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« Une volonté Française » de M. Albert SALON - Note de présentation de Jean-Luc Pujo (café hyper-républicain février 2013)

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- Présentation du livre de M. Albert SALON par Jean-Luc Pujo -

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Nous recevons aujourd’hui M. Albert SALON.

M. SALON, bonjour et Merci d’avoir bien voulu accepter notre invitation, pour répondre à nos questions nombreuses sur un sujet passionnant - la langue et la culture française, leur défense – véritable combat que vous menez depuis des décennies.

Vous avez publié en 2012 un essai « Une volonté française » qui a retenu toute notre attention.

Merci Monsieur l’Ambassadeur d’avoir accepté cette invitation, ici, place de la Bastille – lieu tout symbolique - pour notre café hyper-républicain mensuel.

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Monsieur SALON, vous êtes agrégatif en allemand, diplômé de l’ENA, ancien ambassadeur.

Vous êtes engagé depuis des décennies, dans le combat pour la défense du français, de la culture française.

Toutes choses qui ne pouvaient que retenir l’attention des Clubs « Penser la France ».

C’est tout naturellement que nous suivons vos actions au sein de l’association que vous présidez : L’AVENIR de la LANGUE Française (ALF) – nous en reparlerons.

Nous sommes en cela d’ailleurs fortement incités – il faut le dire - par M. Georges GASTAUD, et l’association COURRIEL, que nous avons reçu - ici même - l’an passé et avec lequel nous entretenons des liens étroits.

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Nous avons lu avec attention votre essai – « dictionnaire amoureux de la France en 100 mots »  – dont je vous propose une rapide présentation.

Ce qui nous a enthousiasmé – il faut le dire – c’est bien sûr le parti pris exceptionnel POUR la France, POUR la culture française.

Votre discours volontariste est un bain de jouvence pour tous ceux qui – comme nous – cherchent encore à faire vivre l’idéal et l’esprit français.

D’emblée, nous devons vous remercier pour cette lecture offerte, véritable ressourcement.

Ce sentiment est redoublé par la lecture éminemment politique – stratégique - que vous proposez.

Vous le dites : « Le fait français paraît aujourd’hui submergé par le mondialisme et l’expansion de l’anglo-saxon. »

« (…) l’édifice France est menacé d’un écroulement aussi grave que celui de 1940. Crise de régime et de démocratie, crise économique et financière, crise d’identité-personnalité et de souveraineté, crise intellectuelle et morale, crise de civilisation. »

Nous vivons –dites-vous -  « Un effondrement moral, intérieur, la suite d’une grosse fatigue, d’une grande dépression, du fait du matérialisme des élites et de l’endettement suicidaire dans lequel elles nous ont plongés ; la perte des repères historiques et civilisationnels ; l’action de l’Empire et de Bruxelles ; l’immigration et le communautarisme non maîtrisés. »

Bien sûr, la France, la civilisation française conserve des atouts dites-vous.

«  (…) les Français, les Québécois, les Wallons... tous les francophones et les francophiles  continuent à œuvrer pour le réveil et l’épanouissement de la Francophonie dans le monde. »

Et même si nous assistons à la pire des crises que vous définissez comme étant « Une dissociation récente et funeste entre les deux piliers de la nation selon Ernest Renan : l’héritage et le projet. » - Vous tentez de relever le gant :

« L’ambition portée par cet ouvrage est justement de réunir fortement héritage et projet. »

Lequel ? Vous répondez d’emblée avec ambition.

Il s’agit de « participer à l’élan de l’humanité », projet si familier aux plus grands Français, Québécois, Wallons…

Et vous donnez d’emblée votre mot d’ordre : « la France est à reconstruire, la Francophonie à affirmer »

Votre livre est ainsi une invitation au sursaut que vous transmettez à travers ce parcours en cents mots, qui témoigne de votre amour pour la langue comme pour la civilisation française.

« La Langue est la substance même d’une nation » vous citez Régis Debray.

Ou de Gaulle : « Pauvre peuple, qui de siècle en siècle porte, sans fléchir jamais, le plus lourd fardeau de douleurs.

Vieux peuple, auquel l’expérience n’a point arraché ses vices, mais que redresse sans cesse la sève des espoirs nouveaux. […]

Ah ! Grand peuple, fait pour l’exemple, l’entreprise, le combat, toujours en vedette de l’Histoire. »

Et le parcours que vous nous proposez est passionnant.

Permettez-nous de citer quelques mots choisis que nous exposerons en réponse à quelques questions :

1 – Mais c’est quoi la France ?

Vous proposez une définition de la France et de notre civilisation en plusieurs entrées :

Dans le mot « France » vous affirmez

La France possède une identité-personnalité et des atouts.

