Osons le dire

"LES QUATRE "I" DE LA DEMOCRATIE-LA DROITE ET LA GAUCHE-LA PARTITOCRATIE" par Simone LE BARON

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En ces temps troublés où les mots de « démocratie », « laïcité », « liberté », « droits », « république » etc. sont sur toutes les lèvres, ces mots que l’on n’entendait prononcer autrefois que par les hommes politiques, ou les étudiants sur les campus, appartiennent à présent au langage de la rue prouvant que nous traversons une période de remise en question, prémices d’une mutation inéluctable de notre système politique, et donc d’une refondation de notre société dont la forme actuelle ne nous convient plus. Et naturellement, comme toujours dans ces cas-là,  les interprétations erronées de ces termes se propagent, se détournent de leur sens premier si bien qu’aujourd’hui ils ne représentent rien d’autre qu’une  « permissivité »  subjective et individualiste  -  je vis en démocratie, j’ai le « droit » de faire ce que je veux,  entend-on souvent ; ou « je me fais plaisir » - puisqu’ils sont utilisés par les adeptes de la consommation de masse et de loisirs où l’on pense à soi avant tout, où l’on revendique la liberté individuelle, sans conscience aucune de partager un territoire et des ressources avec la collectivité au sein de laquelle on vit, ce qui supposerait plutôt une revendication de liberté globale. Nous connaissons pourtant les deux problèmes se trouvant à la source des sempiternels conflits : la répartition des ressources et des territoires, et le sous-problème découlant des deux premiers : comment vivre ensemble dans la paix, l’harmonie, le partage, la justice et le respect ?

1-Il s’avère donc indispensable de remonter l’horloge de l’histoire jusqu’à la démocratie et ses quatre principes fondamentaux d'égalité : "issonomia" (ισονομία) ou "égalité devant les droits"; "issopoliteia" (ισοπολιτεία) ou "égalité devant la cité"; "issogonia" (ισογωνία) ou "égalité de naissance", c'est-à-dire que les nobles n'existent pas; "issigoria" (ισηγορία) ou "égalité de parole" ; le tout assorti d’une mesure « anti-tyrannique », l’ostracisme. La démocratie est une notion hellénique, unique, inventée non par les Grecs mais par les Athéniens. Elle prend racine à Athènes au 6ème siècle avant notre ère dans un contexte de crise politique, sociale et morale, lastasis (στάσης) conséquence d’un conflit dans la politeia (la Cité) entre les riches et les pauvres, les Eupatrides (bien-nés) et les Kakoi (mauvais, sans classe). Ainsi, l’origine de la démocratie est la crise de la cité hellénique en proie à l’inégalité sociale.

Sa gestation a pris des siècles, de Dracon (réformes « draconiennes » sur la justice) en passant par Solon (interdiction de l’esclavage pour dettes ; apparition de trois classes sociales, les esclaves restant considérés comme des biens), Clisthène(réorganisation de l’espace civique en dèmes, « δημος »; les responsables politiques sont tirés au sort – à noter qu’en grec moderne le δημος reste la municipalité) àPériclès (apparition du salaire ou misthos, « μισθος », sorte d’indemnité de chômage pour les citoyens lorsqu’ils participent aux assemblées « ecclésia » - à noter que ce mot en grec moderne signifie « église » -  et s’absentent de leur travail - à noter qu’en grec moderne, le salaire se dit toujours misthos). La démocratie est née, concerne six mille hommes libres qui sont les citoyens, politès (πολίτες), et donc avec elle lapolitique.

