PRISON Française : une Honte pour la République !
1) Syndicat de la Magistrature : « Loi pénitentiaire : un débat sous l’influence des groupes de pression sécuritaires »
L’état catastrophique des prisons françaises, de même que l’adoption, en janvier 2006, de nouvelles « règles pénitentiaires européennes » rendaient indispensable le vote en France d’une loi pénitentiaire d’envergure.
Après de multiples reports, un projet a été déposé au Sénat en juillet 2008 et examiné à partir de février 2009 dans le cadre d’une soudaine procédure d’urgence imposée par le gouvernement. Ce texte - indigent s’agissant des droits des détenus et décevant en matière d’aménagement des peines - a été partiellement amélioré en mars 2009 par le Sénat, qui a notamment consacré :
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http://www.syndicat-magistrature.org/spip.php?article969
2 ) SYNDICAT pénitentiaire : La loi pénitentiaire, «une occasion manquée» !
Pour l'Ufap-Unsa, premier syndicat de surveillants, le texte dont l'examen reprenait mardi soir à l'Assemblée, ne «vise à rien d'autre qu'à gérer les flux». Stéphane Barraut est secrétaire général adjoint de l'Ufap-Unsa, principal syndicat de personnel pénitentiaire.
Vous faites partie des voix critiques vis-à-vis de la loi pénitentiaire, examinée à partir de ce soir à l'Assemblée. Pourquoi?
C'est une occasion manquée. Une loi pénitentiaire, ça n'arrive pas tous les quatre matins. Celle-ci va faire autorité pour les vingt prochaines années, au moins. Or, au lieu de porter une vraie réflexion sur le sens de la peine, le temps utile de la prison, la réinsertion, on se retrouve avec un texte qui ne vise à rien d'autre qu'à gérer les flux.
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http://www.liberation.fr/societe/0101591095-la-loi-penitentiaire-une-occasion-manquee
3) Pétition : « Pour un droit à l’intimité en prison »
NOUS, conjoints de détenus, responsables associatifs et politiques, défenseurs des droits de l’Homme, citoyens, réclamons par cette pétition - ainsi que par une lettre adressée conjointement au Président de la République - que soit prise en compte la dimension affective et sexuelle de toutes les personnes détenues en France, prévenues ou condamnées, quel que soit l’établissement pénitentiaire et la durée de la peine. Pour que la prison respecte ses ambitions de réinsertion, nous réclamons, qu’elle se limite, comme le droit l’indique, à une privation de liberté d’aller et venir.
Voir la pétition et la signer :