« La France-personne, millénaire, à la fois fille aînée de l’Église et mère des révolutions, visage d’humanité, parle au monde. Sa panne actuelle d’idées et de vision, sa crise d’intelligence créent un vide. »

Et si vous rappelez pour le dénoncer  Michel Houellebecq, lauréat du Goncourt 2010 : « Je ne suis pas un citoyen […]. Le devoir […] à son pays n’existe pas […] On est des individus. […] aucun devoir à l’égard de la France. Pour moi, un hôtel, rien de plus ».

C’est pour mieux y opposer « le désir de France, ici restitué par Antoine Sfeir, Libanais, directeur des Cahiers de l’Orient (5 février 2011) : « Cette nation […] a fait de la France un pays atypique, que les hégémonies s’empressent de combattre […] à l’aide du parti de l’étranger, toujours présent, guettant comme du temps de Vichy, sa fin. Marie-France Garaud établit encore que, seules l’indépendance nationale, la volonté du peuple font la démocratie, condition sine qua non du maintien de la nation […] ».

Et vous concluez :  « à la Cité oubliée on a substitué le « global village ».

Vous rappelez cette sentence de Paul Valéry : « L’Europe aspire à être gouvernée par une commission américaine. »

Pour mieux témoigner de ce combat historique …

« Dans son histoire, la France a vécu de brèves époques de redressements déterminants après de longues périodes de déclin »

« Quelques années après le funeste traité de Troyes signé en 1420 par Isabeau de Bavière, vinrent Jeanne d’Arc et une première libération, le roi fut rétabli et sacré à Reims. Après la Fronde, il y eut Mazarin, puis les premières années de Louis XIV et de Colbert.

Après les turpitudes, les défaites et l’impuissance du Directoire, il y eut le Consulat de Bonaparte, l’une des époques réformatrices les plus importantes que nous ayons connues. Après l’entre-deux-guerres puis l’effondrement de juin 40 et les années noires de la guerre, il y eut la Libération puis le grand élan de reconstruction du pays. Après l’affaissement de la IVe République et Dien Bien Phu, un bref renouveau en 1954-55. Après les difficultés de la guerre d’Algérie, vint 1958 et un très brillant rebond au premier rang jusqu’en 1968. »

Et vous concluez : « La France peut être à la reconquête de son destin »

Autre mot « Francité, Francophonie, francosphère » vous affirmez

« La francité est d’abord l’ensemble des communautés de langue maternelle française.

Le Sénégalais Léopold Sédar Senghor, parlant lui d’un « humanisme intégral autour de la terre ».

La Francophonie (F majuscule), organisée dans l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie), forme une communauté volontaire de 75 États et gouvernements « ayant le français en partage ». » Dites vous

« La francophonie diffuse et la Francophonie organisée affirment toutes deux dans la mondialisation (neutre en soi) une conception de l’homme et des relations internationales opposée tant au mondialisme ou « globalization » à l’américaine qu’aux replis identitaires. »

Quelle doit être une politique cohérente de la Francophonie ?

Il faut : 1) Reconquérir la souveraineté : Prédisposée par son histoire et sa tradition d’universalisme humaniste, la France doit retrouver sa voix propre.

Il s’agira de : 2) « Mettre en place une solidarité culturelle et politique entre pays et communautés de langue maternelle française » 3) Développer une politique française de « francosphère » 4) Créer une politique de la Francophonie par l’OIF

Autre mot :  Civilisation (française) : valeurs, politesse,

conversation, cour, fête, grève, courage.

Avec plaisir … nous lisons.

Conversation

« Elle a été longtemps l’un des beaux-arts français, avec un sommet au XVIIIe siècle, selon Marc Fumaroli. L’Ancien Régime s’éloigne ; mais elle reste un patrimoine français à soigner. »

Courage et héroïsme

« On entend souvent de nos jours le reproche d’émasculation des Français. Des livres paraissent depuis quelques années sur la baisse du courage dans nos sociétés chloroformées, « précautionnisées », en partie castrées…

Il faut vanter et cultiver à nouveau chez nous les « vertus » militaires, ou la « virilité » de grands soldats, des Bayard, Bonaparte, Massu, Bigeard, le cran des Geneviève, Jeanne, Olympe de Gouges, le terrible courage des résistants tel Jean Moulin et Pierre Brossolette.

