Tribunes de Philosophes

"Dieu est-il français ?"par Manuel de Diéguez, un des plus grands philosophes contemporains.

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[Photo : Albert Camus]

" On ne peut apprendre la philosophie, on ne peut qu'apprendre à philosopher."
E Kant

En 1929 a paru un ouvrage de Friedrich Sieburg intitulé Gott in Frankreich, expression proverbiale qui signifie "se trouver comme un poisson dans l'eau" et qui a été traduit chez Grasset en 1930 sous le titre faussé Dieu est-il français ?En 1957, j'ai publié un modeste Dieu est-il américain ? En 2005, M. Jean-François Colosimo a édité chez Fayard unDieu est américain, mais afin de démontrer tout le contraire. C'est dire que la question de la nationalité de Dieu ne cesse de revenir sur le tapis.

 

Clio bivouaque entre deux territoires: d'un côté, elle rampe ici-bas, de l'autre, elle tente de conquérir le royaume du ciel qui lui avait été promis par des idéologies politiques désormais orphelines du mythe du salut qui les sous-tendait. Si la science historique ne parvenait pas à donner un recul nouveau à la raison et à ses méthodes, comment ferait-elle le lent et difficile apprentissage d'une discipline dont le regard et la problématique porteraient sur l'animalité spécifique du genre humain? Mais alors, cette science féconderait à titre rétroactif la même distanciation dont le génie des grands visionnaires avait tenté de doter des divinités successives afin de les rendre de moins en moins sauvages.

L'heure est venue d'apprendre à se servir conjointement de ces deux caméras. L'historien qui n'aura pas percé quelques secrets psychiques et politiques du personnage fantastique qu'on avait appelé Dieu, l'historien qui n'aura même pas tenté de scruter les ressorts rudimentaire qui font parler le ciel en direct de sa propre personne et de son administration de ses créatures, cet historien-là ne regardera jamais de haut et de loin les chroniqueurs au petit pied et les mémorialistes scrupuleux qui servent d'huissiers aux évènements.

Mes trois textes du 22 juin, du 29 juin et du 6 juillet tenteront d'illustrer ce paradoxe à deux faces : peut-on s'initier, du moins partiellement, au regard le moins patenté qu'il sera possible à la raison de porter sur l'animalité spécifique de notre espèce?

1 - L'interlocuteur de feu 
2 - Qui suis-je ? 
3 - La France des jeux de cirque
4 - Comment entendre ma voix ?
5 - Le Dieu des tortures
6 - Un regard sur vos têtes 

*

1 - L'interlocuteur de feu

On prétend qu'à chaque génération je me précipiterais à vive allure, tête baissée et toutes affaires cessantes au rendez-vous impérieux qu'un Français m'aurait fixé de sa seule et souveraine autorité; on prétend, de surcroît, que mon obéissance hâtive aux ordres de ce maître me rendrait docile à emprunter sa dégaine. Sachez qu'il n'en est rien: il m'arrive seulement de contresigner de loin en loin l'alliance passagère et friable des Français du moment avec l'allure de tel ou tel de mes prophètes sur la terre. J'ai rarement informé les porte-voix de mon pas des clauses secrètes du pacte que je scelle avec un peuple particulier. Aussi ma rencontre avec la nation française précède-t-elle toujours et de fort loin la rencontre passagère de mes fidèles avec telle ou telle effigie de leur Etat. Je n'ai que faire de la République et de la démocratie qu'ils ont hissées un instant sur le piédestal où trône leur propre effigie. Mes fidèles ne saluent jamais que les statues d'eux-mêmes qu'ils croient élever en mon nom. Mais si mes créatures n'étaient pas des animaux en cours d'amélioration, elles seraient mes semblables, alors qu'elles ne sont qu'imperceptiblement dressées à mon image et ressemblance, comme elles le reconnaissent elles-mêmes.

J'ai commencé de rédiger les Mémoires de mes relations avec la France il y a deux ans seulement, parce que, ce jour-là, les trottoirs de la rue Soufflot étaient noirs de citoyens en colère. Cette rue monte vers mon temple. Sur son fronton j'ai gravé de ma main et en lettres d'or l'expression de ma reconnaissance aux médiateurs de ma voix. Croyez-vous que ceux-là se seraient mis en colère s'ils m'avaient trouvé tapi derrière les pauvres murailles et les vaines meurtrières de leur République? Ils avaient rendez-vous avec moi sur mes parvis. Qui suis-je à leurs yeux? Qui ont-ils rencontré, sinon le silence et l'absence de la France? Et c'est dans ce vide que mon éternité est allée à leur rencontre.

