MAI 68 : Réveillons la Mémoire des Luttes ! (Front Syndical de Classe)
Alors que les luttes se multiplient contre la politique euro-formatée de casse sociale, alors que le 3 avril débute la grève des cheminots conjointement à de nombreux secteurs (énergie, propreté, Air France, étudiants…), alors que les revendications sectorielles (Fonction publique, commerce, santé, transports, universités…) ont pour point commun la nécessité de s'opposer à Macron-Medef et peuvent donner naissance à un vaste mouvement d'ensemble en ce printemps 2018 contre la casse des acquis et pour le progrès social, alors même que cette perspective vitale pour le mouvement populaire effraie le pouvoir, celui-ci est lancé dans une vaste opération de désinformation à la fois sur les luttes en cours et sur l'histoire du syndicalisme.
Ne nous laissons pas voler notre histoire, ne la laissons pas écrire par les puissances d’argent, défendons notre héritage pour mieux mener les luttes aujourd’hui !
Pour ce faire, nous renvoyons aujourd’hui à l'analyse pénétrante de deux de nos camarades, Gilbert Rodriguez, militant CGT, et Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine (Paris 7), sur 1968 et sur le rôle de la CGT et des communistes durant la Résistance.
1- Les travestissements du mai 68 (Gilbert Rodriguez)
Beaucoup a été dit et se redit en ce moment sur le mai 68. Un récit modelé par l'idéologie dominante qui a imposé un certain nombre de poncifs ... et de contre-vérités.
Un récit modelé par l'idéologie dominante qui a imposé un certain nombre de poncifs ... et de contre-vérités.
Par exemple, Le dimanche 25 mars était diffusé sur la 5 un documentaire intitulé : « Mai 1968, les coulisses de la révolte » dont plusieurs traits pour la plupart visent soit à minorer, soit à travestir le rôle des travailleurs et les positions d'alors du PCF et de la CGT.
Sans aucunement prétendre qualifier le sens de la période et de ses suites, tenons nous en à quelques points le plus souvent essentiels mais passés sous silence, édulcorés ou manipulés…
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2- Eric BRUNET s'en prend brutalement à la CGT cheminot et dans la foulée révise de manière mensongère l'histoire des années 39-40 ! (Annie Lacroix-Riz)
C'est dans "Valeurs actuelles" du 30 mars dernier qu'Eric Brunet déverse sa bile ... et ses grossiers mensonges. Ce journal classé à l'extrême droite fait partie du groupe Valmonde, propriété de Privinvest Médias, une filiale de la holding Privinvest qui appartient à l'homme d'affaires Iskandar Safa (voir sa bio édifiante à l'adresse :https://fr.wikipedia.org/wiki/Iskandar_Safa, et dont Étienne Mougeotte et Charles Villeneuve sont actionnaires).
C'est pour cacher la collaboration réelle celle-là de ses maîtres, du grand patronat français comme allemand comme le rapporte le dernier Goncourt, qui préféraient alors "Hitler au Front populaire" que les thuriféraires comme E. Brunet accusent la CGT et ceux qui résistent aujourd'hui de tous les maux !