Tribunes de Philosophes

« Le retour du Général de Gaulle » (Suite et fin)

9 - Le bateau ivre 

Monsieur le Président, la Frankfurter allgemeine die Zeit, die Welt, Bild, Süddeutsche Zeitung sont convenus de vous poser ensemble une question que nous formulons en ces termes : le 15 septembre, la haute représentante des vingt-sept nations membres de l'Union européenne, Mme Caherine Ashton, a annoncé à la presse qu'elle achevait de mettre en place le réseau diplomatique mondial qui, à l'entendre, conduira d'un pas résolu la politique étrangère de l' Europe vers un radieux avenir. Ses services compteront plus de huit mille fonctionnaires. L'Allemagne a tout de suite obtenu l'ambassade de Chine, fort convoitée, dit-on, et l'Autriche celle de Tokyo, tandis que la France s'est contentée des Philippines, du Tchad et de la Zambie. Mme Ashton vient de se voir confier les négociations de l'Europe avec l'Iran qui les a demandées au quartet. Que pensez-vous des chances de succès de la future diplomatie mondiale de l'Europe, et, si vous croyez en son destin glorieux, quelles seront sa nature, son ambition et les limites de son indépendance à l'égard de Washington ?

Le Général de Gaulle : Le bateau ivre de Rimbaud n'avait ni pilote, ni gouvernail, celui de l'Europe compte cinq navigateurs fantômes dont aucun ne tient un timon entre les mains. Le premier de ces faux capitaines s'appelle l'Assemblée de Strasbourg, qui se préoccupe comme d'une guigne du quadrillage de l'Allemagne par deux cents places fortes de l'étranger armées jusqu'aux dents sur son territoire et de celui de l'Italie, occupée par cent trente sept forteresses encore en cours d'expansion soixante cinq ans après la fin de la dernière guerre. Cela me rappelle un passage de Tacite. Sous Néron, un senatus consulte ridicule avait tranché d'une broutille - la ville de Syracuse serait autorisée à produire davantage de gladiateurs dans le cirque que le nombre prescrit par la loi. Un sénateur courageux avait ri de tant de futilité législative. Pourquoi, se demandait-il, cette haute autorité se réservait-elle des bagatelles, des niaiseries et des enfantillages, sinon parce qu'il s'agissait de cacher sous un épais silence la peur de l'assemblée de traiter des grandes affaires de l'empire?

Le second amiral d'un vaisseau sans mât ni voilure s'appelle la Commission européenne de Bruxelles, que dirige un fervent partisan de l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis en 2003 et de l'occupation des Açores par l'armée de terre, de mer et de l'air de l'empire américain. Ah! que cet administrateur de la servitude de l'Europe demeure un pion polyglotte sur lequel la diplomatie de Washington peut compter pour tenir les rênes d'un continent attelé au char de ses chimères! Le troisième timonier de la flotte est le président belge d'une planète artificielle, errante et désarmée. On dit qu' il attend désespérément un coup de fil bénisseur du Président des Etats-Unis et que son vœu n'est pas près de se trouver exaucé, bien qu'il n'envisage le pieux avenir du Vieux Continent qu'en comparse dévot de l'empire d'outre-Atlantique. Par bonheur, son salaire de nabab est à la mesure de la fonction décorative que le traité de Lisbonne lui a assignée. Comment cette marionnette enrubannée réveillerait-elle des Etats européens qu'un abus de langage qualifie encore de souverains? Comment ce fantôme ne demeurerait-il pas pieds et poings liés, puisque sa mise en service n'a même pas jeté aux oubliettes l'autre chœur des poupées mécaniques, celui qui défile en dentelles sur la scène et qu'on a baptisé la "Présidence tournante", parce qu'il s'agit d'un manège? La nomination à grand tapage d'un majordome grassement rémunéré à la tête de l'Europe est purement nominale ; mais pour s'en assurer, il était utile de ne pas mettre hors d'usage le second cocher d'un attelage illusoire.