Une lumière imperceptible demeure allumée jour et nuit au plus secret de mes créatures. Cette lumière brillait ce jour-là, rue Soufflot. Mais ce feu vacillant brûlait depuis longtemps dans l'âme de beaucoup d'entre elles. On refusait tout net que le ruban de la légion d'honneur fût épinglé sur les poitrines de la main d'un Président qu'elles jugeaient indigne de l'incendie dont elles partagent la flamme avec moi. Qui est-il, l'inconnu qui criait dans leur tête: "Le Président de la République n'a pas rencontré la France qui nous habite"? Qui donnait à mes néophytes leur dignité et leur grandeur dans mon temple? Qui suis-je pour que toute la famille d'Albert Camus fût montée me défendre sur mes plus hauts remparts? Ceux-là ont entendu la voix de mon absence; et c'est le feu de mon absence qui a enflammé leur esprit et leur cœur. Faut-il que je sois étranger à la pierre, à l'airain et au bois de leurs statues pour leur faire arracher des mains d'un profanateur les cendres de l'auteur de La Peste!

Le plus souvent, mes serviteurs entretiennent avec moi des relations écrites ; et c'est précisément des verdicts de la peste que ma flammèche fait appel au plus secret de la bête. Mais il se trouve que mes lois ne sont pas écrites. C'est pourquoi mes hommes de plume me donnent bien du tracas. Leurs encriers jouent sur tant de registres que la plupart d'entre eux ignorent ce qu'ils voudraient pourttant tellement me dire ! J'ai beau tenter de les éclairer sur l'ambition qui fait vibrer les cordes de leurs violons, ils cherchent en vain les secrets de l'incendie qu'ils ont allumé en eux-mêmes et qui enflammait ce jour-là les trottoirs de la rue Soufflot. Et pourtant, ils se relayaient jour et nuit, et pourtant, ils lisaient page par page La Princesse de Clèves ! Quelle orchestration du monde écoutaient-ils en mon nom?

2 - Qui suis-je ?

Ce n'était pas l'infamie de déposer dans mon temple une hostie souillée par des mains sacrilèges qui inspirait leur honte et leur fureur, c'était la profanation de mon ciel. Je ne suis pas le maître d'école de ma voix, disent-ils, je ne suis que le témoin de l'agonie de leurs écritoires. Ils savent que je hais les idoles auxquelles leurs oracles ne servent que de crécelle et d'escarcelle. Ils se plaignent de ce que les monarques de l'encrier qu'ils sont devenus à eux-mêmes vrombissent de connaisseurs de cour de tous les peuples assermentés et de toutes les nations patentées de la terre, mais ils fuient les courtisans de la France portant jabot et perruque poudrée. Ils savent que je ne leur raconte pas leur histoire en bande dessinée.

Il y a deux ans, racontent-ils, le majordome qu'ils avaient porté à la tête de leur République avait revêtu les tenues traditionnelles de la France en rubans, dont celle d'un chanoine de Latran; et, sous ces dentelles, il avait vivement félicité son homologue de Rome, disait-il, de s'être hissé sur le trône de Saint Pierre à la force du poignet. Qui se ressemble s'assemble, murmurait-il en sourdine. A l'entendre, le saint Pontife avait mis une ténacité aussi admirable et une énergie non moins exemplaires que les siennes à jouer des coudes afin de se porter à la tête de l'Eglise universelle. Mais que de litres de sueur n'avait-il pas versés, lui aussi, afin de se hisser au pouvoir un gant de fer à la main! Quelle différence y a-t-il entre les serviteurs de mon absence et leur bruyante valetaille?

