Débats

"De Fukuyama à Fukushima, quelle(s) fin(s) pour l’histoire ?" par Georges GASTAUD

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- Quelques réflexions sur la tragédie japonaise -

Nous sommes tous bouleversés et angoissés par la tragédie qui frappe le peuple japonais, et tout particulièrement les pauvres gens qui errent sur les zones dévastées faute de ressources, de présence efficace des services publics (?) et de solution de repli. Cette tragédie appelle chacun d’entre nous à méditer sur la condition si précaire des hommes sur « cette planète à éruptions qui ne nous a rien promis », pour reprendre l’expression du philosophe Alain. Une condition humaine déjà bien assez dure à vivre pour que les efforts de tous soient en permanence mobilisés en vue de secourir chaque être humain dans la peine au lieu de distraire criminellement d’énormes efforts pour exploiter sans trêve d’autres frères terriens : décidément, la domination politico-économique de l’homme sur l’homme se révèle plus que jamais, pour ce qu’elle est : un luxe odieux et dérisoire que l’humanité ne peut désormais plus s’offrir sans mettre en péril sa propre survie.

Qu’un des pays les plus riches et les mieux outillés au monde s’avère si lourdement démuni et désemparé quand il subit la double peine d’un séisme et d’un raz-de-marée monstrueux, cela montre toute la vanité des discours qui présentent l’Homo technologicus comme le Maître et Seigneur absolu de la Nature : car l’épreuve terrifiante que subit le peuple nippon harcelé par la Terre,  l’Océan, le ciel et l’incendie, dément cruellement tous ceux qui s’imaginent, pour l’en féliciter (comme les groupies du « tout-hig tech »), ou pour l’en maudire (comme les fanatiques de l’«Ecologie profonde »), que l’homme a aujourd’hui atteint le stade où il est en capacité de tyranniser la nature…

Pour les marxistes que nous sommes, il ne s’agit évidemment pas d’idéaliser la nature, par définition insensible au bien et au mal qu’elle génère en fonction de lois aveugles que les sciences nous permettent peu à peu de décrypter ; pas question non plus de s’imaginer que la technologie, si performante qu’elle puisse devenir, pourra jamais nous affranchir des lois naturelles : l’existence indépassable d’un déterminisme naturel (aussi polymorphe qu’on voudra), l’absolu primat de la matière sur l’esprit, sont les deux principaux enseignements matérialistes et anti-magiques que le progrès scientifique nous a légués depuis Descartes, Spinoza et Lavoisier. Comme le disait le philosophe anglais F. Bacon dans une phrase dialectico-matérialiste que Marx aurait pu signer, « on ne commande à la nature qu’en lui obéissant et ce qui est cause dans la théorie devient moyen dans la pratique » : s’appuyant sur la connaissance scientifique des déterminismes naturels, l’homme apprend progressivement, par essais et erreurs, non pas à éliminer magiquement les lois de la nature, mais à les faire travailler pour lui dans le but d’accroître son bien-être et sa liberté. Encore faut-il pour cela que les hommes maîtrisent ensemble les rapports sociaux qui règlent leur existence : mais comment s’imaginer que l’on puisse sérieusement maîtriser nos rapports avec la nature quand on abandonne de plus en plus la société aux lois aveugles du marché, de la concurrence sauvage et de la « guerre de tous contre tous » (Hobbes) qui caractérisent notre société en proie à l’ « horreur économique » du néolibéralisme ? Et comment croire un instant que le développement de la technique puisse conduire à autre chose qu’à des crises techno-économiques doublant et triplant les cataclysmes naturels, quand l’exigence élémentaire d’une « planification socialiste », -dont le principe signifie simplement que les êtres doués de raison que nous sommes calculent ensemble, aussi scientifiquement et démocratiquement que possible, les meilleurs moyens de satisfaire en commun leurs besoins-, est aujourd’hui invariablement associée à l’idée obscure et confuse de « totalitarisme » ?

Car la sacro-sainte « économie de marché » révèle vite ses limites et ses impasses en cas de cataclysme naturel : on apprend ainsi que les centrales nucléaires nippones, dont certaines sont construites sur le trajet de raz-de-marée géologiquement très prévisibles, dépendent d’une société électrique privée TEPCO, dans laquelle l’Etat nippon détient… 3% des parts. On apprend aussi que cette société privée, tenue de satisfaire prioritairement la soif de dividendes de ses actionnaires (qui désertent actuellement le navire à la Bourse en feu de Tokyo), privilégiait l’emploi de salariés précaires et d’entreprises sous-traitantes sur les sites aujourd’hui en perdition. On apprend qu’il y a peu, plusieurs dirigeants de cette société ont même tenté de dissimuler aux autorités japonaises (complices ! car qui a abandonné le nucléaire japonais au capital privé sinon les politiques ?) l’apparition de fissures sur certaines centrales afin de poursuivre leur très rentable exploitation coûte que coûte !

