Osons le dire

« DIDIER MOTCHANE, un regard humaniste – socialiste et républicain - au tournant du nouveau siècle » par Jean-Luc Pujo

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[Note : Hommage à Didier MOTCHANE, qui vient de nous quitter. Intellectuel et militant exceptionnel, nous avions eu le plaisir immense de le croiser à de multiples reprises et il avait accepté de se prêter au jeu de l’interview à l’été 2011. Son ouvrage difficile et brillant avait – bien sûr – été ignoré de l’ensemble des médias et des politiques. Démonstration supplémentaire de notre effondrement collectif. JLuc Pujo – mardi 31 octobre 2017 – Lire « DIDIER MOTCHANE, un regard humaniste – socialiste et républicain – au tournant du nouveau siècle » et voir l'entretien de 3h00 : "Didier MOTCHANE - Entretien (été 2011)" - Réalisé dans les locaux de la Fondation Res Publica]

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- Notes sur « VOYAGE IMAGINAIRE à travers les mots du siècle » de Didier MOTCHANE - Fayard – L’Idée républicaine – 2010

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Paru en mars 2010, le livre de Didier Motchane est exceptionnel à plus d’un titre.

Le silence médiatique sidérant qui l’a jusqu’à présent accompagné ne doit pas nous étonner. Il en dit long sur notre époque, de bruits et d’agitations multiples. Pauvre époque qui n’en finit pas de lasser jusqu’aux plus patients de nos concitoyens.

Mais où sont donc passés les républicains ? Les enfants lettrés des Lumières ?

Où donc traîne l’esprit du siècle ? Où s’est-il donc égaré ? Silence.

Didier Motchane s’en offusque-t-il ? Pas même.

Il s’en amuse, étonné, promenant sur cette fin de siècle - et le nouveau qui commence - un regard lucide et surprenant.

La richesse et la maturité du message s’offrent en bouquet d’arômes, avant de révéler ce qui pourrait apparaître comme une des rares voies possibles pour sauver notre aventure collective. Et pas seulement socialiste. C’est dire l’importance du geste.

***

Philosophe ou poète, pamphlétaire ou littérateur, militant parmi les plus simple ou plongé au cœur des secrets, Didier MOTCHANE se livre tour à tour au lecteur surpris, amusé et au final conquis.

Fable, roman, essai… les genres multiples se côtoient dans un feu d’artifice qui désarçonne le lecteur moderne prisonnier des chemins balisés, des passages cloutés de la pensée uniformisée.

Le quêteur d’absolu sait bien que rien ne vaut -  de la ballade à la randonnée – l’escalade pour gagner les sommets.

Didier Motchane ne lui épargne rien. Et le périple élégant nous livre au final plus qu’un manifeste politique, une tentative réussie, entre philosophie et poésie : un véritable hymne à la vie.

***

Certes amusante, la forme du dictionnaire, avec ses entrées thématiques, offre d’évidence une facilité d’exploitation ultérieure – comme on le ferait d’un bréviaire dans lequel on puiserait le sel d’une pensée…républicaine – mais rend plus difficile une lecture exhaustive.

Le choix est osé. Le défi brillamment relevé.

***

« Penser, c’est dire Non ! » proclame-t-il avec Alain, en écho à Octavio Paz, « d’abord, apprendre à dire Non ! ».

N’était-ce pas là, d’ailleurs, le titre d’une des dernières revues militantes lancées avec Pierre Guidoni et Gilles Martinet ?

L’heure n’est-elle pas tout simplement à la résistance ? A cet acte particulier qui fait de « La pensée patiente » - ce petit livre que son père publia clandestinement aux éditions de Minuit en 1943 - l’axe d’une recherche fondamentale : l’amour de la vérité ?

Dénonçant « les quatre cavaliers de notre à-plat-ventrisme » – comme « les quatre couleurs entre lesquels le jeu social choisit ses atouts » : Pique, c’est le terrorisme de la pensée unique ; l’enflure du politiquement correct accouchant de ce qu’il faut penser pour se réchauffer le cœur ; jeu social où chacun peut rêver à son tour de s’y tenir à carreau ; avant que les prairies du conformisme ne délivre ces quêteurs perdus à la recherche du trèfles à quatre feuilles qu’ils ne trouveront jamais.

