"NON ! au tout-anglais dans des institutions de l’Union européenne" Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF)
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Communiqué de presse
du
Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF)
Juin 2021
Le Royaume-Uni a quitté l’Union en 2020. Mais les partisans de l’anglo-américanisation de l’Europe, et de la France, tentent un coup d’État, « à la faveur !...» du Brexit, pour faire de l’anglais, à la Commission (Bruxelles), et au Parquet européen (Luxembourg), une « langue commune », c’est-à-dire l’unique langue de travail de fait.
Usage brutal, massif, imposant un fait accompli, voulu jurisprudence, puis « common law ».
Usage illégal : le règlement européen n° 1 de 1958 modifié, charte linguistique des institutions de l’UE, instaure plusieurs langues de travail, et non une seule.
Usage illégitime : l’anglais langue maternelle passe de 16% chez les 28, à quelque 1% chez les 27 ; illégitime surtout, car opposé à la nature de l’Union, qui est diversité linguistique, culturelle et politique, non pas un agrégat de provinces de l’empire à unir par l’anglo-américain.
Le Haut Conseil, les 27 associations françaises qui y sont représentées, et ses 170 personnalités membres, réagissent ; elles ont déjà :
- appelé le Président de la République, par lettres ouvertes collectives des 14/9/2020, puis du 1/2/2021, à opposer, en Conseil européen, le « non ! » de la France à ce coup de force, sans attendre qu’elle préside à son tour le Conseil européen au 1er semestre de 2022 ;
- suggéré à leurs partenaires allemands de réagir de leur côté auprès de la Chancelière ;
- proposé, en partie dans leurs langues, aux députés des pays membres au Parlement européen et à leur Président, d’y provoquer un débat et le vote d’une résolution idoine ;
- invité l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), à en débattre lors du Sommet francophone des chefs d’État qui se tient les 20 et 21/11/2021 à Tunis ;
- décidé de requérir devant la Cour de Justice de l’Union européenne : à cet effet, elles ont adressé le 18 mai 2021 un recours gracieux aux présidentes de la Commission et du Parquet.
Dans l’attente du « non ! » ferme de la France, elles en appellent à toutes les forces vives de la France et de la Francophonie, et à tous les tenants de la diversité linguistique, pour demander un retour effectif aux langues de travail de l’Union conforme au droit, et à la nature d’icelle.
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À Mesdames et Messieurs les journalistes
Le communiqué de presse ci-dessus, que le Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie vous propose d’utiliser et diffuser, s’inscrit dans la lutte contre le passage illégal et illégitime au tout-anglais dans des institutions de l’Union européenne, alors même que le « Brexit » est acquis. La société civile réagit, particulièrement ce Haut Conseil. Il réunit 27 associations pour le français et 140 personnalités françaises (+30 étrangères) très représentatives de la diversité des mouvements politiques de la France.
Le communiqué fait état de sa marche vers le recours à la Cour de Justice de l’UE, faute d’avoir pu encore obtenir du Président de la République (lettre jointe du 14 septembre 2020) qu’il fasse cesser en Conseil européen le véritable coup d’État de la Commission européenne, suivie par le Parquet européen, passant tous deux à l’anglo-américain « langue commune ».
Albert Salon, ancien ambassadeur, Secrétaire général du Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF).
Pour le Haut Conseil international : Secrétaire général Albert Salon, ancien ambassadeur, pt d’honneur d’ALF. Contact ALF : avenilf@laposte.net ; tel d’A. Salon : 01 45 32 42 84.
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Francophonie : "Lettre ouverte à Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République" - Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF) - Septembre 2020.
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