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SENEGAL : "Le Général Olivier PAULUS parle - Forces françaises du Cap-Vert (Ffcv) ou Eléments français au Sénégal (Efs) ? -

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Général Olivier PAULUS, commandant des forces françaises du CAP-VERT : « Les militaires seront remplacés par des soldats coopérants » - 30 juillet 2011 -

Les Forces françaises du Cap-Vert (Ffcv) deviennent, demain 31 juillet, les Eléments français au Sénégal (Efs). Le changement de terminologie induit une mutation dans les relations que la France compte développer dorénavant avec le Sénégal et, au-delà, avec les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, dans le cadre militaire. Centrée sur la coopération, avec un éventail plus large de spécialités, la nouvelle dynamique qui répond d’abord à une volonté politique est conforme, selon le général Olivier Paulus, encore commandant des Ffcv, au nouvel objectif de la France : « ne plus jamais faire d’ingérence dans les Etats souverains. » Dans l’entretien qu’il nous a accordé, le général Paulus, qui a eu à piloter cette transformation pendant 18 mois, revient également sur la priorité politique de la France, donnée à l’architecture africaine de la paix et de la sécurité, à la transparence qui devra être de mise dans les nouveaux accords de paix puisque devant être ratifiés et par le Parlement français et le Parlement sénégalais, à la question des effectifs, des travailleurs civils, des emprises, etc.

Les Forces françaises du Cap-Vert (Ffcv) s’apprêtent à devenir des Eléments français au Sénégal (Efs). Où en êtes-vous avec cette mutation, d’autant plus que l’échéance est fixée au 31 juillet prochain ?

Il faut replacer cette transformation, cette évolution historique majeure dans son contexte général. Je dirai que du côté français, la conséquence est le résultat de deux actions politiques. La première est liée à la visite du président Sarkozy en Afrique du Sud, au Cap, en février 2008, au cours de laquelle il présentait sa feuille de route pour l’Afrique et dans laquelle il indiquait que les accords de défense seront renégociés. C’est donc une décision politique.

Les accords de défense sont, depuis les indépendances, effectivement au nombre de huit pour la France. Ils avaient donc vieilli. Et le corollaire de cette renégociation, c’est la transparence. Cela est très important puisque, dans les accords, il y avait des clauses dites secrètes et non portées à la connaissance du public. Il n’en est plus question aujourd’hui. C’est cette clause secrète qui a pu expliquer, par le passé, des décisions partagées par la France et certains pays africains d’interventions armées. Cette époque est terminée. Les nouveaux accords de défense, une fois signés, seront ratifiés par les Parlements. Il n’y aura plus de codes secrets. L’objectif étant, pour la France, de ne plus jamais faire d’ingérence dans les Etats souverains.

Le deuxième objectif qui découle du livre blanc du président de la République française est, qu’à terme, il y aura une seule base ou une seule emprise militaire française sur la côte occidentale africaine et une autre sur la côte orientale.

Côté sénégalais, il faut indiquer que ce pays, en observateur averti, comme il l’a toujours été, a suivi cette décision politique et bien pris en compte cette volonté française. C’est ainsi qu’ont été entamées ces renégociations qui ont démarré en septembre 2009 et qui sont aujourd’hui sur le point d’être achevées. Selon l’expression des Nations Unies, le document franco-sénégalais est bleui à 98 %. Il reste deux questions particulières qui seront traitées prochainement. Il  y aura donc un nouvel accord dont le nom change, contrairement à l’accord de 1974 au terme duquel les deux pays avaient convenu que la France pouvait participer à la défense du Sénégal. C’était donc 14 ans après l’indépendance, je le rappelle. Ce qui n’a plus de sens, vu la montée en puissance de l’armée sénégalaise. Le président de la République, Son Excellence Abdoulaye Wade, l’a rappelé à plusieurs reprises. Il a parfaitement raison. L’armée sénégalaise est une grande armée. Je la connais bien et, en Afrique de l’Ouest, à mon avis, c’est la meilleure armée.