C'est à cette flotte privée de voiles et de gouvernail que Mme Ashton est censée ajouter un navire de plaisance. Aussi a-t-elle demandé tout de suite qu'on veuille bien l'inviter à prendre le thé à Tel Aviv. Mais cinq ministres des affaires étrangères européens ont aussitôt voulu prendre place dans le même carrosse, tellement ils craignaient qu'une si audacieuse entreprise leur ravît les cuillères, la théière et la nappe. On a évité la guerre des préséances: les ministres ne courront pas sur les brisées de la poupée. La garden party du Moyen Orient a été remise à la fin de ce mois.

10 - La vassalisation de la diplomatie européenne 

Vous me demandez, Monsieur, quelle politique une Europe couronnée de têtes creuses va proposer à la Russie, à la Chine et au reste de la planète. Sur ce point votre information est incomplète. L'Elysée a obtenu que l'ambassadeur actuel de la France à Washington, un très dévoué serviteur des intérêts des Etats-Unis d'Amérique en Europe, occupe le poste-clé de Secrétaire général auprès de Mme Asthon, ce qui, en clair, signifie rien de moins que l'installation officielle des instances du Comité représentatif des institutions juives de France dans les institutions de la République. Israël s' est déjà infiltré au cœur de tous les organes de l'Union européenne. Il est donc d'ores et déjà exclu que le Vieux Monde conduise jamais une politique résolue de rapprochement avec les peuples du Coran, la Russie, la Chine, l'Inde et l'Amérique du Sud. Israël a trouvé l'assise de son autorité politique définitive au cœur de la République quand, il y quelques mois, le gouvernement de M. Nicolas Sarkozy a solennellement proclamé à Biarritz par la voix de son Ministre de la justice que le Comité israélien susdit jouirait dorénavant du rang et des apanages officiellement attribués à un Etat étranger, donc que les prérogatives d'un interlocuteur officiel et à part entière de la France et de son Etat se trouveraient désormais expressément reconnues à l'AIPAC français, de sorte que notre pays compte maintenant deux gouvernements sur son territoire. Comment se partageront-ils la souveraineté nationale?

C'est dans cette configuration des passerelles diplomatiques entre l'Etat d'Israël et les vingt-sept Etats de l'Union européenne que vous demanderez instamment à l'ambassadeur de nationalité allemande que le Vieux Monde accréditera à Pékin quel gâteau Confucius partagera avec l'autre ambassadeur, celui de la nation des Germains dans cette capitale. Je me demande en outre quelles prérogatives annexes les jumeaux allemands vont se partager entre eux en coulisses ou sur le devant de la scène, je me demande de surcroît comment deux excellences en provenance de Berlin vont évoluer côte à côte sur le théâtre du burlesque que l'on baptisera la "diplomatie européenne" si l'une des faces de ce mythe politique tendra son assiette vide à l'autre et s'il n'y a ni cuisinier, ni plats à mettre sur la table.

Voyez-vous, les empires bicéphales portent un regard vague sur leur maigre pitance. Je vous lis le menu : une France étroitement solidaire d'un interlocuteur en acier trempé sur ses propres arpents - un Comité représentatif des institutions juives de France dont un conseiller binational assiste d'ores et déjà un ministre des affaires étrangères binational, lui aussi - une telle France occupe depuis belle lurette les mêmes arènes de la politique étrangère qu'Israël et Washington. La République sera le mercenaire du corps diplomatique des vingt-sept poupées mécaniques censées représenter l'Union européenne sur la scène du monde. Quelle sera la politique de Washington à l'égard de Pékin, de Tokyo, de New Delhi, du Caire et du monde arabe, sinon celle d'Israël ? Une Europe doublement vassalisée par son maître d'outre-Atlantique et par Tel-Aviv demandera à Pékin de réévaluer le cours du Yuan et de marginaliser la Russie. Mais si l'Europe de Mme Ashton tentait de ne pas plier l'échine et de défier les directives de Washington et de Jérusalem, la Maison Blanche lui ferait clairement comprendre qu'elle veut bien lui concéder les broderies dont les grands couturiers attiffent leurs mannequins, mais non davantage. Le Pentagone et le Département d'Etat, lui diront-ils sans détours, sont en mesure de faire fi du siège de velours que l'Europe lui réclame et de négocier seuls non seulement avec Moscou et Pékin, mais avec la planète tout entière.