Toutes ces formes seront sans doute de plus en plus indispensables à l’avenir. Aussi le courage moral, la fierté d’être soi, d’être français, l’audace de dire non à l’injustice, à la décadence, à l’argent-roi, à l’islamisme, à l’empire… »

Galanterie

« Liée à l’amour courtois, au rôle si éminent en France de la femme, à la littérature afférente. Cela n’a jamais empêché la muflerie, la grossièreté, le machisme. Mais cela les a tenus en lisière. Il y en a aujourd’hui de beaux restes qui ont réduit chez nous les excès des féministes, mais il faut les arroser comme une plante précieuse et fragile. Ces beaux restes, et leur rémanence dans beaucoup d’esprits, contribuent à faire aimer la France au moins dans la moitié féminine de l’humanité. »

Gastronomie …

« Les Macdo, fish and chips, Quick et autres Kentucky fried chickens,et l’obésité à la mode américaine, la cuisine réduite, la pioche de chacun dans le réfrigérateur au détriment du repas en famille, l’abus des graisses et des sucres, l’empoisonnement au Coca… prospèrent chez nous, avec l’anglo-américain, à peine moins qu’ailleurs. Cette « malbouffe » fait une néfaste concurrence à l’art de vivre à la française.

Mais notre gastronomie se maintient encore, et en 2010, le « repas gastronomique à la française » a été inscrit au patrimoine immatériel mondial de l’Unesco. »

Mesure

« Au coeur du classicisme français, comme chez les grands tragiques grecs, on trouve la mesure. Non la mesure petite-bourgeoise. La mesure humaine, mesure de l’homme face aux dieux, au destin, à la mort. La France connaît toujours, à l’occasion, l’élan brutal de la furia francese sous François Ier et Bayard, sous Bonaparte, mais sa civilisation se fonde davantage sur la mesure. Elle s’oppose, en tout cas fondamentalement à la démesure de la « Super-classe mondiale » et du nouvel empire.

Pratiquons tout simplement l’équilibre, un bon sens encore répandu dans le peuple, non pas pour tomber dans l’immobilisme, mais pour rassembler ces vertus pour et dans l’action… »

Des Symbole français : vous nous donnez plusieurs exemples.

Sous le mot « Drapeaux officiels en France » vous affirmez :

Seul le drapeau bleu-blanc-rouge est officiel (art. 2 de la Constitution)

« Louis XVI le reçut de La Fayette en cocarde qu’il fixa à son chapeau. Ce drapeau fut légitimé sous tous les régimes qui suivirent, sauf entre 1815 et 1830. Il fut brandi sur les champs de bataille du globe, un des rares emblèmes nationaux connus du monde entier avec l’Union Jack et le Stars and Stripes.

« Flotte, petit drapeau, image de la France, symbole d’espérance » selon la chanson cocardière.

Drapeau retrouvé et chanté à la Libération en 1944 : « Pendant quatre ans, dans nos coeurs, il a gardé ses couleurs… »

Et vous dénoncez … Le drapeau européen est imposé en France !

« Le drapeau européen est imposé partout chez nous en dehors de toute légitimité, et de toute disposition contraignante du droit européen… En effet, le projet de Constitution qui lui donnait un statut offi ciel a été rejeté au printemps 2005 par les peuples français et néerlandais ; et le traité de Lisbonne, ratifié, n’a pas repris le statut dudit drapeau. Or, notre pays l’affiche en toutes circonstances, sur ses édifices publics, jusque dans de modestes mairies ou centres sociaux.

Cette sorte de subordination du drapeau national au drapeau européen détourné par l’UE repose sur de simples instructions gouvernementales attaquables en justice.

Il suffit de se procurer les instructions données à la mairie, ou dans tel ministère. »

« Nous avons besoin du drapeau de la Francophonie » dites-vous

« Depuis des années, nos associations françaises et québécoises demandent aux autorités de nos deux États d’illustrer publiquement leur appartenance à la Communauté francophone en montrant dans un maximum de circonstances son drapeau officiel, du « globe stylisé »

La France, c’est aussi …

Française (La) (La femme française)

« Celle que nous avons sous nos yeux dans notre paysage humain, c’est la Parisienne, l’Arlésienne, la Paimpolaise, l’Alsacienne à coiffe, la Vendéenne qui ne porte plus guère la quichenotte, la Marseillaise, la Bayonnaise ou l’Ajaccienne, la vive compagne de toutes nos campagnes. »

C’est l’Antillaise, la Réunionnaise, la Calédonienne, belles pluri-métisses. C’est aussi la gazelle peuhle aux parents venus du Sénégal, du Mali, du Niger. C’est encore l’âpre Oranaise, la lionne de l’Atlas marocain, la subtile Carthaginoise, la Libanaise maronite, la Béninoise du Quartier latin, la Malgache aux secrets, la Haïtienne aux mystères…

Et nous avons à l’esprit et au coeur la Française de l’histoire, les Françaises qui ont fait notre histoire. D’abord le beau sujet de l’amour courtois, l’inspiratrice de la création du roman. Puis l’égérie de l’élégance et du raffinement de notre civilisation. Au XVIIIe siècle, l’Europe fut conquise bien plus par les Françaises que par les Français. Notre-Dame la France donne aux yeux du monde ce visage secourable d’accueillant humanisme, au pays des Gaulois et des Francs. Sourire de l’ange au portail de la cathédrale de Reims, l’immense chance du pays et de sa survie.