3 - La France des jeux de cirque

Pour écouter mon éternité, observez la trace des pas de la France sur le sable des vivants et des morts et demandez-vous quel regard un Marc-Aurèle ou un Trajan portaient sur les soubresauts de l'Etat romain de leur siècle. Quelle distance mettaient-ils entre les prêtres rémunérés de leurs autels et l'empire déclinant dont ils conservaient vivante la couronne dans leur esprit? Pourquoi Marc-Aurèle lisait-il ostensiblement quelqu'ouvrage des Stoïciens aux jeux du cirque auxquels sa fonction le contraignait d'assister ? Pourquoi se mêlait-il à la foule entassée sur les gradins, alors que l'affichage de son mépris pour les combats de gladiateurs ne l'offrait pas sans péril à ce vain spectacle? Les grondements qui montaient de la foule outragée devenaient de plus en plus menaçants et se mêlaient à ceux des fauves rugissants tous crocs dehors dans l'arène.

Et maintenant entendez-vous monter des travées les mêmes brames qu'à l'époque où le divorce de l'élite hellénisée de l'époque d'avec le cirque d'une politique en livrée allait précipiter dans l'abîme le plus vaste empire de la terre ? Mais, non seulement le fils de Marc-Aurèle, un athlète ridicule du nom de Commode, né de l'accouplement, disait-on, de l' épouse de l'empereur avec un gladiateur bien huilé allait s'illustrer dans le tumulte et la poussière des courses de char, mais on avait vu l'empereur-philosophe s'abaisser à tenir la bride du cheval de sa fausse progéniture. Et maintenant, de quelle France vos Présidents de la République tiennent-ils grossièrement la bride? Quelle est la nature de la distance qui sépare les fidèles de la France de la rue Soufflot d'une part des jeux du cirque et des gladiateurs musclés de la politique d'autre part? Si vous ne savez quel esprit j'ai allumé en vous, comment sauriez-vous quel feu vous partagez avec moi ?

4 - Comment entendre ma voix ?

Vous êtes mes apôtres, mais mes apôtres ne sont pas mes catéchistes. Mes prophètes ne répondent qu'à l' appel de la France. Voyez à quel séminaire mon ciel vous convie: les dieux d'autrefois étaient informés, disaient-ils, des arcanes de l'univers et se vantaient de guider d'un pas assuré la politique des peuples et des nations sur le chemin de leur gloire. Mais leur houlette est entrée en agonie sur toute la terre habitée. Et maintenant, mettez-vous la loupe à l'œil et voyez comment les dieux du passé n'en finissaient pas de trépasser, parce que les idoles publiques meurent de leur entêtement à ne jamais céder leur sceptre aux intelligences victorieuses de leurs grossiers subterfuges. Et maintenant, quelle est la voix de l'éternité dont vous êtes habités, de quelle immortalité de la France ai-je doté la bête brûlante que j'ai inventée?

Les aveugles et les sourds qui dansent autour de vous ont des poumons de gladiateurs. Quand je tourne ma face vers l'arène du monde, quelles sont mes traces parmi les fauves? Il y a deux millénaires, la dégradation précipitée des mœurs, la corruption subite des magistrats et la futilité qui s'était emparée en quelques années seulement de toute la classe dirigeante ont accompagné vos dieux oubliés dans la déconfiture de leurs rites, de leurs autels et de leurs prodiges - mais les sacrifices d'animaux que l'Olympe mourant d'Homère ne se lassait pas de réclamer de l'Etat romain assuraient la survie des prêtres qu'engraissait la religion officielle; et l'empereur lui-même n'acceptait que du bout des lèvres qu'on épargnât la vie des chrétiens raisonnables ou sagement repentis qui immolaient de nouveau aux idoles les victuailles les plus saintes.

Puis, un fin helléniste et grand amateur de plaisirs grecs, Hadrien, n'a fait qu'aggraver le désarroi, puis l'affolement des propitiatoires, parce que les devins de l'époque avaient commencé de lire les philosophes et cherchaient en tous lieux et dans la panique l'assortiment théologique d' un Céleste plus lettré, mieux informé des affaires du cosmos, plus raisonnable et plus prévoyant que les divinités ripailleuses de l'Iliade.

Et maintenant, sachez que je n'ai ni temple dont vous ravaleriez la façade en gourmets de la France, ni tabernacle de marbre à frotter, ni autel dont la pierre accueillerait vos banquets, sachez que mon Eglise ignore la pourpre et les dorures de vos offrandes, sachez que mes officiants fuient les monceaux de pierreries des chrétiens. A mon écoute, la France lit les Stoïciens de l'intelligence dans le cirque où coule le sang de vos gladiateurs.

