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VENEZUELA : "Les multinationales des secteurs agroalimentaire et pharmaceutique violent les Droits de l’Homme des vénézuéliens" par Pascualina Curcio (Economiste)

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Espagne - Samedi 18 novembre 2017

Des entreprises multinationales et nationales qui ont le monopole de la production et de la distribution d’aliments et de médicaments violent les Droits de l’Homme des vénézuélien en leur empêchant l’accès à des produits de première nécessité voire vitaux, a affirmé l’économiste vénézuélienne Pascualina Curcio dans une conférence à l’Université de Séville.

“C’est une agression contre le peuple, ce n’est pas une agression contre le Gouvernement car c’est le peuple qui subit ce type d’agressions dont le but est d’attaquer le modèle politique et de déstabiliser le Gouvernement, frappant les revenus des familles, créant du désespoir. »

Madame Curcio a signalé qu’aujourd’hui les Etats ne sont pas les seuls responsables de garantir la vie de ses citoyens, « il existe même la catégorie de délits économiques pour qualifier ce type d’actions entreprises par le secteur privé, comme l’accaparement des produits, l’inflation induite et le blocus économique et financier, mécanismes de l’attaque menée de manière vertigineuse et massive contre la vie des vénézuéliens ».

La Professeure a donné des conférences en Espagne, à l’Université Complutense de Madrid et à l’Université de Séville, sous les auspices de l’Ambassade du Venezuela en Espagne.  Elle a également eu des réunions avec des intellectuels, des universitaires, ainsi qu’avec des Maires, des députés et des sénateurs du Congrès espagnol de différentes tendances politiques.  Elle a exposé une partie de ses recherches où elle montre qu’au Venezuela il n’y a pas de crise économique, mais une guerre économique cachée.  Elle a participé aussi à des rencontres avec des groupes de solidarité avec le Venezuela, autant à Madrid qu’aux Canaries, intéressés par la portée de cette nouvelle attaque contre le peuple vénézuélien et par les actions entreprises par le gouvernement vénézuélien pour la contrer.

“Il s’agit d’une opération cachée, dont le but fondamental est d’attaque le modèle d’inclusion et d’égalité développé au Venezuela dont bénéficie la majorité de la population.  C’est pourquoi quand on dit que le modèle a échoué, on se demande : pour qui ? Pour la majorité ou pour les grands capitaux?”

Pascualina Curcio, auteure du livre « La main invisible du marché » a signalé que la guerre économique au Venezuela connaît plusieurs mécanismes :  l’accaparement de produits essentiels de haute consommation (aliments, médicaments, produits d’hygiène) ; l’inflation induite par la manipulation des taux de change et le blocus financier.  A cela il faut ajouter les sanctions imposées par les Etats Unis et l’Union Européenne.

La spécialiste a affirmé qu’aucune théorie économique ni aucun événement catastrophique n’est survenu au Venezuela qui puisse justifier l’altération grotesque de la distribution d’aliments ni le taux d’inflation, par un secteur entrepreneurial qui a obtenu du gouvernement des devises à taux préférentiel pour leurs importations.

Les recherches de Curcio ont montré que l’attaque contra la population vénézuélienne par ces mécanismes s’est intensifiée ces dernières années ponctuellement, à la veille d’élections ou dans des moments hautement conflictuels politiquement. « Ce phénomène existait déjà en 2012, soit avant la réélection du Président Chávez »

Aujourd’hui – affirma-t-elle – nous sommes dans une situation similaire, car le 10 décembre il aura des élections municipales et le taux de change illégal est monté en flèche, ce qui entraîne l’augmentation des prix des produits et la pénurie.  Ce sont des mécanismes qui font pression vers la dévaluation sans qu’il y ait de dévaluation »

Entreprises en situation de non-respect de la loi

Concernant le contrôle des prix sur les produits de première nécessité décrété par le Gouvernement, Madame Curcio a affirmé qu’actuellement les entreprises vénézuéliennes sont dans une situation de non-respect de la loi, ce qui mènera le gouvernement à prendre de nouvelles mesures de contrôle fiscal.

Ella a insisté sur le fait que la Guerre économique contre le Venezuela implique une guerre médiatique qui amplifie les effets de ces actions, pour mener la population au désespoir et rendre l’opinion publique contraire au modèle bolivarien.

Elle a rappelé que cette stratégie, promue par les centres mondiaux de pouvoir capitaliste et financier, n’est pas nouvelle.  « Cette stratégie a été mise en œuvre au Chili lors de la présidence socialiste de Salvador Allende, au Nicaragua avec le sandinisme, à Cuba et d’autres continents aussi.  Et l’objectif a toujours été le même : renverser le gouvernement pour anéantir le modèle socialiste ».