Le mal ? C’est ce libéralisme, « cette manière française de naturaliser le capitalisme et d’enterrer la république ».

« L’espérance sociale dont la satiété serait l’horizon menteur : voilà le mythe du capitalisme d’aujourd’hui ».

Sur la Gauche ? Sans concession : « quand les défaillances de la gauche l’abandonnent aux intérêts établis, aux mensonges établis, aux pouvoirs établis ; quand une gauche impuissante, ignorante ou complaisante, consentante, laisse pour ainsi dire l’économie arraisonner la politique et la droite la nation, cette gauche sans raison d’être livre la nation au nationalisme et la démocratie à sa décrépitude »

Pourquoi donc cette gauche a-t-elle d’ailleurs si facilement accepté le mondialisme des marchés ?

« Identifier l’internationalisme des peuples au mondialisme des marchés est le tour de passe-passe par lequel des socialistes se sont accommodés, au nom de l’Europe des peuples, à l’Europe des Marchands. (…) Ils ont livré au nom de la mort annoncé de l’Etat-Nation la liberté des peuples à celles des capitaux, dont l’ubiquité pétrifie sur place ceux qui ne peuvent pas courir après elle : les travailleurs en chômeurs ».

Comment ne pas voir l’erreur magistrale de cette gauche qui a dissocié la donne des « quatre couleurs du jeu de cartes de l’histoire : celles de la démocratie, de la nation, de la société et de l’universel » ?

Et ce constat sans appel : « La gauche est en route pour l’extinction et la droite pour le pire » !

Et si notre épisode national nous invite – par quel mécanisme ? – à  tourner en ridicule des vertus et des élans qui nous auraient jadis enthousiasmés, n’est-ce pas par « ce glissement doucereusement abject de l’esprit public à ce paisible mépris de soi », véritable « mouvement de désabusement national » dont Nicolas Sarkozy a pris la tête ?

Alors qu’une Gauche politique décérébrée lui a ouvert la voie et mieux encore !

« J’entends plutôt qu’en l’absence d’une gauche absente d’elle-même, je veux dire désertée de son devoir de fidélité au peuple et de l’intelligence de tout efficace amour de la France, celle-ci ne pouvait qu’abandonner l’esprit public à ce qui s’appelle aujourd’hui le libéralisme, l’extrême complaisance à la loi du plus riche et au vacarme cathodique du plus assourdissant »

La solution ? Toujours le peuple !

« C’est dans la conscience du peuple qu’il faut frayer un destin neuf ! »

Même si la tâche est rude.

« L’esprit du libéralisme a pénétré si profondément nos institutions et jusqu’au partis politiques qui font encore profession de le combattre (…) Il imprègne l’air du temps au point d’en gouverner le climat » !

« Il ne suffira pas d’une cure pour en arrêter la gangrène, elle appelle une régénération. Ce qu’au sortir des chrétientés et des révolutions effondrées on appellerait une renaissance » !

***

Mais alors, face au « spectacle du piétinement débonnaire d’un troupeau rassasié », pourquoi écrire ?

« J’ai vaguement conscience ici de ne pouvoir échapper tout à fait à la forfanterie ridicule de se prendre pour dieu », confesse Didier Motchane.

Pourquoi donc relever ce défi ?

« Le génie du peuple que j’invoque – Saint Jean-Baptiste imaginaire de la païenne humanité – doit avoir le courage de choisir entre ses incertitudes pour cesser d’habiter l’incertain »

« Prisonniers de notre histoire, cette quintessence du souvenir de nos oublis, tenons que d’un concept et des mots qui l’exprime (…) on peut tout faire »

Dérisoire ? Risible ? Cette prétention de rivaliser avec le créateur d’un monde irréversible ?

Heureusement pour nous, Didier Motchane – non sans ironie – passe l’obstacle.

L’important n’est-il pas le « mouvement du geste » ?