Voilà la vraie donne du monde. Voyez-vous, Messieurs, une Europe pilotée par les vassaux d'une puissance étrangère ne sortira pas de la rade et ne gagnera jamais le grand large. Mais le monde moderne est celui d'une accélération foudroyante du temps de l'histoire. Si nous ne nous attelons pas à la tâche d'éveiller l'opinion publique des peuples arabes, nous ne disposerons jamais du seul levier qui permettrait à l'Europe de se changer en Christophe Colomb de la politique internationale du XXIe siècle.

11 - L'éthique politique de la souverainté

Les Izvestia (Russie): Monsieur le Président, dans les décadences, le choix des vaincus n'est-il pas de participer le mieux possible et même modestement, s'il le faut, à l'histoire réelle du monde sous le sceptre d'un triomphateur devenu inamovible ou de quitter l'arène avec armes et bagages? Sparte s'est fièrement tenue à l'écart des aigles romaines victorieuses du monde hellénique et son destin s'est réduit à celui d'un village oublié au bord de l'Eurotas. Athènes a collaboré avec tous les Césars et sa culture a fécondé non seulement la civilisation des légions, mais à partir de la Renaissance, celle d'une Europe retombée dans l'ignorance. Comment théorisez-vous la présence durable ou l'absence définitive de l'Europe d'une scène internationale qui l'a placée sous la houlette de l'empire américain depuis 1945?

Le Général de Gaulle : Rome a triomphé de l'esprit public au sein des nations asservies à sa loi et elles ne s'en sont remises qu'à l'heure de la ruine de l'empire. Mais, à partir de Tibère, c'est son immoralité politique qui a conduit la civilisation de la louve à sa perte. Cette immense leçon de l'histoire universelle est encore celle qui se rappelle à l' Europe de notre temps : en 1940, il fallait bien que la France gardât les contours d'une apparence d' Etat sur les cartes topographiques, il fallait bien que sa géographie eût une ombre de gouvernement qui représenterait des kilomètres carrés à défaut des citoyens d'une nation. Mais quand Hitler a franchi la ligne de démarcation entre la France occupée et la France de Vichy, le chemin du devoir civique était clairement tracé aux yeux de tous les patriotes.

De nos jours, un gouvernement de la France qui ferme les yeux sur un empire où la torture a été non seulement rétablie en fait, mais dûment légalisée trois siècles après son abolition dans tout le monde civilisé, un gouvernement de la République qui approuve le blocus de Gaza où quinze cent mille hommes, femmes et enfants subissent la loi d'Israël et de son complice d'outre-Atlantique, un gouvernement de la France qui a envoyé un navire de guerre renforcer le blocus de l'occupant de Gaza dont l'assaut aérien et terrestre avait fait mille quatre cents morts, un gouvernement qui a collaboré à la construction d'un mur d'acier autour de Gaza aux côtés de Washington, un tel gouvernement ne se trouve pas seulement disqualifié aux yeux de l'éthique politique du monde, un tel gouvernement se trompe en outre de balance à peser l'intelligence des Etats. La honte de la France d'aujourd'hui est dans un mot terrible de Mirabeau: "Il existe pire que le bourreau, son valet".

La vraie politique prononce les verdicts de l'esprit de justice, la vraie politique est la science de l'âme des nations, la vraie politique rend les arrêts infaillibles de la raison. Trahir, c'est seulement se mettre un bandeau sur les yeux. La civilisation occidentale entrera en résistance ou mourra. Mais le temps de l'héroïsme des lucidités solitaires est déjà révolu, l'heure de l'intelligence morale du politique est de retour; et cette intelligence-là nous enseigne que l'Amérique ne portera pas longtemps à bout de bras le double fardeau de plus de mille camps fortifiés sur les cinq continents et d'une monnaie fictive qui s'essouffle à porter les armes et les songes d'un vaste empire. Je ne suis pas prophète; j'ai seulement tenté de tenir le langage de la logique supérieure qui commande l'histoire secrète du monde et qui raconte le destin de la morale au cœur de la conscience politique de l'humanité.