Plus jamais dans l’histoire de notre civilisation occidentale, de telles circonstances ne se représenteront : a- la politeia ayant fait place à l’Etat, les citoyens de chaque Etat sont devenus trop nombreux pour pouvoir procéder à des élections directes ; b- nous précisons que les citoyens étaient libres, par opposition aux esclaves, c’est-à-dire aux travailleurs. Et même si en Suisse existe une forme de démocratie directe, elle se double malgré tout d’une démocratie représentative et donc de partis politiques.  En français, on donne souvent pour les mots une fausse étymologie grecque ce qui est le cas de « démo » (δημος) que l’on traduit par « peuple » or,  nous venons juste de voir qu’il s’agit du dème des citoyens et non du « peuple »,  mot tiré du latin populus, (de là vient aussi people en anglais, les gens) notion non hellénique apparue après celle de dème. Le peuple se dit laos (λαός) – mot avec lequel on a fabriqué « laïc » puis « laïcité » - mais aussi plithos (πλήθος) ou plithismos (πληθισμός) – de là vient « pléthore ».  Cette macédoine de mots et d’idées s’est élaborée minutieusement  de décennie en décennie,  se sert désormais au petit déjeuner, au déjeuner et au dîner de telle sorte que nous voilà victimes d’une indigestion collective ! Ladite « démocratie représentative » n’étant ni plus ni moins que l’opportunité pour une oligarchie de gouverner, la conscience tranquille (si conscience il y a !) d’avoir été hissée à cette place à la faveur d’une élection au suffrage universel. Chaque membre de cette oligarchie jette de la poudre aux yeux du « peuple » en lui faisant croire qu’il a la parole – première expression de la démocratie : « Qui veut prendre la parole ? » - puisqu’il met un bulletin de vote dans une urne une fois toutes les morts d’évêque, et l’affaire est dans le sac ! Le « peuple » - qui n’est pas le dème – est content, se sent investi d’un grand pouvoir, et l’oligarchie est contente de pouvoir berner aussi facilement « pléthore de citoyens »… Poussons tout de même, tous ensemble, égaux parmi les égaux, un soupir de soulagement : le principe de l’issonomia a été préservé. Nous sommes égaux devant le seul droit qu’il nous reste : celui de nous faire entuber par l’oligarchie qui se fait un devoir de respecter ce droit !

2-Cahin-caha nous nous acheminons vers le 18ème siècle et la Révolution française. La France traverse une crise financière et sociale due aux inégalités (j’ai l’impression d’avoir déjà écrit ce passage…) qui débouchera sur une Révolution, alors que la crise hellénique fut résolue sans révolution par l’invention d’un nouveau système politique. C’est là toute la différence. Et si cette révolution se trouve à l’origine de la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen (fondée sur les quatre principes d’égalité de la démocratie athénienne), elle-même à la base de la Constitution française actuelle, elle ne fut qu’un coup d’éclat, dura ce que dure une révolution c’est-à-dire le temps d’un tour de manège. Quand le manège s’immobilise, on revient à la réalité… Aucun de ces principes ne fut, n’est et ne sera probablement appliqué. Et pourtant, on touchait au but car à la notion d’égalité, on venait d’ajouter celle de liberté. Tous les ingrédients étaient présents, restait à les incorporer.

A l’époque où les Athéniens inventèrent la démocratie, nous précisons qu’elle ne concernait que des hommes « libres », c’est-à-dire « affranchis », la notion de « liberté » (libertas) étant latine, n’existe donc pas en grec. Aujourd’hui la notion de « liberté » se réduit à la celle de « liberté individuelle ». Souvent nous entendons dire « Je suis libre, je suis en démocratie». Dans l’Antiquité, elle s’applique aux « non-travailleurs » (όχι δούλοιohi douloi), c’est-à-dire « non-esclaves ». En grec moderne, le mot de «douleia » (δουλειά) signifie encore « travail », c’est-à-dire l’esclavage.  Les Grecs ont donc parfaitement conscience du sens profond de la notion de liberté que notre langue française ne possède pas. Dans son ouvrage « La démocratie comme liberté », paru en 2007 aux éditions Pataki, le Professeur Georges Contogeorgis décrit ainsi ce phénomène : « Il est évident que, dans la mesure où la démocratie se présente comme le stade le plus parfait et le plus élevé du développement des sociétés, elle fait référence à la liberté globale, et embrasse par conséquent tous les aspects de la vie en société : individuelle, sociale (et économique), civique. » Ainsi, l’article premier de la Déclaration des droits de l’homme du 26 août 1789 « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits» mettait l’accent sur les deux points importants de l’égalité et de la liberté, alors que pendant ce temps-là les démiurges de la démocratie, eux, se trouvaient sous occupation ottomane.