Tout est dit alors de l’intime de l’écrivain. Le mouvement ?

Ce livre sera - avant tout - une étonnante « ode à la vie ».

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De cette myriade de mots - choix subjectif imparfait – peut-on extraire quelques uns des objets, illustration tentée d’une promenade osée au tournant du nouveau siècle.

Des mots de politique tout d’abord :

De la France – amoureux - :

« Le nom de la France est par tous les mots de sa langue ce qui fait ma patrie. Non pas la langue de mes pères, mais celle dans laquelle j’ai ouvert les yeux, la langue dans laquelle le monde m’a parlé. C’est la langue française qui montre le mieux, me dit-on, que la politique et la littérature, la Cité et le Verbe, sont consubstantiels ; elle est en moi l’opération la plus pure de leur transsubstantiation ». France p.154

De la France & de la Nation :

«  L’espace national est le cadre du débat public majeur, parce que le moins imparfait possible quant aux conditions de possibilités de ce temps » Nation p. 235

« Fille de la révolution, la Nation francaise est née à gauche. Je veux parler de la nation dans son sens moderne, telle qu’on l’entend dans la République, c'est-à-dire, la nation politique, la nation des citoyens. Elle est née à gauche mais elle n’a pas tardé, cela a commencé une dizaine d’années plus tard, à devenir l’otage de la droite. La nation ainsi confisquée, défigurée, dénaturée, n’est pas sortie indemne de cette longue apostasie. Maurras a fini à Vichy. Mais beaucoup, beaucoup d’hommes politiques de gauche aussi » Nation p. 237

De la République :

« L’attachement à la République subsiste mais le peuple a perdu de vue qu’il est le peuple et qu’il doit en tant que tel avoir une volonté » Etat p.118

De la République et de la démocratie :

« La seule sorte de démocratie qui se puisse dire légitimement républicaine, le seul type républicain de démocratie, la seule république conforme à son concept est celle qui fait de l’exigence de l’égalité son principe fondateur et sa norme régulatrice ». Exception p. 127

De la République & de la France

«  Ce n’est pas – en France – en rejetant le sentiment patriotique du côté d’un nationalisme ringard et xénophobe que l’intégration républicaine fera contrepoids au lotissement communautariste de la nation française » République p. 275

Puis du socialisme d’avec la République :

« Dans les sociétés du capitalisme mondialisé, remplacer l’élitisme des publicains par l’élitisme républicain sera l’alpha et l’oméga d’une révolution socialiste » Elitisme républicain p. 101

Et cette sentence, comme une révélation :

« Être républicain n’est pas une grâce d’Etat, c’est une volonté » République p. 275

Sur le Socialisme, bien sûr…

« En tant qu’exigence sociale, l’Idée du socialisme est la conscience du capitalisme, la conscience qu’il n’y a pas d’intelligence du capitalisme sans résistance à celui-ci » Avenir p. 59

Et de son appendice dénaturant, l’écologisme.

« On intègre au socialisme une vision écologique de l’Histoire (autant que du monde) mais cet ersatz alibi de la raison politique où la fiction d’un retour à la perfection de la nature déguise le renoncement au parachèvement de l’Humanité » Ecologisme p. 90

Puis magnifique …

« Du socialisme (…) on pourrait dire (…) qu’il serait non pas l’addition mais la fusion, la synthèse de la démocratie idéale et de l’aristocratie idéale, agora complète et permanente qui constitue la collectivité des citoyens en un seul corps, faisant de la reconnaissance et d’un adoubement des meilleurs par le peuple le petit nombre de fondés de pouvoir chargés d’une mission renouvelée et renouvelable pour les affaires de la cité ». Socialisme p. 285

De l’Etat :

« L’Etat doit assurer une fonction symbolique. Il est le seul à pouvoir le faire. La Nation ne peut vivre en tant que telle sans la tension qui l’incarne ». Etat p. 122

Du pouvoir :

« Le rôle d’un pari n’est pas de produire l’intelligence de son temps ni la préfiguration de l’avenir. (…) il est de révéler et d’assembler l’invention sociale pour poser la question du pouvoir et la mettre en état de changer les termes de toutes les questions ». Parti p. 249

De l’action politique :

« Le souci d’avoir su, aussi bien que possible, évaluer les risques pour en diminuer le nombre et l’ampleur ne dispense  pas de la détermination d’en prendre ». Précaution p. 258

« On invoque surtout le principe de précaution pour le faire agir comme l’anesthésique retard du principe de responsabilité ». Précaution p 259

De la responsabilité politique.