12 - Le Hamas 

O Globo (Brésil) : Monsieur le Président, M. Khaled Mesh'aal, chef du bureau politique du mouvement de résistance islamique (Hamas) semble s'être référé expressément à votre politique de l'alliance de la souveraineté avec la morale quand, en 1944, vous avez refusé tout net d'exprimer la gratitude de la France à l'égard de ses alliés, qui avaient solennellement légitimé la Résistance et lui avaient officiellement fait le cadeau diplomatique immense de la cautionner aux yeux du droit international public. Vous avez écrit dans vos Mémoires de guerre: "Ne remercier personne : la France n'a pas à se faire reconnaître". Aujourd'hui le chef du Hamas rappelle que ce serait légitimer "l'occupation et le vol de la Palestine" que de reconnaître l'Etat d'Israël. "Pour nous, ajoute-t-il, ce principe est clair et définitif." Quelle est votre position à l'égard de la résistance armée de l'Islam à l'occupant israélien?

Le Général de Gaulle : Ma "position" , comme on l'a écrit, à l'égard de nos alliés en 1944 n'était pas la mienne, mais celle de la France de tous les siècles et de tous les régimes. Le droit est devenu une science à partir de la rédaction de la loi des douze tables. Il est donc encore plus burlesque que grotesque de demander à la vraie Résistance palestinienne, celle du Hamas, de valider l'occupation de son territoire aux yeux du droit international public, puisque celui-ci ne dispose en rien du pouvoir qu'on lui attribue ridiculement de renier ses propres fondements. Les démocraties actuelles demandent rien de moins à la géométrie d'Euclide que de réfuter le théorème de Pythagore. C'est une décision plus stupide encore que barbare, parce que, dans ses profondeurs, la résistance du Hamas est celle du combat des civilisations contre le droit du plus fort.

Comment voulez-vous que les autels de la religion des droits de l'homme accueillent le cadavre des principes universels des droits de l'homme sur leurs offertoires? Croire possible un sacrifice de sang de cet acabit, c'est oublier que le droit international n'est jamais que l'expression transzoologique de l'aspostasie inversée, celle qui immole la loi des glaives au nom de l'esprit de vérité. La prééminence de la conscience sur la force remonte non point à la souillure dont une certaine potence a entaché à jamais la justice des Etats, mais à une certaine ciguë que les archontes de l'immoralité politique font boire à la raison depuis vingt-cinq siècles. C'est du dieu des supplices de l'esprit que le Hamas entend la voix à la lecture du Coran. Tel est l'enjeu véritable de la politique du sang et de la mort d'hier, d'aujourd'hui et de demain, tel est l'enjeu de la morale et du droit qui fait, du Moyen Orient, le champ de bataille où le dieu des armées affronte le dieu dont l'emblème est un gibet.

Je vous remercie.

Le 26 septembre 2010

Visiter le site officiel du Philosophe Manuel de DIEGUEZ

http://www.dieguez-philosophe.com/

Derniers commentaires

Anne-Marie : On apprend aussi une interconnexion avec les chefs Islamistes de Syrie venus combattre en Ukraine... * "Les terroristes de Moscou avaient fuit vers…
sur Attentat à Moscou : Poutine promet que tous les responsables seront « punis »

Paul De Florant : Encore la CIA, le MI6 et le GUR Comme nous l'indique JLPujo via le groupe Hermes (Renseignements police&armée) de Politique-actu / PenserlaFrance…
sur Attentat à Moscou : Poutine promet que tous les responsables seront « punis »

Isabelle de Chritus : Un traitre a la Nation ! Un idéologue sans vision ! Comme le résume jluc Pujo pour Penser la France : «  #JacquesDELORS est mort ! Vive…
sur Jacques Delors : une cérémonie d’hommage national aux Invalides, le 5 janvier

