Notes du Texte de M. RASTBEEN
Notes
1. AFP, 27 septembre 2010 : « Le Fonds monétaire international a annoncé qu’il rendait obligatoire pour 25 pays un examen régulier de la santé de leur système financier, qui était jusque-là mené de manière très irrégulière. »
2. Le président Bush a d’abord évoqué la doctrine de « remodelage du Grand Moyen-Orient » le 26 février 2003 devant une réunion de néoconservateurs de l’American Enterprise
Institute (AEI), avant de la développer le 9 mai 2003 dans un discours à l’université de Caroline du Sud. L’initiative vise un vaste ensemble d’États, d’histoire et de culture différentes (les vingt-deux pays de la Ligue arabe, c’est-à-dire les sept membres fondateurs suivants : l’Égypte, l’Irak, le Liban, l’Arabie Saoudite, la Syrie, la Jordanie, le Yémen du
Nord, ainsi que la Libye, le Soudan, le Maroc, la Tunisie, le Koweït, l’Algérie, le Yémen du Sud (unifié depuis 1991 avec le Yémen du Nord), le Bahreïn, le Qatar, les Émirats arabes unis, Oman, la Mauritanie, la Somalie, Djibouti, les Comores et l’Organisation de libération de la Palestine ; et cinq États non arabes : la Turquie, Israël, l’Iran, le Pakistanet l’Afghanistan. L’Initiative de partenariat au Moyen-Orient (Middle East Partnership Initiative, a ainsi été approfondie en Initiative de Grand Moyen-Orient (Greater Middle East Initiative, GMEI), et vise à transformer le paysage politique et économique de cet ensemble. Lors de son discours sur l’état de l’Union du 24 janvier 2004, George Bush a ainsi déclaré : « Tant que le Moyen-Orient restera un lieu de tyrannie, de désespoir et de colère, il continuera de produire des hommes et des mouvements qui menacent la sécurité des États-Unis et de nos amis. Aussi, l’Amérique poursuit-elle une stratégie avancée de liberté dans le Grand Moyen-Orient.»
3. M.K. Bhadrakumar, « Pipeline Geopolitics: Major Turnaround. Russia, China, Iran Redraw Energy Map, Turkmenistan commits its gas exports to China, Russia & Iran », Mondialisation.ca, 8 janvier 2010.
4. Nicolas Berube, « États-Unis et Chine : la nouvelle guerre froide ? », Cyberpresse.ca, 13 février 2010.
5. Vzgliad, « Medvedev a interdit à l’Iran d’investir dans l’enrichissement de l’uranium en
Russie », 1er octobre 2010. « Le président Dmitri Medvedev a signé un décret interdisant aux citoyens iraniens de participer, sur le territoire de la Russie, à une activité commerciale liée à l’extraction d’uranium ou aux technologies nucléaires. Pour le quotidien Vzgliad, ce vendredi, ce décret met fin à la coopération militaire entre la Russie et l’Iran. Ce décret signé par Dmitri Medvedev dès le 22 septembre a été rendu public jeudi dernier. Le service de presse du chef de l’État a annoncé que ce document interdisait de livrer à l’Iran tout type de char de combat, de véhicule blindé de combat, de système d’artillerie de gros calibre, d’avion et d’hélicoptère de combat, de navire militaire, de missile et de système de missiles sol-air S-300. »
6. Thierry Garcin, « Les grandes questions internationales depuis la chute du mur de Berlin »,
Le Monde diplomatique, mars 2010.
7. Zoran Kosanic, « La désagrégation de la fédération yougoslave (1988-1992) », Le Monde diplomatique, novembre 2009.Les États-Unis et l’Europe face à l’Iran
8. Édouard Sablier, « La signification de l’affaire du pétrole iranien », Politique étrangère, n° 1, 1953.
9. « Proclamation de la création de l’État d’Israël », Perspective Monde, 14 mai 1948.
10. « Au mépris du droit. 1947-2009 : une impunité qui perdure, Résolutions de l’Onu non respectées par Israël », Le Monde diplomatique, février 2002.
11. Les accords d’Oslo sont le résultat d’un ensemble de discussions menées en secret entre des négociateurs israéliens et palestiniens à Oslo en Norvège, pour poser les premières pierres d’une résolution du conflit israélo-palestinien. La déclaration de principe, signée à Washington le 13 septembre 1993 en présence de Yitzhak Rabin, Premier ministre israélien, de Yasser Arafat, président du Comité exécutif de l’OLP, et de Bill Clinton, président des États-Unis, instaure un mode de négociations pour régler le problème et pose une base pour une autonomie palestinienne temporaire de cinq ans pour progresser vers
la paix. La vive poignée de main entre Yasser Arafat et Yitzhak Rabin derrière la Maison-Blanche et devant le président Bill Clinton, suite à la signature des accords de Washington, fait renaître l’espoir de l’établissement d’une paix durable entre les deux entités proche orientales.