Nous sommes au cœur à présent de cette histoire passionnante, celle des citoyens supposés libres que nous sommes devenus en 1958, sous la 5ème République. Le 28 août 1789, les députés de la Constituante (ancêtre de l’Assemblée nationale) se séparèrent en deux groupes afin de faciliter le décompte des voix : à droite du président, les partisans d'un droit de veto absolu pour le roi, et à sa gauche les partisans d'un régime constitutionnel dans lequel le roi ne jouerait qu'un rôle symbolique. La droite et la gauche viennent de naitre dans le berceau de la 1èreRépublique française, lointaine descendante de la démocratie et, dans des circonstances analogues : les inégalités sociales dues à la répartition de la société en classes de riches et de pauvres. La République n’est pas la démocratie : le mot est issu du latin res publica (la chose publique) et ne fait donc pas référence au citoyen « politis » mais au territoire sur lequel il vit, le territoire étant une « chose » ;  Le territoire hellénique gouverné par la démocratie étant la politeia. Ainsi, traduire « La Démocratie » (δημοκρατία) de Platon par « La République » est une hérésie et fausse toutes les données historiques, philosophiques et politiques, nous plongent dans une marmelade censée adoucir l’aigreur de la macédoine.

3-Il est important de rappeler que la République romaine fut contemporaine de la démocratie puisqu’elle va de 509 avant notre ère jusqu’à 44 avant notre ère ou l’assassinat de Jules César. Sa devise en était : Senatus Populusque Romanus (Le Sénat et le peuple romain) et symbolisait l’union du Sénat (les famille patriciennes) et des plébéiens (le peuple). Les patriciens représentaient de riches dynasties propriétaires terriennes (gentes, de là vient le mot français « gens » ; il est amusant de remarquer qu’en anglais « people » veut dire « gens », c’est-à-dire le contraire de son origine étymologique, et que les cuistres du 21ème siècle désignent par « people » les « gens qui se différencient du « peuple »), et les plébéiens les artisans et paysans. Il est donc facile de constater que les politiques français de tous bords et de toutes époques nous roulent dans la farine depuis belle lurette en nous faisant prendre des vessies pour des lanternes : la France est une République gouvernée par la démocratie avec une assemblée de gauche et de droite ! Ce qui ne veut strictement rien dire ou plus exactement que les politiques qui nous gouvernent depuis 1958 (de l’exécutif et du législatif) ne sont rien d’autres que les descendants des Tyrans (à l’origine de la réaction des Athéniens qui inventèrent la démocratie afin de les éradiquer), et des patriciens, la droite et la gauche n’étant en aucun cas des idéologies mais des points de repère dans l’espace.  Nous sommes heureux tout de même de constater que les Grecs et les Romains se sont enfin réconciliés au 20ème siècle. Mais…il n’est jamais trop tard.

4-Clopin-clopant, nous arrivons en juillet 1974 en Grèce où la dictature des colonels vient de tomber. Les Hellènes foulent de nouveau les pavés ancestraux de la démocratie. La chère eleuthéria (ελευθερία) retrouvée, ce que nous appelons « liberté » mais signifie pour le peuple hellénique un héritage, une patrie, un idéal, la condition sine qua non de l’existence humaine, on se gorge d’oxygène. On est heureux tout simplement. En France, c’est la fin des Trente Glorieuses, un an après le choc pétrolier, et le début de la société de consommation de masse et de loisirs.

Constantin Caramanlis (1907-1998), après quelques errements politiques notamment du temps de Metaxás, avait quitté son pays en 1967, fermement opposé à la dictature des colonels et s’était réfugié à Paris où il passa du stade de villageois mal dégrossi à celui de fin limier de la politique dans l’entourage providentiel de Valéry Giscard d’Estaing qui mit à sa disposition l’avion présidentiel pour un retour triomphal dans sa patrie en juillet 1974. S’ensuit une période de transition appeléemetapolitefsi (Μεταπολίτευση) jusqu’en novembre de la même année où il est élu Premier ministre soutenu par le parti conservateur qu’il vient de créer Nea Dimokratia (Νέα Δημοκρατία), ou Nouvelle Démocratie.

