JAPON : "Simulations de la dispersion atmosphérique Radioactive" IRSN (Officiel)
« Simulations de la dispersion atmosphérique du panache radioactif formé par les rejets de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, entre le 12 mars et le 20 mars 2011 » - 17/03/2011
1 – Que sait-on des rejets radioactifs émis depuis le 12 mars 2011 ?
L’IRSN n’a pas d’information directe sur la composition et l’ampleur des rejets radioactifs. L’interprétation des mesures de débit de dose sur site et des scénarios probables de dégradation des 3 réacteurs depuis le 12 mars, en supposant que ces rejets vont se poursuivre jusqu’au 20 mars. Les éléments radioactifs rejetés au cours des différents épisodes de rejet sont des gaz rares (éléments radioactifs chimiquement peu réactif, restant dans l’atmosphère sans se déposer au sol) et des éléments volatiles, principalement de l’iode radioactif, dont l’iode 131 qui a une période radioactive de 8 jours, et du césium radioactif, dont le césium 137. Les proportions de ces différents éléments radioactifs tiennent compte des connaissances générales sur les réacteurs nucléaires.
2 – La dispersion des rejets radioactifs dans l’atmosphère
L’IRSN a simulé la dispersion atmosphérique des rejets estimés entre le 12 et 20 mars, à l’aide de son modèle numérique applicable à longue distance (échelle de plusieurs centaines de kilomètres), à l’aide des prévisions météorologiques fournies par Météo France.
Cette simulation a été appliquée au césium 137, en tant que traceur du panache radioactif au cours de cette période. Les résultats de cette simulation, effectuée toutes les heures depuis le 12 mars, sont exprimés en becquerels de césium 137 par mètre cube d’air (Bq/m3). A titre de comparaison, les valeurs mesurées à proximité de la centrale de Tchernobyl, peu après l’accident du 26 avril 1986, dépassaient 100 000 Bq/m ; elles étaient de l’ordre de 100 à 1000 Bq/m3 dans les pays les plus touchés par le panache radioactif (Ukraine, Biélorussie) ; en France, les valeurs mesurées dans l’Est étaient de l’ordre de 1 à 10 Bq/m3 (le 1er mai 1986).
Aujourd’hui, une très faible activité de césium 137 subsiste dans l’air, de l’ordre de 0,000001 Bq/m3.
Visionner la simulation du panache
3 – Estimation des doses susceptibles d’être reçues par les personnes exposées au panache radioactif
L’IRSN a estimé les doses susceptibles d’être reçue par une personne exposée au panache radioactif, en supposant qu’elle reste au même endroit et sans protection (à l’extérieur) pendant toute la durée des rejets (du 12 au 20 mars). Pour ces calculs de dose, l’IRSN a considéré un enfant d’un an qui est le plus sensible à l’iode 131 (dose à la thyroïde). Il s’agit donc d’hypothèses prudentes.
Les simulations qui suivent montrent l’évolution des doses au cours du temps, sur la période de simulation. Si ne nouveaux rejets devaient se produire dans le futur, ces doses pourraient encore augmenter en l’absence de protection des personnes les plus exposées.
Doses corps entier susceptibles d’être reçues par un enfant de 1 an en l’absence de protection pendant les rejets
En cas d’accident, les valeurs de doses à partir desquelles des actions de protection sont recommandées sont de 10 mSv pour la mise à l’abri et de 50 mSv pour l’évacuation. En dessous de 10 mSv, le risque pour la santé est jugé suffisamment faible pour ne pas rendre nécessaires ces actions de protection. A titre de comparaison, la dose annuelle moyenne reçue en France due à la radioactivité naturelle et aux expositions médicales est de 3,7 mSv.
Doses à la thyroïde susceptibles d’être reçues par un enfant de 1 an en l’absence de protection pendant les rejets
En cas d’accident, les valeurs de doses à partir desquelles l’ingestion d’iode stable est recommandée sont de 100 mSv au Japon.
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Commentaires
1- la forme et la hauteur du panache de l'explosion du réacteur n°3 (en fût de canon, comparé au panache du réacteur n°2 qui part à l'horizontal
2- la taille des éléments solides qui retombent du panache: sont ce des éléments de l'enceinte?
3-les doses de radiations qui sont arrivés en une semaine chez nous, en Europe: ne peuvent arriver que si les éléments sont envoyés à haute altitude (énergie d'éjection lors de l'explosion)
4-les taux de radioactivité présents dans les villages voisins et à Tokyo
5-On en trouve déjà dans les épinards et le lait: la fuite d'éléments a été beaucoup plus précoce qu'affirmé par les autorités.
6-On en a dans l'eau du robinet.
Conclusion: l'enceinte de confinement du réacteur n°3 est rompue depuis une semaine pleine et se répandent librement dans l'atmosphère au gré de la météo...
Peut-être va-t-il falloir évacuer…Tokyo…
Le gouvernement prépare la population doucement depuis l’intervention de l’empereur…