter le texte suivant dans le paragraphe « oligarchie de fait »:
Les oligarchies se doivent logiquement d’être cachées aux citoyens. Les sociétés secrètes, discrètes telles que les obédiences maçonniques, le groupe bilderberg et le siècle participent activement en France et dans le monde aux systèmes politiques oligarchiques.
Celui-ci est resté inscrit environ 10 minutes…
Par la suite, j’ai essayé de le réinscrire… Impossible!
Conclusion, wikipédia n’est pas du tout une encyclopédie libre… on peut être censuré et ceci rapidement et définitivement…
Il semble qu’il existe des mots clé interdits… Il serait intéressant de connaître lesquels. Le mot franc-maçonnerie en fait apparemment partie! qui dirige wikipedia?
Qui décide ce qui peut être écrit ou pas?
Qui censure?
Quels mots sont interdits?
Nous pouvons partager tout à fait votre sentiment...
Qui décide et qui écrit sur WIKEPEDIA.... ? "Vaste question" !
Admettez alors que l'on se pose la même question concernant Politique-actu, quand ceux qui écrivent et commentent ...se présentent derrière des pseudos d'une banalité affligeante.
Mais qui se cache derrière "Observateur" ?
Merci d'être plus transparent... Pour le bien de tous.
Anne-Marie