(…) J’ajoute qu’au Québec, alors Nouvelle France, de grandes dames ont marqué le développement du pays dans la symbiose des colons avec les indigènes : Jeanne Mance et Mère Marie de l’Incarnation au premier chef. En Suisse romande : Madame de Staël. En Belgique : Marguerite Yourcenar. En Acadie : Antonine Maillet. Histoire et légende mêlées, j’avais songé à ajouter Geneviève, les grandes reines et les favorites royales si influentes, la Pompadour, puis Olympe de Gouges, Madame Rolland, Joséphine, la Duchesse de Berry, George Sand, Louise Michel ; jusqu’à Catherine Deneuve, Françoise Giroud, Geneviève de Gaulle, Simone Veil et Jacqueline de Romilly… Mais c’eût été faire tort à la multitude des méconnues. Ce que Denis Tillinac a écrit vaut pour toutes. C’est bien ainsi. Ne bougeons plus. Remercions nos femmes et nos filles de continuer à porter la Francité. »

Tout naturellement… autre mot

Les Grands hommes

« Dans cette France taillée par l’histoire, racontée et souvent légendée et mythifiée, maintenue par une mémoire collective longtemps façonnée et soigneusement entretenue, et que diverses forces s’acharnent aujourd’hui à « déconstruire », les grands hommes et les grandes femmes tiennent une place sans doute plus éminente qu’ailleurs.

Leur représentation tire le pays vers le haut, l’unité et la puissance.

Non seulement parce que la France leur a affecté un superbe tombeau construit par Soufflot, froid comme la grandeur du Grand Siècle, sous l’une des quatre belles coupoles de Paris.

 « Aux grands hommes la Patrie reconnaissante ».

Mais ils sont très loin de reposer tous au Panthéon. Les plus porteurs de nos mythes nationaux n’y sont pas. Prenons-en quelques-uns seulement, qui incarnent toujours très fortement, dans la mémoire collective construite par  notre pays et pour la Nation, une hantise ou un projet.

« Vercingétorix ; Clovis ; Charlemagne ; Jeanne d’Arc ; Richelieu – Louis XIII ; Louis XIV – Colbert – Vauban ; Bonaparte et Napoléon ; Charles de Gaulle » »

La France, c’est bien sûr le …

Panache : « Ce mot clôt le Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand et la vie du personnage de ferrailleur-rimailleur, héros d’éther et de lune, qu’applaudit toujours, au théâtre et dans le film très réussi de Jean-Paul Rappeneau, un public frustré de belle et vraie noblesse et d’absolu. Car le panache traduit le désir français de s’illustrer, le besoin du « coq gaulois », le plaisir ou la vanité d’être vanté à la ronde pour ses exploits, hauts faits et grands mérites, ce qui implique la présence de « la galerie », d’un public, d’une scène au théâtre ou dans la vie. 

Mais le panache symbolise aussi un profond besoin humain, très français, venant d’Arès et Agapé mêlés, d’amour pur et d’héroïsme sans tache, qui transcende et sublime un terne quotidien. (…)

 Des générations de Français – et d’étrangers – ont vibré aux chansons de geste, puis ont été enchantées, enthousiasmées, par Les Trois mousquetaires.

Cela continue, malgré rabat-légendes et tueurs d’histoire.

De la réalité apparemment banale d’une simple garde royale et d’une simple police polyvalente, on passe à la romance. Le roman et la légende l’emportent, certes, mais Charles de Batz d’Artagnan a bien existé et a bien été le brillant mousquetaire de Louis XIII puis le « Capitaine des gardes » de Louis XIV, jusqu’à sa mort en 1672 au siège de Maëstricht. Et, avant lui, Bayard et le chef de guerre Henri IV et son Panache blanc… Avatars du panache que ce plumet sur les oursons des grognards et ces shakos des hussards de Napoléon, ces plumes de casoar des Saint-Cyriens.

À l’étranger, on reconnaît que la France peut avoir du panache, parce qu’elle l’aime.

L’amour du beau geste, c’est le sens du panache. Il peut encore nous conduire, comme avec Henri IV, « sur le chemin de la gloire et de la victoire »…

Mais...

2 – Quelles sont aujourd’hui les facteurs et les signes d’affaiblissements de la France ?

