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VENEZUELA : Lettre ouverte à M. Le Président de l'OEA (Mars 2017)

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[SOUTIEN au VENEZUELA : Dans le contexte international actuel, de tensions extrêmes, le Venezuela fait face à des attaques et tentatives de déstabilisations orchestrées par les Etats-Unis et les organsiations affidées comme l'OEA. Cette lettre ouverte vise à dénoncer l'attitude de l'OEA. Nous ne pouvons que soutenir le peuple de la République bolivarienne du Venezuela dans ce combat. La Rédaction]

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République bolivarienne du Venezuela - Le 11 mars 2017

A Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur Patrick Andrews

Président du Conseil Permanent de l’Organisation des Etats Américains

Nous soussignés, citoyens démocrates, attachés à la paix, militants des mouvements sociaux, défenseurs par conviction des droits de l’homme, nous adressons respectueusement, par votre intermédiaire, au Conseil Permanent de l’Organisation des Etats Américains pour mettre en garde ses membres sur l’intention maléfique qui tente de les convaincre qu’il existe au Venezuela une rupture du fil constitutionnel, une crise humanitaire ou toute autre situation extrême qui les amène à appliquer de façon indue la Charte Démocratique Interaméricaine et à créer les conditions pour faciliter une intervention armée des Etats-Unis car les mesures coercitives unilatérales, interdites par le droit international et la Charte de l’Organisation, sont déjà en application.

La plupart des Etats membres de l’Organisation, représentés à ce Conseil, ont des représentations diplomatiques au Venezuela, et savent donc parfaitement que la prétention de sanctionner notre patrie n’a aucun fondement. Aucune tromperie n’est possible.

Au Venezuela, depuis 18 ans, le peuple a décidé de construire sa voie dans la perspective de la démocratie participative, ce que nous appelons la Révolution Bolivarienne. Au Venezuela les libertés fondamentales sont pleinement respectées. Nous avons un gouvernement qui utilise les ressources publiques pour investir dans les gens, plus encore, c’est pour cela que nous les avons élus, pour que nous soyons au centre des politiques publiques et non du Dieu Marché, pour que le peuple devienne le sujet, le protagoniste du fait économique.

Au Venezuela nous avons les problèmes qui subissent vos pays respectifs, avec la différence que nous avons d’énormes richesses et que nous avons eu avec nous le Président Hugo Chávez, qui brandit l’étendard du socialisme, de la souveraineté, de l’union latino-américaine et des Caraïbes, qui a soutenu et pratiqué énergiquement la solidarité internationale, revendiquant les rêves libertaires du Libertador Simón Bolívar.

Paradoxalement, ceux qui au Venezuela soutiennent les aspirations interventionnistes contre notre patrie sont ceux qui ont donné le sanglant coup d’Etat d’avril 2002 et qui depuis n’ont pas modifié leur comportement intolérant et qui avec leur agents économiques et commerciaux mènent une brutale Guerre économique contre le peuple. Ils l’ont fait d’une telle façon que cette même guerre leur a apporté d’importants bénéfices. Ils cherchent à désespérer notre peuple. Ils cherchent un affrontement interne. Ils n’ont pas réussi car nous avons le gouvernement du Président Nicolás Maduro qui a su affronter la guerre économique, malgré la chute du prix du pétrole, adoptant des mesures ponctuelles qui ont garanti au peuple l’accès aux médicaments et aux aliments. En outre, les Missions et les Grandes Missions, au centre des programmes sociaux de la Révolution, ont atteint leur but.

Les ennemis de notre démocratie bolivarienne sont les ennemis du processus de Dialogue National au Venezuela car ils ont besoin de maintenir vivante la tension, comme excuse pour s’en prendre au pouvoir légitime. Ils continuent dans leur obsession, malgré leur défaite de la tentative de putsch du 11 avril 2002. Ils ont été pardonnés par le Président Hugo Chávez et depuis ils n’ont eu de cesse, de différentes façons, de méconnaître et de violer la volonté du peuple vénézuélien de continuer à soutenir, plus fermement que jamais, le projet politique qui privilégie la démocratie participative et protagonique, fondement essentiel de l’Etat démocratique social de droit et de justice contenu dans la Constitution d la République bolivarienne du Venezuela.

Ils ont continué à agir de la même manière, de façon suicidaire, intolérants, violents, irrespectueux de la Constitution Bolivarienne, ayant même eu ce qu’ils n’avaient pas réussi auparavant, l’occasion de se présenter comme une option démocratique depuis le Pouvoir législatif. Mais ils ont manqué cette occasion. Au contraire, leur furie s’est accrue. Ils n’ont pas écouté le message que le peuple leur a adressé

Nous nous référons à ceux qui ayant obtenu un soutien électoral suffisant pour diriger l’Assemblée Nationale, ont présenté de façon étonnante, le jour même de leur installation, le 5 janvier 2016, un plan pour renverser le Président Constitutionnel de la République Bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro, négligeant le fait que notre Constitution ne confère pas au Pouvoir Législatif aucune faculté en ce sens vis-à-vis du Chef de l’Etat.