Il y a aussi à lire dans les nouveaux accords de partenariat en termes de coopération. Alors, pourquoi la coopération militaire  qui est le dernier élément de contexte ? Vous savez, le continent africain est résolument engagé, sur pilotage de l’Union africaine, à mettre en place une architecture africaine de paix et de sécurité. La dimension politique de cette architecture est à Addis-Abeba et la dimension défense déclinée dans les cinq régions économiques. Pour l’Afrique de l’Ouest, il y a une force militaire en attente dans la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

La France, le président Sarkozy l’a rappelé, a fait de cette architecture africaine de paix et de sécurité une priorité politique. C’est pour cette raison que les armées françaises accompagnent le processus. Pour notre part, nous allons accompagner le processus en Afrique de l’Ouest élargie à la Mauritanie. D’où le terme accord de défense en matière de coopération militaire avec, bien sûr, une sorte de priorité au Sénégal, le pays hôte avec lequel nous avons des liens séculaires historiques toujours très forts.

Concrètement, comment ce vaste programme sera-t-il décliné   ?

Tout cela se décline sur le terrain par une modification du dispositif militaire français qui est, aujourd’hui, une force, un outil de combat fort de 1.200 hommes, constitué d’une composante navale, d’une composante terrestre et d’une composante aérienne. Cette force va disparaître le 31 juillet. Elle sera remplacée par un nouvel outil, un laboratoire centré sur la coopération militaire. On l’appelle le Pôle opérationnel de coopération (POC). De façon caricaturale, on va remplacer des soldats en armes par des soldats sans armes qui deviennent des coopérants. C’est cela l’objectif politique partagé par la France et le Sénégal qui conduit cette réforme.

Pour arriver au 31 juillet de façon concrète, c’est effectivement la dissolution des Forces françaises du Cap-Vert.  De façon induite, il s’agira de la dissolution de la base aérienne 160 de Ouakam, de celles du 23e bataillon d’infanterie marine (Bima) à Bel Air, de l’unité marine sur l’Arsenal, de l’état-major inter-armé et du général que je suis, du moins virtuellement.

Mais, comme nous sommes dans une dynamique d’avenir et de cohérence avec l’évolution géopolitique et géo-sécuritaire voulue par les deux pays, nous allons créer, dès le lendemain, le 1er août, le Poc avec une nouvelle appellation : Eléments français au Sénégal. Il faudra donc supprimer dans son cerveau l’appellation Ffcv, 40 ans d’histoire, et mettre une nouvelle puce Efs. Le nouveau chef qui me succédera ne s’appellera pas Comfor (commandant des Ffcv), mais Comels (commandant des Els). Nous sommes donc en train de mettre en place ce nouveau Poc qui est complètement différent. Nous travaillons là-dessus depuis 18 mois et nous serons au rendez-vous.

Nous aurons donc dissolution-création, et réactualisation du dispositif, redistribution de la structure. Ce qui se traduit par une réduction d’effectifs importants. Puisque nous étions 1.200 soldats et 400 personnels civils. Demain, nous serons 300 soldats, soit quatre fois moins, et 200 civils, soit deux fois moins. Nous avons beaucoup plus besoin de moins de coopérants que de soldats pour faire une force.

Autre fait induit, ce sont les emprises. A 500, avec 300 militaires et 200 civils plus les familles, soit un village séné-gaulois de mille personnes, nous restituons la moitié de nos emprises. C’est très important puisqu’elles font 1.200 ha.

Vous parliez de ratifications des nouveaux accords par les Parlements africains et français. Ce qui veut dire que le mystère qui entourait, pour l’opinion publique, les anciens accords va disparaître   ?

Exactement. C’est d’ailleurs le point clé. On a pu faire le reproche, autrefois, aux Etats africains qui sollicitaient l’aide de la France et à la France elle-même puisqu’elle répondait à ces sollicitations conformes aux accords méconnues par le grand public. C’est aujourd’hui fini. C’est une évolution majeure. Tous les accords seront transparents puisque ratifiés par les Parlements et portés à la connaissance du public pour ceux qui le souhaitent. Les partenariats qui se construiront entre Etats africains et la France le seront clairs et légitimes.

N’est-ce pas une véritable révolution certainement douloureuse   ?