Votre discours est alors sans concession sur :

« Europe et Union européenne (UE) »

« L’Europe est un continent. C’est aussi une civilisation à laquelle la France a apporté sa bonne part. Elle ne peut être confondue avec  cette UE-carcan qu’on impose en calque des États-Unis, alors que la différence fondamentale entre les deux ensembles réside, selon Régis Debray, dans le fait qu’on a dans un cas le minimum de diversité (sous « réserve » des autochtones !) dans le maximum d’espace et, dans l’autre, le maximum de diversité dans le minimum d’espace. Quoi qu’en disent MM. Minc et Casanova, il n’existe pas encore d’homo europeanus, de peuple européen, ni a fortiori de citoyen, d’État, ou de nation d’Europe. »

Autre facteurs d’affaiblissement - le communautarisme rampant… qui détruit la Nation.

Gaulois et « souchiens »

Vous écrivez …

« Les Gaulois furent des tribus celtes qui peuplèrent une grande partie de l’Europe actuelle, jusqu’en Turquie par les Galates (Galata- Saraï).

Un temps, sous les Valois et les Bourbons, un peuple de Gaulois a été opposé aux « Francs » censés avoir fourni l’essentiel de la noblesse et de la classe dominante en France. Redécouverts sous la Révolution et sous les deux Empires, les Gaulois se sont confondus avec l’ensemble du peuple français enraciné. Peuple mêlé, appelé parfois – très abusivement – « race » dans une littérature de la fin du XIXe siècle et du début du XXeme. Notion exportée au Canada pour se distinguer des « maudits Anglais » dominants là-bas : « race qui ne veut pas mourir », selon Louis Hémon dans Maria Chapdelaine et Félix-Antoine Savard dans Menaud, maître draveur. Confondue aujourd’hui en métissage de Français de France comme d’Amérique.

Aujourd’hui Gaulois sert à nos immigrés à désigner les Français qui ne sont pas d’origine étrangère récente, donc ni « blacks » ni « beurs », ni « feujs », ni « roms »…Dans un sens encore plus communautariste, souchiens vient de l’expression Français de souche.

Il s’agit, avec la connotation de « sous-chiens », d’un jeu de mots créé par des immigrés non-européens, d’une traduction de l’anglais, allusion aux underdogs, aux pauvres et aux perdants dans la compétition sociale chez les Anglo-Saxons, destinés à rester inférieurs aux maîtres anciens (et nouveaux…).

Le terme souchien prend parfois une allure de revendication conquérante, qui lance un défi, et en vient à exprimer un racisme anti-gaulois, anti-européen, anti-blanc.

Il faut se préoccuper aussi de ce racisme-là, et lutter contre lui au même titre que contre les autres formes de racisme. »

Autre danger, l’immigration non maitrisée…

Immigration

« La mondialisation entraîne toujours plus de mobilité des capitaux, des techniques, et aussi des hommes. La population mondiale – environ 7 milliards de personnes – sera peut-être à 9 milliards en 2050. (…) Nous entrons dans une ère de migrations encore bien mal imaginées. La pression en faveur d’une sorte de droit universel à la migration internationale, et d’un devoir d’accueil par les sociétés plus favorisées se fera sans doute de plus en plus forte. Les frontières et les États-Nations en feront les frais.

Or, nos sociétés dites « du Nord », minoritaires avec 2 milliards, en croissance faible, en stagnation ou baisse démographique interne, seront la destination de ces gigantesques migrations prévisibles et entamées.

Elles vont donc connaître de redoutables problèmes d’intégration de populations immigrées nombreuses et de cultures très différentes.

Un déficit démocratique

Or, « presque toute cette immigration se trouve protégée par des droits et relève de l’Union européenne depuis le traité de Lisbonne.

D’où un problème de démocratie : personne n’a expliqué aux Français que l’essentiel de l’immigration ne dépendait plus de leur gouvernement.

L’effet sur les salaires et sur les inégalités

« L’immigration, main-d’oeuvre taillable et corvéable à merci, entraîne la baisse des bas salaires et accroît les inégalités. L’extorsion de plus-value devient maximale, les profits substantiels. »

Il faut donc réaffirmer « Une politique française de l’immigration »

« Elle suppose d’abord la dénonciation de plusieurs traités de l’UE, d’abord du funeste traité de Lisbonne, insulte à la démocratie, pour recouvrer la maîtrise de nos frontières. Cette libération nous donnera

la même possibilité qu’aux États indépendants – et qu’au Québec pourtant encore englué dans la fédération canadienne – de choisir vraiment l’origine géographique et le niveau de formation et de qualification des immigrés. »

Et votre volontarisme ici encore exprimé – vous écrivez …

« La France devrait accueillir chez elle certains des chrétiens d’Égypte et d’Orient, dont elle fut la protectrice de 1535 à la première guerre mondiale, comme de ceux d’Asie depuis le XIXeme siècle. »

Mais cela est-il encore possible ?