12. Le « panislamisme » est un courant de pensée anticolonialiste et anti-impérialiste entrant très souvent en conflit avec les courants nationalistes arabes, Wikipédia.
13. Les « Frères musulmans » sont une organisation panislamiste fondée en 1928 en Égypte, avec comme objectif une renaissance islamique, la lutte contre l’influence occidentale et l’instauration de la charia. Elle a rapidement essaimé ces idées dans les pays à majorité musulmane du Moyen-Orient, au Soudan et dans une moindre mesure en Afrique du
Nord, et a établi des « têtes de pont » jusqu’en Europe. Certains groupes de partisans se sont constitués en mouvements indépendants, comme par exemple l’Association des Frères musulmans ou encore le Hamas. Wikipédia.
14. Le « wahhabisme » est une doctrine islamique issue du hanbalisme, l’une des quatre écoles de pensée religieuse formant le droit musulman de l’islam sunnite, courant religieux majoritaire de l’islam, qui représente 85 à 90 % des musulmans. Fondé vers 1745 par Mohammed ibn Abd el-Wahhâb (1703-1792). L’intention de ce dernier était de ramener l’islam à sa pureté d’origine. Ses fidèles rejettent toute tradition extérieure au Coran et à la sunna (qui contiennent la pratique ordinaire du prophète de l’islam, Mahomet, à savoir ses dires, ses actes, ses approbations explicites ou implicites, ses qualités morales personnelles, ses désapprobations, ses délaissements de certains actes et le refus du culte des saints).
15. AFP, 13 septembre 2010 : « Congrès, le plus important contrat d’armement jamais présenté, jusqu’à 60 milliards de dollars d’avions et d’hélicoptères pour l’Arabie Saoudite
[...] en pourparlers avec le royaume saoudien sur des fournitures de navires et de défense antimissiles d’une valeur de plusieurs dizaines de milliards de dollars [...] la fourchette haute d’un [...]. »
16. Le Rahbar-e enqelāb (« Guide de la révolution ») est le plus haut responsable politique et religieux en Iran. Il est aussi appelé Valiye faqih (« gardien de la jurisprudence »), une dénomination dérivée du concept de Velāyat-e faqih qui consacre la prédominance du religieux sur la politique. Ce poste a été créé par la Constitution de 1979, et il représente la plus haute autorité politique et religieuse du pays.
Il est désigné par l’Assemblée des experts pour une durée indéterminée, potentiellement à vie. Il est égal aux autres citoyens devant la loi. Il peut être l’objet d’une procédure de destitution par l’Assemblée des experts, si celle-ci estime qu’il n’est plus apte à remplir ses fonctions. Dans ce cas et en attendant la présentation d’un nouveau Guide par l’Assemblée des experts, un conseil, composé du président de la République, du chef du pouvoir judiciaire et d’un des jurisconsultes religieux du Conseil des gardiens, assume provisoirement toutes les attributions du Guide.
Il détermine la direction politique générale du pays après consultation du Conseil de discernement de l’intérêt supérieur du régime. Il arbitre les conflits entre pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Il supervise l’exécution des politiques du régime. Il peut décider du référendum, obligatoire pour toute révision constitutionnelle, facultatif pour toute législation importante – économique, politique ou culturelle. Il est également le chef des armées ; c’est à lui que revient la responsabilité de déclarer la guerre ou la paix. Il nomme, révoque ou accepte le chef du Conseil des gardiens, le directeur de la radio et de la télévision de la République islamique d’Iran, les commandants des forces armées, la plus haute autorité du pouvoir judiciaire, lequel nomme à son tour le procureur général et le chef de la Cour suprême, les membres du Conseil des gardiens de la Constitution, organe de contrôle législatif, les commandants en chef du corps des Gardiens de la Révolution islamique. Il résout les problèmes entre les trois branches des forces armées. Il résout les problèmes qui ne peuvent pas l’être par les voies habituelles, il signe les décrets formalisant l’élection du président de la République d’Iran. Il peut démettre le président de la République de ses fonctions, après que la Cour suprême a reconnu ce dernier responsable de violation de ses devoirs constitutionnels, ou après un vote du Parlement témoignant de son incapacité sur la base du principe 89 de la Constitution. Il peut pardonner ou réduire les peines des condamnés, dans le cadre de la loi islamique ou sur recommandation du chef du pouvoir judiciaire.
17. AFP, 19 juin 2008 : « L’Iran a prévu de creuser 320 000 tombes dans ses provinces
frontalières pour les “soldats ennemis”, au cas où le pays serait agressé, a déclaré le général
Mir Fayçal Bagherzadeh, membre de l’état-major des forces armées iraniennes. »
18. Pascal Sacré, « Les armes de destruction massive de l’Occident », Mondialisation.ca,
26 septembre 2010.
SOURCE : http://www.strategicsinternational.com/
- « Les Etats-Unis et l’Europe face à l’Iran sur le chemin escarpé de la mondialisation » par Ali RASTBEEN (*) -
- Notes du Texte de M. RASTBEEN -