Je voudrais faire remarquer que le premier message, la première leçon est de retenir que l’Armée française reste au Sénégal. C’est une histoire vieille de plus de deux siècles et forgée des liens séculaires. Certains ont pu croire que l’Armée française partait. C’est vrai qu’elle reste, mais d’une manière différente. Nous pouvons effectivement parler d’une rupture au sens historique puisque la première rupture est celle de 1960, avec l’indépendance. La deuxième est celle de 1974, avec l’écriture des premiers accords de défense, avec une réduction importante puisque les forces armées sénégalaises, au bout de 14 ans d’indépendance, avaient une maturité qui leur permettait de se prendre en charge, avec le transfert du commandement de la Marine sénégalaise et de l’armée de l’air sénégalaise. Jusqu’en 1974, ce sont des militaires français qui commandaient.

Il existe une deuxième rupture, puisque nous abandonnons ce principe de force pour un nouveau principe qui est celui de coopération. Priorité nous est donc donnée pour la coopération. C’est vraiment une rupture historique. Dans dix ou quinze ans, on parlera effectivement de 1960, 1974 et 2011. Une véritable révolution qui va dans le sens que la sécurité en Afrique soit confiée aux Africains. C’est exactement cette démarche. Et pour aider le continent africain à atteindre ses objectifs, la France a pris cette décision pas facile, mais courageuse et intelligente d’adapter son partenariat à cet objectif politique majeure : la sécurité en Afrique.

Nous sommes en train de nous réorganiser et de nous remobiliser pour faciliter ce processus. En même temps, cette rupture est à minimiser, vu les liens très forts qui existent entre les militaires français et sénégalais. Je peux l’illustrer de très nombreuses manières, notamment en faisant référence à cette grande amitié et cette grande complicité que j'entretiens avec le général de corps d’armée Abdoulaye Fall, chef d’état-major général des armées (Cemga), ou son homonyme le général de division Abdoulaye Fall, Haut commandant de la gendarmerie. Nous avons un tel parcours partagé depuis Saint-Cyr, l’Ecole de guerre, l’école de gendarmerie… que, pour nous, dans le fond, cela ne change rien. Et d’ailleurs, entre frères d’armes, nous nous disons qu’au-delà des décisions politiques, ce qui doit perdurer, ce sont bien ces liens de fraternité qui sont les plus forts. A chaque fois que nous nous retrouvons sur un théâtre d’opération, que ce soit au Darfour ou en Côte d’Ivoire, le Français et le Sénégalais sont deux soldats frères. C’est ce qui doit perdurer. Cela va perdurer parce que les soldats font bien la différence entre l’action politique et l’action militaire.

Vis-à-vis de la population dakaroise et sénégalaise, peut-être que dans le temps, la réduction des effectifs conduira, de façon arithmétique, à des actions plus réduites. Peut-être, dis-je bien, puisque même moins nombreux, nous continuerons à faire un certain nombre d'actions qui concourent à l’intégration des militaires français au Sénégal. Je pense aux actions civilo-militaires qui consistent à la réhabilitation, à la demande d’autorités sénégalaises, de postes de santé, d’écoles,  la participation à la réalisation de la Grande muraille verte… Nous allons continuer tout cela, même si ce sera de façon différente. Cela est très important pour nous. Il faut effectivement que l’armée française soit parfaitement intégrée dans le paysage sénégalais, comme elle l’a toujours été. Chez nous, c’est vraiment un maître mot, un mode d’action et ce n’est pas parce que nous réduisons la force que nous allons devenir des gens à part qui vivent dans une sorte de bulle. Nous continuerons à occuper le paysage.

Revenons à la coopération, nouveau centre d’intérêt de la présence des Efs. Elle était déjà dans les accords précédents. Un large éventail de spécialités est prévu dans cette nouvelle coopération. Pourriez-vous revenir sur le champ d’action   ?

