« Les perspectives géopolitiques de la nouvelle administration américaine et les affrontements régionaux de l’Iran » Ali RASTBEEN Fondateur et Président de l’Académie de Géopolitique de Paris.
Le nouveau président des Etats-Unis, lors de son installation à la Maison Blanche, a annoncé un programme qui devrait mettre un terme à la période de toute puissance des néo conservateurs aux Etats-Unis et dans le monde. Comme cela était prévisible, le président Barack Obama est entré dans le bureau ovale porteur d’un message marqué par la réconciliation et la paix.
Ce dernier, cependant, porte les traces de certaines restrictions tout à fait compréhensibles. Il a même remercié George Bush pour sa coopération durant les derniers mois de son mandat, tout en faisant fi de son dernier complot belliqueux au Proche-Orient, à savoir la tragique campagne militaire menée récemment par Israël. Cette volonté de réconciliation renferme peut-être un des secrets des victoires sociales et politiques du nouveau et jeune président américain, un signe de la volonté de l’Occident de se démarquer de la politique néocoloniale1.
Néanmoins, il faut souligner que le monde actuel a connu de tels changements que la géopolitique mondiale se doit de prendre en compte ces modifications. Le club des grandes puissances mondiales a déjà démontré son incapacité à trouver des solutions aux difficultés cruciales du monde contemporain.
L’ouverture de ce club à des puissances émergentes ne permettra pas pour autant de sortir de ces impasses.
L’ère à venir est celle du rejet du néocolonialisme. Ce rejet rampant et progressif, sans coup de tempête, permettra d’ouvrir le chemin à un nouvel équilibre géopolitique mondial. C’est cette espérance qui s’est générée dans l’esprit de l’opinion publique mondiale durant les deux années du combat présidentiel du candidat Barack Obama. Cependant, cette espérance n’a pas trouvé sa place dans le programme Mai 2009 Ali Rastbeen - Les enjeux géostratégiques entre les États-Unis et l’Iran officiel du nouveau Président, même si, à en croire Fidel Castro, les propos tenus par le président américain sont sincères.
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