Elle a dit que dans le cas du Venezuela, l’attaque est plus intense étant donné l’importance stratégique du pays pour être en possession des richesses en ressources minérales et aquifères.

Elle a écarté la possibilité d’un « default » du Venezuela, car le pays dispose d’actifs patrimoniaux suffisants pour garantir le règlement de la dette jusqu’à 2038.  « Pendant ces 4 dernières années le Venezuela a réglé régulièrement 71 milliards de dollars de ses engagements du capital et des intérêts de la dette ; la qualification élevée de risque pays n’est donc pas justifiée »

Le peuple protégé

L’économiste a assuré que cette guerre n’a pas provoqué dans la population autant de dommages que ses auteurs auraient souhaité, grâce aux mesures prises par le Gouvernement pour protéger le peuple vénézuélien pour protéger les travailleurs. Elle a expliqué que pour briser le sabotage de la distribution, le gouvernement importe directement les aliments de première nécessité et les distribue à la population à travers les Comités locaux d’approvisionnement et production, avec le concours des Conseils communaux.

Madame Curcio a cité les Comités productifs de Travailleurs (CPT), encouragés par le Gouvernement pour que les travailleurs assument la supervision directe de la production, distribution et fiscalisation des prix. « Le président Maduro a récemment convoque un congrès des CPT et à l’Assemblée nationale constituante il y a une présence importante des travailleurs organisés, et cela aura une influence sur la rédaction de la nouvelle Constitution ».

Elle a saisi l’occasion pour démentir les affirmations selon lesquelles la pauvreté a augmenté au Venezuela ces dernières années, tandis que « selon la CEPAL, malgré la guerre économique et la chute des prix du pétrole, le Venezuela demeure le pays le moins inégalitaire de l’Amérique Latine, en 2015 ».

Pour conclure, l’économiste a signalé que malgré la guerre économique et la chute brusque du prix du pétrole, la production du secteur publique a augmenté ces quatre dernières années, el celle du secteur privé se maintient. « Le secteur privé produit, mais plutôt que de distribuer ses produits dans le marché formel, les détourne ver le marché illégal, à des prix qui ne se justifient pas ».

“Au Venezuela l’emploi demeure stable.  Les ressources de la rente pétrolière continuent à être orientées vers les programmes sociaux : santé, éducation, logement.  Avec cette politique l’Etat a diminué de 50% le taux de pauvreté, ce qui a été reconnu par des organisations internationales dont l’OMS, la FAO et l’ONU elle-même ».

Source : Ambassade du Venezuela en France

***

VERSION ESPAGNOLE

Denuncia en España, la economista venezolana Pascualina Curcio: Trasnacionales de alimentos y medicamentos violan Derechos Humanos de la población venezolana

Empresas trasnacionales y nacionales que tienen el monopolio de la producción y distribución de alimentos y medicamentos están violando los Derechos Humanos de la población venezolana al negar el acceso oportuno a insumos de primera necesidad de los que depende la vida, señaló la economista venezolana, Pascualina Curcio, durante una conferencia ofrecida en la Universidad de Sevilla, España.

"Es una agresión contra el pueblo, no es una agresión contra un gobierno porque es el pueblo el que padece este tipo de agresiones que tiene como finalidad atacar al modelo y para ello procuran desestabilizar políticamente al gobierno, golpeando el ingreso familiar, generando desesperanza".

Destacó la investigadora que hoy en día los Estados no son los únicos responsables de garantizar la vida de los ciudadanos de una nación, "ya existe incluso la categoría de delitos económicos para tipificar este tipo de acciones producidas desde el sector privado, como el acaparamiento de productos, la inflación inducida y el bloqueo económico y financiero, mecanismos con los que vienen atacando de manera vertiginosa y masiva, la vida de los venezolanos".

La catedrática estuvo de visita en España, participando como conferencista en la Universidad Complutense de Madrid y en la Universidad de Sevilla, con el auspicio de la Embajada de Venezuela en España, y sostuvo encuentros con intelectuales, académicos, alcaldes, así como con diputados y senadores del Congreso español de distintas tendencias políticas, a quienes expuso parte de las investigaciones que ha realizado y en las que demuestra que en Venezuela no hay una crisis económica sino una guerra económica encubierta. También realizó foros dirigidos a activistas de la Solidaridad con Venezuela en España, tanto en Madrid como en Canarias, interesados en conocer los alcances de este nuevo ataque al pueblo venezolano y las acciones del gobierno bolivariano para contrarrestarlo.

"Se trata de una operación encubierta, cuyo fin fundamental es atacar al modelo de inclusión y de igualdad que se desarrolla en Venezuela en beneficio de las amplias mayorías. Por eso cuando dicen que fracasó el modelo, uno se pregunta ¿para quién?, ¿para las mayorías o para los grandes capitales?".