Paul De Florant : VETO des USA - CONSEIL DE SECURITE - ONU - Cessez-le-feu immédiat à Gaza ! le "NIET" de Washington ! "Vote scandaleux" comme l'écrit JLPujo:…
sur Guerre Hamas-Israël : intenses combats dans le sud de la bande de Gaza

Anne-Marie : #Hanouka a l’#Elysee ? "Une honte !" pour Jean-Luc Pujo / Penser la France. "Même le #CRIF morigène #Macron et le #Consistoire ! Si même le…
sur Hanouka à l’Élysée : les louvoiements d’Emmanuel Macron sur la laïcité

Thématiques : AFGHANISTAN - AFRIQUE - Agriculture - Alain JUPPE - ALGERIE - Algérie - Alimentation - ALLEMAGNE - Amérique Centrale - Amérique du Sud - André Bellon - ANGLETERRE - Anne-Cécile Robert - Annie Lacroix-Riz - Armée française - ASIE - BANQUE MONDIALE - BRESIL - Bruno Le Maire - Catholicisme - CENTRE AFRIQUE - Chanson & Poésie - CHINE - CHINE - Christian Perronne - Christianisme - Cinéma - Clément Beaune - CNR - Communisme - COVID19 - COVID19 - Crypto & Blockchains - CUBA - CULTURE - Défense - Demographie - Demographie Mondiale - Didier Raoult - Diplomatie française - DROIT - Ecologie & environnement - Economie - Edouard Philippe - EDUCATION - Egalité Femme & Homme - Election Européenne - Elections régionales - Elisabeth BORNE - Emmanuel Macron - Emmanuel MACRON - Energie - Enfance - Environnement - Eric ZEMMOUR - Eric Zemmour - ESPAGNE - Etienne Tarride - EURO - euro - Européenne 2024 - Fabien Roussel - Fadi Kassem - Fiscalité - FMI - France-Allemagne - François Asselineau - François ASSELINEAU - François Bayrou - François Hollande - François Ruffin - Francophonie - francophonie & Langue française - G20 - G7 - Gabriel Attal - Gaullisme - Georges Gastaud - Gérald Darmanin - Gérard Larcher - Guadeloupe & Martinique - HISTOIRE - Humanisme - Immigration - Immigration - INDE - INDE - INSTITUTION - IRAK - IRAN - ISLAM - Islamisme - ISRAEL - ISRAËL & PALESTINE - ITALIE - Jacques CHEMINADE - Jacques Cotta - JAPON - Jean Castex - Jean-Luc Melenchon - Jean-Luc Pujo - Jean-Pierre Chevenement - Jean-Pierre Raffarin - Judaisme - Justice - Justice - Laïcité - Laicité - Législative 2017 - Léon Landini - LIBAN - Libéralisme - LIBYE - lutte sociale - Lutte Sociale & Combat social - MACHREK - MAGHREB - Maison de France & Monarchie - MALI - Manuel Bompard - Marine LEPEN - Marine LEPEN - Marlène Schiappa - Medecine - Medecine sous Hyppocrate - MEDIAS - MER - Mexique - Michel Houellebecq - Michel Onfray - MUSIQUE - Nathalie Arthaud - Nations d'Europe - Nicolas Dupont-Aignan - Nicolas Sarkozy - NIGERIA - Nucléaire - OCS - OCS - OMC - ONU - ONU - Nations Unies - OTAN - OTAN - PAKISTAN - PALESTINE - Patriotisme - Pauvreté - précarité - Penser la France - POLICE & Sécurité - Pour une Constituante - PRC - PRCF - Présidentielle 2017 - Présidentielle 2022 - Protestantisme - QUEBEC - QUEBEC - RéinfoCovid 2022 - Relations Internationales - RELIGION - Roland Hureaux - RUSSIE - RUSSIE - RUSSIE - SANTE - SANTE - Sciences & Recherche - Sciences&Technologie - SERVICE PUBLIC - SPORT - Syndicats - SYRIE - TURQUIE - UKRAINE - Ukraine - Union européenne - USA - USA - Valérie Bugault - Valérie PECRESSE - Valérie Pecresse - VENEZUELA - VENEZUELA - Venezuela - Yaël Braun-Pivet