« S’il y a bien une réforme à faire, c’est celle de la responsabilité politique. Les socialistes l’ont abordée par son versant technique, celui de la décentralisation, mais le plus décisif serait de changer de culture dans le rapport entre la République et l’Etat » Etat p. 119

 De la Laïcité :

« La laïcité qui n’est certes pas l’indifférence, n’est pas non plus la tolérance, ni la liberté de conscience, ni la liberté des cultes qu’évidemment et de toute manière elle implique.  Répétons-le : la laïcité n’est pas la sécularisation avec laquelle on la confond trop souvent ». Exception p. 127

« La laïcité est simplement l’application de l’exigence de l’égalité au monde de l’esprit, c'est-à-dire qu’elle consiste, pour employer des termes d’autrefois, dans l’exercice de la raison « naturelle », ouvert à tous et dans tous les domaines de l’opinion, de la croyance et de la science ». Laïcité p. 197

De l’alter mondialisme … cinglant !

« Deux guerres mondiales, Auschwitz et le goulag ont remplacé l’internationalisme par l’alter mondialisme dans le désir et le rêve des hommes. Ce qu’ils viennent de vivre de l’histoire du monde ne leur a livré de l’internationalisme qu’un visage défiguré ».

Et dans le même temps, précise-t-il « l’internationalisme rêvé par les gauches européennes depuis la Révolution française reste un rêve ; un véritable internationalisme a bien été établi, il vient de droite ; ce n’est pas celui des prolétaires mais celui du capital mondialisé et il est l’œuvre de la financiarisation des économies » Internationalisme p. 183

De la repentance … dénoncée.

« Il faut dénoncer dans la religion de la repentance une euthanasie de l’indignation qui transforme la résignation en jouissance et le réalisme en cécité » Repentance p. 269

Et pour en finir avec le Libéralisme :

« Le libéralisme, c’est le drapeau de la liberté des riches, repliés quand il le faut dans leur alvéoles individuelles ou terrées dans la tranchée d’une des sections de leur réseau communautaire, mais toujours prêts à le déployer en cortège comme l’oriflamme d’une marche triomphale ». Libéralisme (neo) p. 205

« Ce que je vois d’inexpiable dans le libéralisme, c’est d’avoir falsifié l’esprit de la liberté à la faveur d’une captation d’héritage, l’une des plus osées et des plus réussies de l’histoire ; l’éviscération du libéralisme authentique, le détournement du combat pour une émancipation humaine soulevée au-dessus de la lenteur des temps par le grand souffle de la Révolution française ». Libéralisme (neo) p. 206

Comme avec l’Europe …

« L’Europe fonctionne chez les rescapés de la déchristianisation de la conscience européenne comme l’ersatz d’une eschatologie de recours, l’échelle de secours des mythes naufragés de la chrétienté et de la révolution disparues » eschatologie p. 112

« L’espace public européen doit être une addition de compétence et non une composition – c'est-à-dire une décomposition – de souveraineté ». Européisme p. 125

Et dénoncer, combattre le triomphe du Marché :

« Une démocratie absorbée par le Marché s’identifie à celui-ci pour avoir été par lui dissoute dans l’ignorance de son institution » administration p.39

« La contradiction qui se noue aujourd’hui entre la diversité historique des cultures et la globalisation géographique du capitalisme n’est pas celle du passé et de l’avenir mais le produit de la divergence portée à l’extrême et désormais à sa dimension planétaire, entre la logique de l’instrumentation et celle de l’interaction et de la représentation ». Avenir p. 55

« La « création de valeurs » s’est substituée aux valeurs de la création dans le regard de l’humanité, le sacré du marché dans son estime ». Valeur p. 293

Des portraits, incisifs, souvent touchants.