Son champ d'action est large, car nous disposerons d'un éventail plus large de spécialistes. Cela va, à titre d'exemples, de l'instruction du combat au corps à corps, du tir et du maniement des armes jusqu'au guidage au sol des hélicoptères ou encore l'entraînement des équipes de visite des bâtiments de la marine. Toutes les composantes d'armées (terre, air et mer), mais aussi de la gendarmerie, sont représentées. Cette richesse se retrouvera dans le catalogue des instructions qui sera mis à disposition des attachés de défense en poste dans les ambassades de France des pays partenaires de l'Afrique de l'Ouest et de la Mauritanie.

Est-ce que les Efs vont rayonner sur d’autres pays d’Afrique au-delà du Sénégal   ?

Tout à fait. La zone d'action des Efs s'étend aux quinze pays de la Cedeao étendue à la Mauritanie.

Abordons la question des employés sénégalais. Il se dit que vous ferez travailler 160 personnes avec la nouvelle configuration ?

Alors que le nombre de militaires français a été divisé par quatre, celui des employés sénégalais ne l'a été que par deux. Cela reflète bien le souci et l'attachement de la France vis-à-vis de ses employés sénégalais et son désir de faire perdurer ce lien particulier.

Avez-vous une idée ou une estimation de l’apport des Ffcv à l’économie sénégalaise ou du moins sur les activités parallèles que leur présence a permis de développer   ?

L'estimation globale est d'environ 30 millions d'euros. Ce chiffre va certainement être revu à la baisse avec la diminution des effectifs. Toutefois, les militaires français et leurs familles continueront d'investir et de consommer au sein de l'économie locale et, par conséquent, il n'y aura pas de rupture, mais simplement, sans doute, une diminution.

Comment avez-vous travaillé, jusque-là, avec les autorités sénégalaises par rapport à la transformation des Ffcv en Efs   ?

Nous avons travaillé de concert par l'intermédiaire d'une commission mixte sous l'autorité, pour la partie sénégalaise, de la direction du génie militaire. Cette commission a suivi tous les travaux de restitution d'emprise, avec notamment les états des lieux qui sont systématiquement effectués à la fois par les parties française et sénégalaise.

Pouvez-vous nous faire l’inventaire des emprises que vous aviez et leur utilisation prochaine   ?

L'utilisation, qui sera faite des emprises, n'est absolument pas de notre ressort. Il appartient au gouvernement du Sénégal de décider du devenir de ces emprises.

Les emprises restituées sont les suivantes : Le cercle de la Rade, le quartier de la Pointe, exception faite de quatre villas d'autorité, la maison du Marin sur l'île de Gorée, la direction des commissariats d'outre-mer dans l'arsenal militaire du port de Dakar, la cité Claudel, la cité Mermoz, le camp de Bel Air et une partie de la station radio d'émission de Rufisque.

La base des Ffcv, le site de Bel Air, sera restitué. Est-ce que c’est la BA 160 qui sera désormais l’épicentre des Els   ?

L'organisation des Efs est bipolaire. Tout le soutien et la logistique sont affectés sur l'emprise de l'arsenal militaire du port de Dakar, tandis la composante de coopération militaire opérationnelle sera basée sur Ouakam.

Toutefois, il est vrai que le général commandant des Efs travaillant sur le site de Ouakam, on pourrait considérer, de ce point de vue, que l'épicentre est sur l'ancienne BA 160, devenue désormais Quartier Colonel Geille.

Il y a eu des travaux pour la remodeler. A quelles exigences obéissent-ils   ?

Par définition, une telle transformation a induit de nombreux travaux d'infrastructures pour adapter les locaux. Cela s’est fait en interne, avec le concours d'entreprises sénégalaises.

Comment avez-vous déployé le personnel militaire qui servait, jusque-là, les Ffcv   ?

Les militaires ont été très naturellement réaffectés comme après chaque affectation. Il s'agit d'un processus bien maîtrisé au sein du ministère de la Défense. Par conséquent, chaque militaire est reparti vers une nouvelle affectation, majoritairement la France.

Propos recueillis par Ibrahima Khaliloullah NDIAYE

SOURCE:

http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=6129:general-olivier-paulus-commandant-des-forces-francaises-du-cap-vert--l-les-militaires-seront-remplaces-par-des-soldats-cooperants-r-&catid=78:a-la-une

[Merci à l'équipe Secret Défense de Politique-actu]

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