Indépendance, souveraineté

« En 2012, que reste-t-il à la France de sa souveraineté ? La décision d’emploi de sa force de dissuasion nucléaire, de ses forces de protection et projection militaires aussi (mais dans des conditions très encadrées), ses systèmes électoral et administratif, et quelques domaines de gestion du pays. Il lui reste aussi la possibilité de dire « non » à l’Empire, comme en 2003 au moment de la guerre d’Irak. (…)

Toujours ouvertes aux autres cultures, y compris arabe et musulmane, l’Europe et la France doivent se battre pour ne pas appartenir à l’Oumma, comme en rêvent des islamistes.

La France qui a, tout au long de son histoire, combattu les empires, ne peut entendre sans réagir les néoconservateurs américains prôner, après Zbigniew Brzezinski, la mise en tutelle de l’Europe, et José Barroso dire : « j’aime comparer l’UE à l’organisation des empires » (…).

Les ennemis ont un nom :

Mondialisation, mondialisme, Super-classe

« (…) La mondialisation a posé un problème à de nombreux pays, y compris à la France, lorsqu’elle est devenue l’affaire des vainqueurs anglo-saxons de la deuxième guerre mondiale. Les autres vainqueurs – y compris l’URSS et la France – étaient trop affaiblis pour prendre leur part dans l’appropriation-usurpation de la mondialisation. »

La langue devient « moyen de confiscation du pouvoir sur le monde. »

Il « faut avoir le courage de désigner les prédateurs par leur nom, de parler de « démondialisme », et d’agir en ce sens.

Il incombe à une France qui retrouverait sa vocation de libération et d’humanisation de diffuser ces analyses, de rassembler des bonnes volontés dans le monde entier, de créer les conditions et de montrer les voies d’un sursaut salutaire, de repousser l’Empire, et de rétablir des limites, des frontières, là où elles sont indispensables, en brisant d’abord chez elle le pouvoir de la Super-classe. »

Mais la France a–t-elle encore ce courage et les moyens de ce sursaut ?

Au mot « Culture(s) et politique culturelle de la France »

« Je me bornerai à souligner deux graves défauts du traitement public des cultures en France : la dissolution des grandes oeuvres de la culture française traditionnelle dans le kaléidoscope télévisuel et le relativisme ambiant, et d’autre part la gestion des différences culturelles sur le territoire national.

La France est saisie par le relativisme !

« Aujourd’hui, nos groupes d’intellectuels, de politiques et de médiateurs parisiens n’ont pas la même légitimité d’ouverture pour s’arroger le droit de définir le bien et le beau. Ils le font au demeurant très souvent à contre-courant d’une opinion publique plus large et diverse, plus instruite, informée, cultivée, que celle du XVIIIeme siècle. Mais ce sont eux, et leur maîtrise des médias, qui ont, jusqu’au grand développement des supports modernes de l’information, instillé le relativisme du « tout se vaut », au moins en dignité, mais aussi en valeur morale ou esthétique. »

Mais la France ne manque pas d’atout …

Au mot « Jeunesse »

« Dans Notre jeunesse, Péguy s’interrogeait déjà sur la transmission des valeurs aux générations montantes. Le Général de Gaulle, avant 1958, exprimait l’espoir « de revoir une jeunesse française »…

D’ailleurs, notre vieux pays, qui renouvelle presque ses générations sur le plan démographique, fait-il bien sa place à la jeunesse ? Veille-t-il assez aux voies et aux courroies de la transmission de l’héritage ? à l’école, et au dialogue dans les familles ? au comportement (modèle ?) des adultes au pouvoir ? Tâche immense, vitale : mériter et reconquérir, nous réapproprier notre jeunesse ! Lui offrir des raisons de rester en France, de façonner l’avenir du pays, de créer un « printemps français ». Il faut un effort de l’État et des collectivités locales dans les banlieues, surtout à l’école, dès le plus jeune âge. Un effort massif. Car la jeunesse européenne se trouve presque entièrement prise par la (sous-)culture américaine, dans les attitudes, le choix d’émigration, les modes vestimentaires, les rythmes et la musique anglo-saxonnes. Entraînée par le joueur de flûte de Hameln dans les entrailles de la montagne, loin de nos bords. Entre chômage, rock et blues, drogue, foute et foutre, culture de la violence et armes, elle nous a été dérobée, volée…

Il est urgent aujourd’hui de remettre l’ouvrage sur le métier, de reconquérir notre jeunesse, d’en refaire une en relevant ce défi dès la petite enfance, notamment par l’école, pour refaire la France… »

 Autre atout … la Langue

 Le mot « Langue française »

« Le français langue maternelle, avec ses quelque 80 millions de locuteurs, se situe seulement au douzième ou au treizième rang des langues maternelles du monde. Mais ce « classement » s’améliore lorsqu’on ajoute à ce nombre, celui, presque équivalent, des locuteurs du français (…) Le total, donné par l’OIF, de 225 millions de francophones et francisants situe le français au septième rang des langues parlées, et au cinquième de celles qui sont à diffusion intercontinentale.