Avec tendresse …

Chevènement ? « Moïse de notre temps, pétrifié sur le seuil de la Terre promise ». Figure de cire p. 133

Admiratif …

Mendès France ? « Il avait la passion de convaincre, chacun en particulier chaque fois qu’il en avait l’occasion, et la conviction qu’elle était le devoir et l’âme de la démocratie » Figure de cire p. 148

Marie-France Garaud ? « Ce genre de caractère qui tient vraiment la démocratie à l’honneur et qui est sans doute le contraire du populisme, me plaira toujours, à quelques endroits qu’il se tienne ». Figure de cire p. 139

De froide colère …

Chirac ?  « L’impardonnable dans Jacques Chirac, c’est de s’être fait offrir, peut-être une seule fois, mais assurément le 21 avril 2002, par le peuple français, l’occasion extraordinaire de l’entraîner dans l’œuvre d’un dessein collectif, de leur montrer la voie, l’élan, l’honneur et le goût de la politique et de n’avoir rien fait, parce qu’il n’en avait rien vu ». Figure de cire p. 134

***

Des mots de philosophe, ensuite :

De la mort.

« La conscience de la mort est constitutive de la conscience humaine, je veux dire de l’humanité de la conscience, je veux dire de l’effort de la conscience de l’humanité, la conscience de soi la plus parfaite ». Décrépitude p. 79

Des droits de l’Homme.

« La démonstration selon laquelle le bonheur et la liberté se cultivent mais ne s’exportent pas n’est pas terminée. Il faut sauver les droits de l’homme du droit de l’hommisme, moraline de la puissance, de la politique et des vanités ». Droit de l’Homme p. 89

De l’éthique.

« Des servants du monde, l’Etat est en même temps, le seul acteur de plein exercice de l’ordre international. Or, l’humanité n’est pas une institution, ni un concept politique, mais un concept éthique » Etat p. 116

***

Des mots de poète, enfin – surtout – :

              L’engagement, l’amour, la vie … puisque là est la quintessence.

« Le bonheur de vivre

Le lever du jour

Dont mon cœur s’enivre

Encore et toujours

(…) 

Dont la vie nous aime

Tu me le rends bien

Quelle épreuve extrême

Notre amour ou rien »

***

Ces quelques mots - illustrations de cette promenade proposée - permettent de saisir d’un instant la richesse de la réflexion proposée par Didier Motchane.

Alors, bien sûr, mille questions surgissent : sur sa définition de « l’humanisme », sur cette  « étincelle de transcendance » que Didier Motchane voit subsister dans l’Etat …

Oui, mille interrogations pour ces assoiffés de sens que nous sommes devant cette source intellectuelle d’une étonnante fraîcheur.

Plus qu’un vade mecum politique – nouveau petit livre rouge, vert … que sais-je ? – Didier Motchane nous offre là un livre époustouflant sur son parcours, notre époque.

Rejetant tout « mode à penser », tout « mode d’emploi » à dessein politique, ce livre - par bien des aspects magistral - est une invite à la réflexion politique mais aussi à l’action sous le soleil levant d’un principe rayonnant : la liberté.

C’est cela – Oui ! Ce livre est avant tout le livre magistral d’un homme libre.

Comment dès lors ne pas célébrer ces quelques hommes – rares – qui mettent par-dessus tout le souci de la vérité au service d’une république toujours à conquérir – Liberté, Egalité, Fraternité ?

Jean-luc Pujo


(*) Didier MOTCHANE est cofondateur du CERES ; il a participé à la création du Parti socialiste à Epinay, en 1971, puis à la création du Mouvement des Citoyens. Il a notamment publié, sous le pseudonyme de Jacques Mandrin et avec la collaboration de Jean-Pierre Chevènement et Alain Gomez, L’Enarchie ou les Mandarins de la société bourgeoise et, sous son nom, Un atlantisme à la charentaise.

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