5 - Le Dieu des tortures

On me parle encore quelquefois du Zeus rutilant et avide de votre viande qui s'était installé dans tous vos villages, on me dit que ce sacrificateur se montrait plus abondant en prodiges bien saignants que le précédent et qu'il faisait grand étalage de son omniscience dans le cirque de l'histoire du monde. On me raconte également que ce justicier s'était chargé de vaines broderies et que son couteau bien aiguisé égorgeait son propre fils sur son autel. On me dit que son épaule gauche s'était lourdement chargée des récompenses de pacotille qu'il octroyait à la pelle aux morts flottants à titre posthume dans le vide de l'immensité et que l'épaule droite pliait sous le faix des tortures qu'il infligeait allègrement sous la terre à ses fidèles épouvantés. Qu'ai-je à faire de ce vengeur, qu'ai-je à faire d'une idole qui accordait la vie éternelle à toutes les ossatures, tant aux victimes de ses saintes représailles qu'aux porteurs de la voix de son ciel?

Et vous, mes fidèles, vous acoquinerez-vous avec un dieu des païens dont la législature a entraîné les Lettres les plus brillantes, les sciences les plus avancées et les arts les plus achevés de l'époque dans un naufrage de quinze siècles? Vous rendrez-vous complices d'un millénaire et demi d'engloutissement des cerveaux sur la férule d'une idole ou bien vous demanderez-vous à quelle immortalité la France de l'esprit vous initie sur mes parvis?

Mais la France que vous étiez devenus à vous-mêmes ou qui vous attendait semble perdre la mémoire. Auriez-vous oublié que c'était à la logique spirituelle de la raison que les autels de votre religion empruntaient ensuite leurs préceptes et que vos devins n'étaient jamais que des sosies maladroits de la santé d'esprit que les vrais Etats leur avaient enseignée après coup? Quand des mimes sacrés chapeautent tardivement des évidences dictées par le sens commun, on n'a nul besoin de la tiare d'un faux ciel pour condamner le vol, le meurtre, la fraude et les péchés capitaux.

Mais alors, qu'en est-il du ciel de la France? Celui-là a aboli la torture, la peine de mort, les bûchers, l'ordalie. Le Zeus des païens a toujours béni les bourreaux, et maintenant, le créateur des chrétiens a fait retour dans vos démocraties les mieux réconciliées avec la torture judiciaire. Et maintenant, ce n'est plus sous la terre, mais en plein soleil que les damnés mijotent dans leur marmite.

6 - Un regard sur vos têtes

Mais ai-je abandonné à son sort votre raison fatiguée? Si je prive la France du clinquant des Eglises, cette pauvresse se mettra-t-elle à trembler comme une feuille et à tituber dans l'arène de sang de l'histoire?

Hier encore, j'écoutais votre silence; et votre silence demeurait à l'écoute de mon absence. Et maintenant, la bête jaillie de ma tête serait-elle retombée en enfance? Votre Etat aurait-il à nouveau besoin d'un Olympe? Les saints d'autrefois auraient-ils eu raison de rappeler sans se lasser à la bête qu'il lui faudra garder ses béquilles jusqu'à la fin de ses jours ou se résigner à trébucher?

On me dit que votre République peine à marcher droit sur la terre, on me dit qu'elle demandera à votre sagesse rien moins que d'élire vous-mêmes vos grands hommes et de les porter de votre propre autorité et en grande pompe dans mon temple. Je m'étonne que votre suffrage universel soit appelé à juger en souverain de la tonalité de mes prophètes et du timbre de ma voix. Un peuple d'infirmes de la raison portera-t-il Edith Piaf ou Yves Montand au Panthéon? Mêlerez-vous les cendres de vos chanteurs de rue à celles des rois de la raison et de l'intelligence de la France, ou bien avez-vous grand besoin de vous mettre davantage à l'écoute de la France des hauteurs, grand besoin mettre vos gladiateurs à bonne distance de la France? Le ciel qui vous habite retrouvera-t-il mon mépris pour le sang de vos autels?

La semaine prochaine, je vous entretiendrai de votre apprentissage du regard que vous porterez sur votre tête à travers moi.

le 22 juin 2013

Visiter le site officiel du philosophe Manuel de Diéguez

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