Andreas Papandreou (1919-1976), rentre également en Grèce qu’il avait quittée en 1967, « autorisé » par les colonels à retourner aux Etats-Unis ayant fait pression pour récupérer ce citoyen américain depuis 1944. En septembre 1974, il crée le PASOK (le parti socialiste grec) qui réclame la fin de la soumission de la Grèce aux Etats-Unis. Etrange contradiction pour cet homme qui doit sa liberté aux Américains, a fait ses études et enseigné à Harvard, s’est bien accommodé de l’American way of life au point de devenir citoyen des Etats-Unis d’Amérique. Contradiction ou opportunisme ?

L’année 1974 marque donc l’Europe à tous les niveaux : social, économique, politique. Aujourd’hui avec le recul,  il nous est facile de reconstituer le puzzle : le « débarquement de la consommation », le début de la dictature de Ceausescu en Roumanie, la chute de la dictature salazariste entrainée par la Révolution des œillets au Portugal, la chute des colonels en Grèce et la nouvelle inhumation de la démocratie au pied de la Pnyx  par les fossoyeurs de gauche et de droite. Les dés de lapartitocratie sont jetés, la mondialisation n’aura plus qu’à les ramasser la décennie suivante.

5-Nous venons donc de voir que la droite et la gauche ne sont que des notions fictives - de même que l’argent – mais les histrions les ont tellement bien enfoncées dans le crâne des citoyens qu’aujourd’hui on entend couramment  « Moi, je suis apolitique », et quand je réplique « Donc, tu n’es pas un citoyen », on me regarde soit étonné, soit moqueur, soit d’un ton supérieur : « Je ne suis ni de droite ni de gauche, voilà tout ». En 2010, même la sacro-sainte Académie Française s’est faite complice de la supercherie en ajoutant à son dictionnaire le mot d’« apolitique ». Les gens de droite se réclament du capitalisme et ceux de gauche du socialisme qui eux représentent bien deux idéologies politiques et économiques.

Le capitalisme désigne un système économique et social fondé sur la propriété privée des moyens de production lesquels n’appartiennent pas à ceux qui les mettent en œuvre, sur la liberté des échanges, l’accumulation du capital. En macro-économie l’accumulation du capital est le processus qui permet de transformer l’épargne en moyens de production. Avec le travail elle est l’un des facteurs de production nécessaires au développement économique. La croissance économique est un phénomène inhérent au capitalisme. La mondialisation et ses dogmes libéraux est la forme la plus évoluée du capitalisme, se fonde sur la recherche de gains de productivité que permet le commerce mondial au niveau de la planète. La plupart des multinationales n’existent que pour enrichir les actionnaires.

Le socialisme désigne un ensemble de doctrines économiques fondées sur la propriété collective des moyens de production par opposition au capitalisme.

6-En France nous avons actuellement un Président dit de droite, Nicolas Sarkozy, se réclamant du gaullisme, idéologie de droite prépondérante en France sous la 5èmeRépublique. Les principaux traits du gaullisme sont : le refus du libéralisme économique, du capitalisme et du socialisme. Notre Président ne retient donc que le troisième… Je me rappelle encore ses discours de campagne en 2007 : « Si vous m’élisez, je partirai faire une retraite dans un monastère, au calme, pour me préparer à la lourde responsabilité que vous m’aurez confiée, mes chers concitoyens ». Les Français sont mélomanes semble-t-il et n’ont pas résisté aux violons de ce fils de Hongrois… A peine élu, et hop, le voilà embarqué sur la « Paloma » du multimilliardaire Vincent Bolloré qui lui a amicalement (entre potes, ça se fait) prêté son jet privé pour voler jusqu’à Malte où l’attend le luxueux yacht à bord duquel on ne joue pas de violon, trop mélancolique. Oubliés la retraite, le calme, la réflexion, et en avant la musique ! Vincent Bolloré, formé très jeune à la finance chez Rothschild, est le PDG du groupe Bolloré International, côté en Bourse, parmi les 200 premiers groupes industriels européens.