Serait-ce alors faire montre d’une suspicion paranoïaque que de se demander si toutes les mesures de précaution avaient été prises par cette compagnie privée, que le gouvernement japonais, culturellement incapable de contester la sacro-sainte propriété privée des moyens de production, n’a même pas eu le réflexe élémentaire de requérir d’urgence pour prendre directement la direction des  opérations de sauvetage en lien, s’il le fallait, avec les meilleurs spécialistes du monde entier ? Un jour ou l’autre, il apparaîtra à tous, à l’exclusion de la damnée minorité d’ultra-libéraux fanatiques qui mettent à sac la planète et notre malheureuse France dépecée et désarticulée par l’euro-libéralisme, que la privatisation de l’énergie électrique, en cours dans toute l’U.E., n’est rien d’autre qu’un crime d’irresponsabilité universelle à l’égard de toute l’humanité. Ayons au passage une pensée pleine de gratitude pour le grand ministre communiste français que fut Marcel Paul ; sitôt sorti du camp de la mort où il avait organisé un réseau d’entraide et devenu ministre du Général De Gaulle, ce résistant communiste a nationalisé la production électrique en 1946 en dotant les électriciens d’un statut protecteur qui permettra à leurs syndicats d’intervenir efficacement durant des décennies dans le domaine de la sûreté des centrales, de leurs personnels et de leurs usagers ; l’héroïque Marcel Paul,- dont les livres d’histoire ne parlent pas davantage qu’ils ne parlent d’Ambroise Croizat, le métallo communiste qui a créé la Sécu et les retraites par répartition, ou de Maurice Thorez, l’instituteur du statut de la Fonction publique-, aura ainsi indirectement permis que jusqu’à nos jours, où MM. De Villepin, Sarkozy et Proglio, pressés par l’U.E. et par le MEDEF, ouvrent de plus en plus le capital d’EDF au privé, l’électricité d’origine nucléaire soit sous contrôle public dans notre pays, avec un haut niveau de sécurité.

On est alors sidéré que les principaux partis politiques de ce pays (UMP, PS, MODEM, Verts de Cohn-Bendit), qui feignent de s’affronter métaphysiquement sur la question « pour ou contre ? » le nucléaire CIVIL, ne pipent mot sur le sujet central qui devrait nous occuper présentement, au moins dans un premier temps : la renationalisation à 100% d’EDF, la mise en place d’un pôle nucléaire 100% public avec la firme AREVA, la gestion transparente et démocratique de cet ensemble : mais il est vrai que cela nécessiterait une totale inversion de cap dont ces forces politiques euro-béates ne veulent à aucun prix : en finir avec le tout-profit, rompre avec la domination mortifère du capital, reconstituer les monopoles d’Etat dans tous les domaines stratégiques (quitte à rompre avec les bonzes de l’UE s’ils prétendent nous en empêcher), avancer vers une société nouvelle préférant la recherche scientifique tous azimuts et la sécurité des hommes à la quête effrénée du profit capitaliste. Toutes choses que défend l’Arc Républicain de Progrès, auquel participe le PRCF, en exigeant un référendum d’initiative populaire sur la renationalisation à 100% du secteur énergétique. Et tant pis (ou tant mieux ?) si ces exigences amènent la France à sortir de cette « construction » européenne qui broie tous les acquis sociaux et démocratiques conquis par notre peuple depuis la Révolution française !

Encore plus gravement, la nature vampirique du turbo-capitalisme actuel se révèle dans l’énorme crise économique qui menace le Japon, où la Bourse dévisse littéralement : car comme nous l’avons vu, les capitalistes japonais et internationaux toujours aussi fraternels et patriotes, « retirent leurs billes » dès qu’il existe un problème vital pour l’humanité. Quant au contribuable du pays concerné, il devra mettre la main à la poche pour éponger l’énorme facture de la crise nucléaire comme il a déjà épongé la crise financière provoquée par les banques. On l’a vu récemment dans un autre domaine que l’électro-nucléaire à l’occasion de la crise écologique majeure provoquée par la firme BP dans le Golfe du Mexique. D’une autre manière, on l’avait déjà vu avec Haïti, un pays « non solvable » qui attend toujours l’essentiel de l’aide prévue pour sa reconstruction après le séisme qui a arasé Port-au-Prince.

Décidément, comme j’en ai avancé la thèse il y a quelques années, le système capitaliste (déjà entré dans sa phase impérialiste depuis le début du 20ème siècle) est bel et bien parvenu aujourd’hui au stade de l’exterminisme : son maintien est devenu objectivement incompatible avec la survie et le développement de l’humanité, et plus seulement avec la justice sociale et avec la solidarité indispensable entre tous les hommes et entre tous les peuples de notre planète de plus en plus fragile.