Ils ont tenté de créer des confrontations entre les Pouvoir Publics, mais notre Constitution a été rédigée pour sauvegarder la stabilité de l’Etat. Le comportement de l’opposition antidémocratique est tellement incohérente, tellement erratique, qu’après avoir décrété illégalement l’abandon de ses fonctions par le Président de la République, ils exigent du Chef de l’Etat qu’il adresse depuis l’Hémicycle son Message Annuel à la nation. Ils ne sont pas fiables.

Malheureusement, l’Assemblée nationale demeure dans une situation de non respect de l’autorité par la décision de ceux qui la dirigent, malgré les appels réitérés à revenir à la voie constitutionnelle.

Il faut également aborder deux situations que l’opposition a utilisées de façon indue.

En 2016, en raison des importantes différences internes entre les tendances politiques qui composent l’opposition, ils n’ont pas pu s’accorder pour activer le Référendum Révocatoire dans le délai qui leur aurait été utile d’un point de vue politique, c’est-à-dire, au milieu du mandat présidentiel, comme le stipule la Constitution. En plus, ils ont présenté des signatures frauduleuses, illégales, de mineurs et de personnes décédées, ce qui a invalidé le processus référendaire.

Il faut tenir compte du fait fondamental que dans la double l’hypothèse d’un référendum et d’une victoire, cela se serait produit en 2017, quand il n’était plus possible qu’ils arrivent à la Présidence car elle reviendrait au Vice-président Exécutif jusqu’à la fin du mandat. Il faut également dire que les nombreuses dénonciations de fraude et de violations constitutionnelles ont amené les citoyens à s’organiser en Comités de Victime de la Fraude pour activer les mécanismes judiciaires en défense de leurs droits.

En ce qui concerne la prétendue suspension par le Conseil National Electoral des élections des Gouverneurs des états, des députés régionaux, des maires et des membres des conseils municipaux, la vérité est qu’avant toute consultation électorale, les partis de la droite, rassemblées dans la coalition MUD, ainsi que les partis de gauche alliés dans leGran Polo Patriótico, ont une situation légale qu’ils doivent manier dans le cadre de la loi de Partis Politiques, réunions publiques et manifestations, qui date de 1965.

Conformément à cette Loi, les partis n’ayant pas obtenu 1% des voix dans deux élections nationales doivent engager un processus de rénovation de leurs militants avec 0,5% des voix exprimées dans au moins 12 états. C’est la situation des parties du Gran Polo Patriótico.

La situation des partis de la droite groupée dans la Table de l’Unité Démocratique (MUD) est que, selon cette même loi, les partis politiques qui n’ont pas utilisé leurs bulletins de vote, leurs symboles et emblèmes pendant deux élections nationales, sont ANNULES, c'est-à-dire éliminés. C’est leur cas. Cependant, le Tribunal Suprême de Justice a décidé qu’ils pouvaient se renouveler afin de ne pas être éliminés.

Malgré la matrice d’opinion lancée à la communauté internationale, tandis que la situation légale des partis ne soit pas éclaircie, le Conseil National Electoral ne peut convoquer des élections régionales comme il était prévu. Seul le Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV) et trois autres nouvelles formations seraient qualifiées pour participer aux élections.

Il est regrettable que l’intolérante opposition, affamée de pouvoir, soit incapable de comprendre son rôle et ses responsabilités comme une partie importante du Pouvoir Public National.

Monsieur le Président du Conseil,

Messieurs les Représentants Permanents,

Le Dialogue a été et demeure la seule option privilégiée dans notre patrie pendant la Révolution démocratique, il a le soutien de la majorité du peuple vénézuélien et, en plus, l’accompagnement du Pape François, de l’UNASUR et des anciens présidents Martin Torrijos de Panamá, Leonel Fernández de la République Dominicaine et José Luis Zapatero, d’Espagne.

Notre peuple défend sa souveraineté, il a donné sa vie pour construire une patrie commune et n’hésiterait pas à le refaire s’il en était besoin. C’est pourquoi il ne conçoit et n’accepte que les relations internationales fondées sur le respect sans restrictions des principes de droits international, parmi lesquels prévaut le droit à l’autodétermination et à la souveraineté populaire.

L’histoire des peuples est une carte de visite qui parle d’elle-même malgré l’intention de certains de la déformer, de la cacher, de la souiller, elle demeure dans la mémoire historique pendant des générations et s’exprime nettement dans le corps social.

Cet ordre, l’Organisation des Etats Américains a des preuves tangibles de la profonde conviction démocratique, de paix et de dialogue. Le Venezuela a montré qu’il valorise profondément la paix et a fait de grands efforts pour la préserver dans toute la région. Sous de multiples formes, est présente l’empreinte généreuse du soutien apporté en toutes les circonstances par le Commandant Hugo Chávez et par notre actuel Président, Nicolás Maduro, au dialogue et aux négociations de paix en Colombie.