Sa présence sur tous les continents, et sa place dans les institutions internationales, fait du français la deuxième langue internationale, assez loin derrière l’anglais, mais avant l’espagnol.

Cependant, les projections et extrapolations les plus sérieuses sur l’avenir des langues placent le français en 2050 parmi les grandes langues qui auront « accru leur part de marché » sur la planète. (…)

Selon Marc Fumaroli (Quand l’Europe parlait français) : « Dans un monde aussi massifié, [le français] deviendra la langue des résistances ».

Autre atout de la France, notre conception – de la …

Nation, unité, régionalismes

« Devenue parangon d’État-Nation unitaire, mais sans roi, bloc  derrière les « frontières naturelles », la France (...) a craint pour son unité. Péguy a relevé cette angoisse fondamentale, tenant à la conscience de la diversité du pays et de la fragilité d’une unité désincarnée. La France, nation volontaire, se sent plus fragile qu’une nation ethnique comme l’Allemagne. (…)

Gaston Bonheur (Notre patrie gauloise) le dit aussi, ainsi que de Gaulle et Chevènement, qui voient dans la grandeur et le projet des garanties d’unité. »

De même pour … le mot PATRIE, patriotisme.

Patrie(s), patriotisme

« Nos intellectuels oublient la leçon de Jaurès : « Un peu d’internationalisme éloigne de la patrie. Beaucoup y ramène. »

Une appartenance plus immatérielle, non incompatible avec la patrie terrienne et charnelle, a cependant été souvent revendiquée : à une patrie intellectuelle ou spirituelle, à une communauté religieuse, idéologique, ou à une langue. Antoine de Rivarol, puis Casanova, Albert Camus, Romain Gary, Hector Bianciotti, Andréï Makine… ont tous fait leur sous quelque forme, à propos du français, cette phrase : « Ma patrie est la langue dans laquelle j’écris ».

La France patrie et la langue française bénéficient plus qu’ailleurs de ces doubles appartenances patriales. Les phrases suivantes ont fait le tour du monde : « Tout homme a deux patries, la sienne et la France ». « J’ai deux amours, mon pays et Paris ». Il paraît difficile d’y remplacer « France » par « Allemagne, Grande Bretagne, Russie, Chine », voire « États-Unis » ; et « Paris » par « Bruxelles, Ottawa, Alger », voire « New York ».

C’est le patriotisme, serein et pacifique – non pacifiste – qui doit redevenir un ressort puissant de la France. »

C’est aussi  la richesse de notre patrimoine…

Mot « Patrimoine naturel et culturel »

« Le patrimoine naturel et culturel français, c’est en fait toute la France, dans sa diversité et dans son harmonie : « Douce France » de Charles Trénet, « Ma France » de Jean Ferrat, le Dictionnaire amoureux de la France de Denis Tillinac, tous les Français, le legs de moult générations. » (…)

Comment le valoriser intelligemment ?

Le patrimoine architectural, certes, celui auquel on pense d’abord : Vézelay – la vraie « colline inspirée » – Versailles, les châteaux de la Loire, Notre-Dame et les cathédrales, les églises de nos villages. (…)

Les paysages, qui doivent être au moins débarrassés de ce qui les enlaidit, tels les panneaux publicitaires agressifs.

Le patrimoine gastronomique aussi ; et l’immense patrimoine des industries du luxe, des artisanats d’art, des savoir-faire, des secrets de fabrication, des tours de main, des brevets…

La « langue française » encore, et les « langues régionales ».

Le patrimoine spirituel enfin, qui inclut et dépasse celui de la littérature. (…)

N’oublions pas que le patrimoine se renouvelle. Nous bâtissons ce qui sera le patrimoine des générations qui nous suivront. État et collectivités doivent assumer leurs responsabilités dans ce domaine, en privilégiant la qualité. » 

*** 

La France enfin, c’est la République. C’est aussi la Résistance.

 « République » … autre mot.

« Dans son essence, la République française fut et reste à la fois une et indivisible et universaliste. Cela fait partie de la France que nous voulons. La France ne peut donc s’accommoder d’une République éclatée en régions et en communautés, vassalisée par l’Empire et dissoute dans l’UE, ni d’un abandon de sa langue nationale au profit d’une langue étrangère. »

« Résistance »

