Samedi 1er Octobre : Meeting Internationaliste à Paris (POI)
REPORTAGE DE POLITIQUE-ACTU
Samedi 1er octobre 2011 14:00-15:30
Espace Charenton
rue de Charenton Paris 12eme
Ils prendront la parole...
D’IRLANDE
Brian Forbes,
responsable national à l’organisation du syndicat Mandate (troisième plus grand syndicat irlandais).
D’ALLEMAGNE
Paul Paternoga,
responsable IGMetall, président du conseil d’entreprise de l’entreprise Umboldt-Wedag, membre de la direction régionale de la commission ouvrière (AfA) du SPD de Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
DE GRANDE-BRETAGNE
Alex Gordon,
président du syndicat des cheminots, des marins et des ouvriers du secteur des transports de Grande-Bretagne (RMT)
D’ESPAGNE
Jordi Salvador Duch,
secrétaire général de l’UGT de Tarragone.
DE TUNISIE
Sami Tahri,
secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire de l’UGTT (Tunisie),
“L’économie tunisienne, sous le régime de Ben Ali, fut complètement soumise au diktat des forces impérialistes et de leurs intérêts. Les institutions financières internationales (FMI, Banque mondiale), comme les grandes puissances et les organes qui en émanent ont, sous le langage fallacieux de la coopération et de l’association, conduit à soumettre l’économie de notre pays à leurs exigences. Exigences dont le point d’orgue devait être la transformation de la Tunisie en une vaste zone de libre échange. Tous ces dispositifs sont à la source de la crise économique et sociale que connaît la Tunisie et sont les facteurs essentiels de l’explosion de la révolution. Aujourd’hui, la révolution est venue contrarier tous ces projets et tous ces accords. Mais les grandes puissances veulent refaire démarrer la machine des ces accords en enchaînant notre pays aux institutions financières internationales, approfondissant ainsi son endettement et aggravant encore plus la politique des privatisations et de liquidation des secteurs publics. Tous les gouvernements provisoires, depuis le 14 janvier, tentent de rétablir les accords politiques qui prévalaient avant la révolution, mais toutes les négociations entreprises entre le gouvernement tunisien et les grandes puissances comme avec l’Union européenne sont aujourd’hui au point mort, parce que la révolution est venue contrarier toutes ces dispositions. La réussite de la révolution passe nécessairement par la liquidation de ces « accords » impérialistes qui ressemblent à s’y méprendre à un protocole de colonisation. Il est de la responsabilité des syndicalistes d’y faire barrage et de refuser l’endettement de notre pays, comme il est de leur responsabilité de mettre en place une économie qui permette à notre pays de sortir de l’impasse. »
Et aussi...
DU PORTUGAL
Un militant ouvrier portugais
informera sur les conditions de la mobilisation de la classe ouvrière, seule façon de vaincre le programme de la troïka, et qui passent par l’entière indépendance du mouvement syndical.
D’ITALIE
Un militant ouvrier italien
expliquera le combat indispensable pour l’unité des organisations ouvrières pour le retrait du plan du gouvernement Berlusconi.
DE GRÈCE
Un syndicaliste grec
reviendra sur le combat des travailleurs et des organisations syndicales contre la politique de la troïka.
SOURCE:
http://www.parti-ouvrier-independant.com/spip/spip.php?article992