Eurovision 2011 : Toujours la trahison de la France ! Un scandale !
De Charybde en Scylla! Toujours la trahison de la France. A quand la révolte? Subtilement insistons-nous, la langue anglaise poursuit sa conquête. Avec notre ami Dominique Daguet et Portemont... Grande est la misère au Royaume de France...
Un jeune homme de 21 ans, qui chante presque bien, sans pour une fois faire accompagner son chant de rythmes hallucinés, va « représenter » la France lors d’un concours à grand spectacle que l’on nomme depuis quelques dizaines d’années « Eurovision »… Le titre est ronflant en même temps que singulier : il ne s’agit que de chansons, parfois que de chansonnettes… mais ici la « vision » annoncée ne concerne pas ce que l’on entend, si souvent ridicule, insignifiant à l’aune des airs propulsés dans l’espace, il s’agit d’autre chose, soit ce que l’on veut pour l’Europe, ce qui est « désiré » pour elle : c’est pourquoi ce jeune homme chantera ce jour-là, selon l’habitude déjà prise depuis quelques années, en une autre langue que celle des Français. C’est ainsi que l’Eurovision, qui fut une initiative française, travaille pour établir le règne de cette autre langue qui nous est hostile depuis si longtemps : ainsi l’on tend à nous imposer la « vision » d’une France qui aurait perdu sa langue au bénéfice d’une autre et qui donc ne serait plus la France.
Amaury Vassili Chautard
Le 14 mai 2011? Jour sombre pour la France...
Amaury Vassili représentera la France avec la chanson « Sognu », chantée en langue corse.
Nous aimons les langues de nos provinces, les accents de nos terroirs, porteurs de la vraie diversité française. Belles sont les berceuses provençales de notre enfance, les chants d'église basques, les tendres chants à la Vierge en « béarnais », tous aussi beaux que ceux que nous offrent la langue corse. Nous n'oublions pas les complaintes bretonnes... Toutes les langues du royaume de France ornent de leur musique l'âme française!
Mais une fois de plus ceux qui entendent la détruire ont placé leur pion...
Nous avons eu droit à la grande misère de l' « Eurovision 2010 » après celle de 2008. Plus subtilement s'avance celle de 2011...
Le jeune homme qui représente la France n’en sait évidemment rien, vu ses expressions de triomphe une fois la dernière note passée : il était si visiblement fier d’avoir bientôt à chanter devant toute l’Europe, que pouvait lui chaloir d’avoir porté à son pays, à sa langue, à ses compatriotes, le coup de l’âne ? Seule comptait et comptera l’occasion donnée de briller, d’être vu, peut-être de « gagner » le prix, qui sera, s’il est élu par les auditeurs, celui d’une trahison : celle de tous ceux qui l’auront poussé, l’ayant choisi, à la commettre.
Subtilement insistons-nous, la langue anglaise poursuit sa conquête.
C'est la langue choisie par la « puissance » invitante, l'Allemagne, qui sera représentée par la chanson « Taken by a stranger » interprétée par Lena Meyer-Landrut...
Amaury Vassili, en aura-t-il seulement conscience ? J’en doute, tellement « l’air du temps » est d’exalter tout ce qui évoque le plus puissant, ici la langue de l’empire établi sur son socle d’or ; de rabaisser ce qui ne lui appartient pas, ici la France de toujours et donc sa langue.
Protester ? A quoi bon ? L’âme de la France ne me semble plus vivre que dans l’esprit de quelques attardés de mon espèce, car l’âme du pays de mes père et mère vit d’abord en leur langue que des générations d’apatrides s’emploient depuis quarante ans à étouffer son chant. Voyez, il faut aujourd’hui intenter des procès pour obtenir que soit respecté le droit de chacun de pouvoir travailler en français dans les entreprises françaises ! Comme s’il fallait de même aller devant le juge pour être en droit de marcher chez soi, sur le sol de France !
S’indigner ? Ce serait pour pleurer entre amis, dont le nombre se réduit d’année en année. S’il n’en était pas ainsi, les rues seraient pleines de manifestants clamant leur angoisse et leur révolte. Combien serons-nous le 18 juin, à l’appel de plusieurs associations réunies autour d’Avenir de la langue française, à nous retrouver devant la Fontaine Saint-Michel à Paris, alors qu’il serait normal, convenable, la moindre des choses, de nous y retrouver ce jour-là par dizaines de milliers – je voulais écrire par « centaines », mais j’ai craint que ce nombre, pensé au pluriel, soit perçu comme un gros mot – pour oser porter haut sous le ciel parisien la gloire de notre langue, l’amour qu’elle mérite mais que notre peuple a désappris sur les bancs de nos écoles républicaines ? J’ai écrit « combien serons-nous », car malgré cette souffrance qui stagne au plus profond de l’être j’y serai. La colère en moi, révolte sourde, hélas sans armes comme prescrit par notre hymne, seulement cri muet, sorte de férocité indigente car se sachant impuissante ! Nos dirigeants, de gauche comme de droite, vont l’an prochain se pavaner sur des affiches géantes pour faire valoir leurs mérites et leurs dignités, leurs éminentes capacités à nous gouverner, mais je ne les verrai que sous les projecteurs du désastre qu’ils ne cessent de fomenter, d’organiser, car à travers leur constante soumission à la langue d’un pouvoir qui nous nie, c’est la mort assurée de toutes ces langues qui ont peu à peu érigé l’esprit de l’Europe, désormais vendu à l’empereur Dollar.
Dominique Daguet
SOURCE :
http://www.lesmanantsduroi.com/articles2/article711104.php
(Ils disent une vérité … nous la relayons !)