Ce que notre peuple désire et a garanti pour lui-même ne peut être différent.

D’où la préoccupation face à la nouvelle phase interventionniste tracée par ceux qui prétendent tordre la volonté du peuple vénézuélien.

NOUS REJETONS, nous condamnons, que Luis Almagro, partisan obsédé, obséquieux et viscéral de Washington, noyau du pouvoir états-unien, suivant ces instructions publiques et notoires, prétende invoquer contre notre Patrie la Charte Démocratique Interaméricaine.

Une évidence mais il faut le dire. Luis Almagro ne nous représente pas. Nous ne lui reconnaissons aucun droit à parler ou à agir au nom du peuple vénézuélien. Encore plus, son comportement permet de déduire qu’il n’a pas les qualités morales, émotionnelles et intellectuelles pour se représenter lui-même et il est étonnant que l’OEA dépense les ressources financières qu’elle n’a pas pour donner de l’importance à quelqu’un qui prétend s’attribuer les facultés qui appartiennent aux Etats membres

Les peuples du continent observent étonnés et indignés, cette obscénité.

Nous n’avons pas oublié également que l’Assemblée Générale de l’OEA, en République Dominicaine, a instruit cette instance permanente à régler la déplorable conduite de Luis Almagro et son non respect de la Charte de l’OEA. Cela reste à faire.

Nous soussignés, ne doutons pas à faire ce que nous avons à faire.

IL est de notre devoir de défendre ardemment notre patrie avec la vérité objective, nos arguments, nos témoignages, notre profonde conviction démocratique.

NOUS N’ACCEPTERONS PAS passivement les compromissions conspiratives et interventionnistes que depuis longtemps développe celui qui ne devrait plus exercer la fonction, qu’il exerce indignement, de Secrétaire Général,

Monsieur le Président

Représentants Permanents,

Nous condamnons, nous rejetons et nous objectons que l’OEA rétrograde jusqu’à redevenir, comme Almagro le prétend, le pion qu’il était dans un passé récent.
Il n’est pas un secret que dans le passé le Gouvernement des Etats Unis, sous la tutelle de puissants lobbys des corporations transnationales, a imposé un gros réseau de déstabilisation du modèle politique bolivarien, avec l’activation du Décret Exécutif de Barack Obama, en vertu duquel, sans aucun argument, sans aucune preuve, il a qualifié notre peuple de « menace inusuelle et extraordinaire » contre sa sécurité et sa politique extérieur.

Plan conspirateur qui a un versant militaire, selon la présentation faite par le Général John Kelly le 12 mars 2015 devant le Comité du Sénat pour les Services Armés du Congrès des Etats-Unis, et réitéré par l’Amiral Kurt Tidd dans sa présentation du 16 février 2016, sous le nom d’Opération Venezuela Freedom-2.

Nous mettons en garde les délégations des Etats membres sur le fait que la nouvelle Administration des Etats Unis, confrontée à des sérieux obstacles intérieurs, a cédé aux pressions et décidé de ne pas assumer la promesse électorale de ne plus chercher imposer à d’autres pays son modèle politique, promesse faite aux jeunes états-uniens en âge de faire leur service militaire et aux nombreux anciens combattants que les Etats-Unis ont accumulé pendant leur longue, illégale et illégitime carrière interventionniste, blessés physiquement, émotionnellement et intellectuellement,

L’interventionnisme est à nos portes. C’est pour cela que Luis Almagro, conscient de son illégalité et de son illégitimité, a exigé des ONG locales financées par l’USAID et la NED, qui n’ont pas eu le courage de condamner le coup d’Etat d’avril 2002 ni aucune des exactions fascistes, qu’elles demandent l’exclusion du Venezuela de l’OEA. De toute évidence il s’agit d’un jeu grossier largement connu dans l’Organisation, où tous savent qui est qui. Il n’y a pas de surprises.

Monsieur le Président du Conseil

Distingués Représentants Permanents,

Auparavant dans l’histoire de la République bolivarienne du Venezuela le peuple vénézuélien n’avait été aussi clair dans la défense de ses droits. Nous les exerçons pleinement. Nous avons une incidence sur les décisions publiques et en contrepartie nous avons des devoirs et des responsabilités à assumer, dont la défense de notre souveraineté, du Président Constitutionnel de la République bolivarienne du Venezuela Nicolás Maduro Moros, que nous avons librement élu, de notre démocratie, du modèle politique que nous nous sommes donné, qui est, d’ailleurs, un impératif de la Charte de cette Organisation.

Nous vous invitons à ne pas vous laisser confondre. Nous vous invitons à continuer de soutenir le Dialogue National, car les peuples frères que vous représentez dans cet Honorable Conseil Permanent ne vous le pardonneraient pas.

Avec nos salutations distinguées,

Source:

http://vivavenezuela.over-blog.com/2017/03/attaques-du-sec.de-l-oea-adherez-au-communique-de-soutien-au-venezuela.html

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