Vœux 2014 : « Soulevez-vous ! Ô France ! Ô Jeunesse !» par Jean-Luc Pujo, président des Clubs « Penser la France »
___
31 janvier 2014,
Elle s’enfonce, se dilue. Elle se perd la France.
De cette Europe triomphale, qui en veut ?
Personne ! Aucun peuple, aucune Nation. Peu importe.
Vous n’en voulez plus ?
On vous en mettra jusqu’à ce plus … qui saoule !
Ô Peuples titubants. Grisés. Perdus.
*
L’Europe ?
Impôt, chômage, et pour miroir des rêves … du commerce partout !
Vaste supermarché ! Espace inconséquent pour vieux, malades et psychiquement sales !
Un club immense pour vieux beaufs sans ravis.
Même notre jeunesse …
En quête d’Erasmus – ces faux rêves dedans toutes les têtes.
L’illusion échangiste …
Non plus la découverte, l’aventure, l’humain.
L’adolescence - éternelle - toujours.
C’est ainsi, qu’on enterre les peuples.
Ainsi qu’on prive les Nations de leurs plus grandes forces.
L’à-peu-près, l’inexact, comme règle de vie.
Renoncer. Démissionner de tout.
Sous-citoyenneté, inféconde … demi-homme, soumis !
*
On rêverait jeunesse à l’aventure vraie.
Aux armes. Aux combats. Avec sacs de couchage …
Sous le firmament des étoiles. Aux rêves !
Mais non point.
Z’ont les Raves comme seuls terrains vagues.
Finis Indochine, Algérie, le soir qui tombe sur le Congo en fleuve.
Finis Révolution. Idéal de justice. Les Hommes en folies. Immensités. Grandeurs.
Les champs sont clôturés.
L’alcool est frelaté.
L’Idéal-pacotille se perd dedans les marécages.
Et vous vous étonnez que certains nous parlent du Djihad ?
Perdus – oui ! - mais avec quel courage !
*
Pendant ce temps, on célèbre la gloire de tous nos invertis. On les marie. De force ou presque.
On échange les mots avant que de changer les sexes.
On fait l’enfant comme on ferait des singes.
Tout va, file, se désagrège.
La France, plume au vent. Finie !
*
Pourtant.
L’Appel est à la vie. Toujours celui qui sauve.
Dans les rues de Paris, toute notre jeunesse.
Printemps de France !
« Printemps français » !
Des folies ? Certes.
Mais que de vie !
Un NON immense à la prison-système. A ciel ouvert, mort lente.
Jeunesse – esprit ! Vent qui lève.
Beau cris d’amour !
Beau cris de vie !
*
Gauche ? Droite ?
Dépassés et largués, PS-FN-UMP.
On s’en fou !
La France !
Langue, patrie. Les valeurs de nos pères.
Espérance outrageuse face à la mort qui pointe.
*
Et ces vieillards nombreux sur le tard, qui s’éveillent.
Aux fruits récompensés – silencieux - du système.
Ouvrant les yeux sur notre suffocant.
C’est la fin de la France !
- « Résistons ! »
- « Mais comment ? »
*
Dressez - Jeunesses - tentes ! Piquets ! Poteaux !
Palissades ! Frontières !
Dites « limites » ! « Différences » !
Dites « Stop » !
Et faites alors le pas premier du dialogue à réinventer.
Le seul– véritable – qui soit : celui d’avec l’altérité, base première, visée-fraternité.
*
Dites « France » !
« Levez-vous » !
Prenez les armes ! Prenez les mots !
Les voyez-vous ?
Tous les mots sont au bout du fusil !
*
Et dans le soir qui tombe sommeillez juste un peu. Restez donc aux aguets.
Voyez la France meurt. Elle tremble ! Elle attend !
Qu’attend-elle ?
Elle n'attend plus que vous !
« Soulevez-vous » ! « Ô France » ! « Ô Jeunesse » !
Jean-Luc PUJO
Président des Clubs "Penser la France"