La investigadora y autora del libro La mano visible del Mercado, señaló que la guerra económica en Venezuela tiene varios mecanismos que son: el acaparamiento de productos esenciales de muy alto consumo, (alimentos, medicamentos, artículos de higiene personal); la inflación inducida con la manipulación cambiaria y el bloqueo financiero. A estos se suman las sanciones impuestas desde EEUU y la Unión Europea.

Argumentó la especialista que no hay ninguna teoría económica ni ha ocurrido ningún evento catastrófico en Venezuela que justifique la alteración grotesca de la distribución de alimentos, ni del índice inflacionario, por parte de un sector empresarial que ha obtenido divisas preferenciales del gobierno para importar sus insumos.

La investigación de Curcio reveló que el ataque a la población venezolana con estos mecanismos se ha intensificado en los últimos años en momentos puntuales, como en la víspera de realizarse elecciones, o en momentos de alta conflictividad política. "Este fenómeno se registra desde el 2012, antes de la reelección del Presidente Chávez."

Ahora – sentenció- estamos en una situación similar, pues el 10 de diciembre habrá elecciones municipales, y están disparando el precio del cambio ilegal, lo que a su vez eleva los precios de los productos y seguro generarán escasez. Son mecanismos que presionan la devaluación sin que haya devaluación."

Empresas en desacato

Respecto al control de precios que el gobierno ha decretado sobre los productos de primera necesidad, Curcio acusó que en este momento las empresas venezolanas están en una situación de desacato, por lo que el gobierno tendrá que implementar más controles de fiscalización.

Insistió en que la Guerra económica en Venezuela lleva implícita una guerra mediática que potencia, amplifica los efectos de estas acciones, para generar desesperanza en la población, y una opinión pública desfavorable al modelo bolivariano.

Recordó que esta estrategia impulsada desde los centros del poder capitalista y financiero mundial, no es nueva. "Se aplicó en Chile cuando gobernaba el presidente socialista Salvador Allende, se desarrolló en Nicaragua con el Sandinismo, en Cuba y en otros continentes también. Y el objetivo siempre ha sido el mismo, derrocar al gobierno para aniquilar el modelo socialista".

Aseguró que en el caso de Venezuela el ataque es más intenso dada la importancia estratégica que tiene el país por ser poseedora de riquezas en recursos minerales y acuíferos.

Descartó que Venezuela caiga en "default", porque cuenta con suficientes activos patrimoniales que garantizan el pago de la deuda hasta 2038. "En estos últimos 4 años Venezuela ha pagado puntualmente 71 mil millones de dólares en compromisos de deuda de capital y sus intereses, por eso tampoco se justifica la calificación de riesgo país tan elevada".

El pueblo protegido

Aseguró la economista que esta guerra no ha causado estragos en la población en la dimensión que pretenden sus autores, por las medidas asumidas por el gobierno venezolano que protegen a la clase trabajadora. Explicó que para romper el sabotaje a la distribución, el gobierno importa directamente los alimentos de la canasta básica y la distribución la ha transferido a la población a través de los Comités Locales de Abastecimiento y Producción, con los Consejos Comunales.

Mencionó los Comités Productivos de Trabajadores (CPT), instancias promovidas desde el gobierno para que los trabajadores asuman la supervisión directa de la producción, distribución y fiscalización de precios. "El presidente Maduro recién convocó a un congreso de los CPT y en la Asamblea Nacional Constituyente hay una importante presencia de los trabajadores organizados y ello influirá en la redacción de la nueva Constitución".

Aprovechó para desmentir las informaciones según las cuales en Venezuela ha crecido la pobreza en los últimos años, cuando "según la Cepal pese a la guerra económica y la caída de los precios del petróleo, Venezuela sigue siendo el país menos desigual de América Latina, para el año 2015."

Finalmente señaló que pese a esta guerra económica, que incluye la abrupta caída de los precios del petróleo, la producción del sector público en los últimos 4 años ha aumentado y en el sector privado se mantiene. "El sector privado produce pero en vez de colocar los productos en el mercado formal, lo desvía al mercado ilegal, a un precio que no se justifica".

"El empleo en Venezuela se mantiene estable. Los recursos que provienen de la renta del petróleo sigue orientándose fundamentalmente a los programas sociales: salud, educación, viviendas. Con esta política el Estado ha disminuido el 50 por ciento de la pobreza, lo cual ha sido reconocido por organismos internacionales como la OMS, la FAO, la propia ONU, entre otros." FIN

SOURCE:

http://embajadadevenezuela.es/economia-y-desarrollo-social-prensa/6721-denuncia-en-espana-la-economista-venezolana-pascualina-curcio-trasnacionales-de-alimentos-y-medicamentos-violan-derechos-humanos-de-la-poblacion-venezolana

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