Et dans le monde, nous avons notre  homme de gaucheDominique Strauss-Kahn, socialiste pur et dur, patron du FMI, ce qui va de soit pour un socialiste. Né en 1949, il fait son apprentissage politique au Parti Communiste qu’il s’empresse de quitter dès qu’il « apprend » l’économie. En 1994, il est l’un des fondateurs du « Cercle de l’Industrie » avec Maurice Lévy, patron de Publicis, comprenant Rhône-Poulenc, Lafarge, Pechiney, Elf, L’Oréal, Bull, Schneider, Renault, Total BSN. Aux côtés de Benoit Potier PDG d’Air liquide,  il siège au conseil d’administration en tant que vice-président bénévole n’exige « seulement »  le remboursement des notes de frais, un bureau et…une secrétaire ! Ah, j’allais oublier son très cher, très fortuné « camarade » : Vincent Bolloré… Commencer comme militant communiste et finir comme « plus grand usurier du monde » (ainsi que le surnomment les Grecs) est une trajectoire tout à fait normale, je dirais même exemplaire pour un digne représentant de la partitocratie.

7-En 2007 nous avions le choix entre la peste et le colérique, nous avons choisi le second. En Grèce, la Nouvelle Démocratie et le PASOK jouent un match de tennis depuis 1974, mais du même côté du filet ! Petit à petit, ils ont eux aussi glissé vers ce qui n’est plus qu’une partitocratie et le Professeur Georges Contogeorgis nous l’explique en français sur son blog (http://contogeorgis.blogspot.com/2008/03/la-partitocratie-comme-systme-politique.html)

« La notion de partitocratie, ou règne des partis, définit la structure et le fonctionnement du phénomène politique à la phase au cours de laquelle le système partisan s’autonomise et domine le système politique formel d’une manière telle que le premier détermine le fondement logique et la dynamique politique du second. Par conséquent, la partitocratie s’inscrit dans le système politique où l’approche et, naturellement, la constitution de la politique sont réalisées en termes de pouvoir, avec lequel la partitocratie se confond, étant envisagée à peu près comme un tout tautologique unique. » C’est ainsi que commence le politologue son explication de la « partitocratie comme système politique ». En clair, nous comprenons qu’il ne sert à rien de changer les hommes, mais que c’est le système politique tout entier qui est à changer. La partitocratie représente un puissant groupe de pression au sein duquel n’existe plus de séparation des pouvoirs, ni de mixité dans les Assemblées législatives, l’opposition étant feinte dans le seul but de provoquer les élections dites démocratiques leur accordant toute légitimité. A présent, l’opposition se situe entre la partitocratie dans son ensemble et la société civile. Au 18ème siècle, Montesquieu écrivait : « Aujourd’hui nous recevons trois éducations : celle de nos pères, celle de nos maitres, celle du monde. » Au 21ème siècle, c’est celle du monde qui domine tout. Puis il ajoutait : « Le suffrage par le sort est de la nature de la démocratie, le suffrage par le choix est de celle de l’aristocratie. »

Que s’est-il passé cher les Hellènes depuis que du haut de la Pnyx un citoyen demandait à ses concitoyens rassemblés en ecclesia : « Qui veut prendre la parole ? ». Et en France depuis la Déclaration 1793 et son article premier : « Le but de la société est le bonheur commun » ? Où est passé le citoyen à l’écoute de son prochain ? Et celui qui ne demandait rien autre qu’un simple bonheur à vivre en commun ? Les leaders politiques sont devenus des dealers de marchés. Le spectre des tyrans, des privilégiés rôdait dans la pénombre. Nous ne l’avons pas remarqué… Il y a de quoi en perdre le sommeil et, oserais-je vous confier la lancinante question qui me hante jour et nuit, qui me réveille dès potron-minet tandis que la France laborieuse dort encore du sommeil du juste : « Si Dominique Strauss-Kahn venait à remplacer Nicolas Sarkozy à l’Elysée en 2012, choisirait-il  une croisière romantique avec sa tendre épouse Anne Sinclair sur le luxueux yacht de son ami Vincent ou préfèrerait-il une retraite dans un…couvent ? »

SOURCE :

http://simone-le-baron.blogspot.com/

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