« Il y a dans la conscience profonde des Français un besoin, un réflexe invétéré : celui de la résistance, nourri depuis des siècles par un enseignement de l’histoire, mais qui paraît assez solidement ancré pour pouvoir même se passer un temps des manuels scolaires. Dans la langue aussi : selon Marc Fumaroli, « Le français est la langue des résistances ». Vercingétorix résiste à César ; Geneviève aux Huns ; Roland à Roncevaux face aux… Basques ; le grand Ferré, Jeanne Hachette, Jeanne d’Arc aux Anglais. Beaucoup de Français connaissent les Camisards et le « résistez ! » écrit sur les murs de leur prison de la Tour de Constance, à Aigues Mortes, par les protestantes prisonnières pendant trente ans. Puis la levée en masse et les volontaires de 1792 pour repousser l’invasion ; la Vendée militaire, aussi, Charette et La Rochejacquelein. Les Parisiens assiégés en 1870-71, Gambetta ; la Commune de Paris et Louise Michel ; le capitaine Dreyfus à l’Île du Diable ; Joffre et Foch et les sursauts de la Marne ; Verdun ; le Général de Gaulle et le refus de « l’étrange défaite » ; toute la Résistance, les maquis, Brossolette et Jean Moulin ; le transfert de ses cendres au Panthéon… Le chant des Partisans, de Druon et Kessel… Sentiment de résistance lié à une capacité de sympathie pour tous les rebelles : Guillaume Tell, Cartouche et Mandrin, Cadoudal, Toussaint-Louverture, Kossuth, Zapata et Pancho Villa, le « Che », le Commandant Marcos, voire la Kahena, Abd El Kader et Ahmed

Ben Bella, Giap et Ho Chi Minh…

Bien des décisions du Conseil National de la Résistance restent d’actualité en 2012.

Aujourd’hui, la Résistance va contre l’Empire anglo-saxon et son instrument bruxellois. Certes, cet empire a commencé à s’écrouler.

Mais celui qui lui succèdera sera peut-être plus dur, au point de nous faire regretter l’actuel. Si nous ne résistons pas farouchement à l’actuel empire, nous risquons d’être accoutumés à la servitude et de ne plus pouvoir en sortir pour résister au suivant ! »

Mais la France, c’est aussi :

Universalité, universalisme

« En France, l’universalisme est rémanent, du catholicisme à la Révolution et à la laïcité. Il survit à l’universalité déclinante de la langue et de la civilisation françaises. La France a fait sienne en effet la conception catholique, puis révolutionnaire, d’un « homme universel », au-delà des différences de races, de religions, de cultures. Au point de tomber parfois dans l’insuffisance d’analyse des sociétés différentes. »

***

Votre dictionnaire pourrait ainsi nous offrir des dizaines d’objets pour une réflexion amoureuse sur la France.

… comme autant de coups de cœur.

Des coups de cœur de l’écrivain : Haïti et Toussaint-Louverture p.147 ; Liban p. 201 ; Maurice (Île) p.207 ; Méditerranée p.209 ; Mission et missionnaires p.215 ; Quatorze juillet p.246 ;

« Plus que dans les fêtes, avec le 14 juillet-fête nationale nous sommes dans les champs élyséens du mythe, du symbole qui fait vibrer, émeut et meut, dans les plis et sillons du drapeau bleu-blanc rouge et de La Marseillaise. »

Ou encore sur cette entrée …

- Québec-Acadie-Canada-Louisiane :

« Le Québec et le français en Amérique constituent un défi et un enjeu majeurs pour l’ensemble de la Francophonie dans le monde, en particulier pour la France. Notre pays doit sortir le plus tôt et le plus clairement possible de sa politique longtemps sage de « non-ingérence et non-indifférence ». Il ne doit plus laisser étrangler en silence le fait français en Amérique du Nord. (…) Il doit se mettre à dénoncer avec force les génocides et épurations ethniques antérieurs par les Nord-Américains. Il doit renoncer aux séductions de la coopération économique et politique avec le Canada fédéral, et soutenir l’indépendance du Québec, pour des raisons – à claironner – de résistance francophone dans le monde.

Il faudrait pouvoir chanter à nouveau la chanson de Jean-Pierre Ferland en 1967 : « Fais du feu dans la cheminée, je reviens chez moi… », Symbole de la langue française qui revient, accueillie dans l’enthousiasme. »

Et ce cri du cœur : « Il faut un sursaut, relancer une vraie solidarité mondiale entre toutes les « communautés » de langue maternelle française partout étranglées, y compris en France, par les Anglo-Germains. Un sursaut collectif de notre être, de notre humanisme, et de notre politique internationale. »

***

Monsieur l’Ambassadeur, merci une nouvelle fois d’avoir bien voulu répondre à notre invitation pour témoigner de la capacité de la France à préparer le sursaut auquel nous croyons tant.

Nous avons bien sûr quelques questions à vous soumettre rapidement après vos premiers commentaires sur cette restitution…

 Jean-Luc Pujo

Liens vers le livre et le café hyper-républicain:

http://www.politique-actu.com/opinion/samedi-fevrier-2013-21eme-cafe-hyper-republicain-volonte-francaise-avec-albert-salon-ancien-ambassadeur-president-avenir-langue-francaise/651213/

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