Bien entendu, on m’objectera Tchernobyl et les désastres écologiques que l’URSS qui ont accompagné la période de stagnation (associée à la fin de l’ère Brejnev). Mais d’une part, il faut se souvenir que Tchernobyl est intervenue en pleine pérestroïka, c’est-à-dire à un moment où la « libéralisation » du système soviétique aboutissait à la mesure irresponsable prise par Gorbatchev de supprimer brutalement le Plan d’Etat en livrant les entreprises soviétiques, y compris les centrales nucléaires, à l’autonomie financière, avec tout ce que cela a immédiatement signifié en matière d’économies drastiques sur la sécurité. Notons que ce processus délétère de privatisation avait d’ailleurs démarré dans les années 60, avec les réformes Liberman-Trapeznikov. Dans le même esprit, notons que si d’immenses forêts environnant Moscou ont brûlé cet été, ce n’est évidemment pas sans rapport non plus avec le fait que les crédits d’Etat qui permettaient d’entretenir à grands frais le parc forestier, avaient été coupés par Eltsine et Poutine, ces figures de proue de la restauration capitaliste. Tchernobyl n’est donc pas une objection mais un argument supplémentaire à l’appui de notre appel à restaurer le contrôle public sur les installations nucléaires en excluant totalement les méthodes de gestion du privé et en développant la gestion démocratique transparente des sites concernés. Consolons-nous a minima en constatant qu’un tardif hommage mondial est enfin rendu aujourd’hui aux « liquidateurs de Tchernobyl » (parmi lesquels de membres du PCUS et des Komsomols dont le profil politiquement incorrect ne cadrait pas avec les exigences de la campagne antisoviétique planétaire de 86) qui sacrifièrent leur vie pour murer le réacteur ukrainien défaillant, comme s’y emploient aujourd’hui avec honneur des dizaines d’ingénieurs et d’ouvriers japonais qui ne passeront jamais dans les « reality shows » de la télé nippone.

Cela ne dispense évidemment pas les marxistes de relire intelligemment Marx, dont nous prétendons qu’il fut un précurseur, avec Engels et sa grandiose « dialectique de la nature », de l’écologie HUMANISTE. Car il est absurde de réduire le marxisme à un hyper-« prométhéisme » délirant et « productiviste », même si l’on peut parfaitement comprendre que l’URSS des années 30 et 50, confrontée à l’encerclement fasciste et au sous-développement, ait d’abord dû privilégier le développement impétueux de son industrie lourde, comme cela s’est fait partout en Europe au 19ème siècle. « Le capitalisme n’engendre la richesse qu’en épuisant ses deux sources, écrivait Marx, la Terre et le travailleur ». Car Homo sapiens est un pur produit de l’évolution naturelle, et comme on le sait, Marx avait d’abord souhaité dédier Le Capital à Darwin. En dernière analyse, la technique est donc elle-même un produit indirect de la nature et de son évolution et c’est le cœur même du matérialisme historique marxiste que d’insister sur la capacité qui définit notre espèce : celle qui consiste à produire ses moyens d’existence, à faire apparaître des objets artificiels façonnés à partir de matériaux naturels susceptibles d’être transmis par héritage pour former la base concrète de la culture matérielle et spirituelle de l’homme. Il s’en suit que la culture n’a pas, n’a plus seulement ni principalement pour tâche de « combattre la nature » ; parvenue à un certain seuil de développement, c’est l’intérêt vital de l’humanité que la science et la technique prennent rationnellement en charge les conditions même de l’existence naturelle de l’homme, si paradoxal que ce soit. Ce qui revient pour la nature elle-même à continuer consciemment son épopée cosmogonique, par l’entremise de l’être conscient et raisonnable qu’est l’homme…

 Cela impose alors, non pas un retour à la hache de pierre, non pas une impossible régression vers le mythique « état de nature » dont rêvent certains écolos extrémistes, mais un développement maximal de la recherche scientifique, et notamment de la recherche fondamentale en maths, en physique subatomique et en cosmologie, afin de dégager des sources toujours plus économiques, toujours plus performantes et surtout, toujours plus sûres et moins polluantes d’énergie : c’est indispensable pour satisfaire les besoins de TOUS alors que des milliards d’hommes, de l’Afrique à l’Amérique latine, de l’Asie au monde arabe, frappent aux portes du monde moderne. Encore faut-il  mesurer lucidement le rapport entre les risques encourus et les bénéfices escomptés pour l’humanité, car lorsque l’enjeu d’une nouvelle technologie est directement la survie de l’homme, c’est un impératif catégorique que d’éviter radicalement qu’un seul raté technologique puisse mettre en cause la survie même de notre espèce.

Cette révolution technico-scientifique soumet l’humanité au devoir politique absolu, -et cela rejoint désormais l’instinct de survie-, de dépasser ce qu’il y a d’encore naturel, -voire de sauvage et de préhistorique-, dans notre mode d’organisation social présentement régi par la « concurrence libre et non faussée » qu’imposent en chœur l’U.E., l’OMC de Pascal Lamy, le FMI de D. Strauss-Kahn, etc. Bref la société future ne pourra préserver « la Terre et le travailleur » dont parlait Marx sans sortir de cette préhistoire de l’homme que constitue la société capitaliste, ultime mode de production fondée sur l’exploitation d’autrui. La « Terre des hommes » tendrement célébrée par Saint-Exupéry ne pourra donc échapper à la MAUVAISE fin de l’histoire, par extermination militaire, par exténuation économique ou par dégradation écologique, sans promouvoir la BONNE fin de l’histoire, celle d’une immense révolution populaire accouchant d’une société sans classes où, selon le mot de Marx, « le développement de chacun sera la clé du développement de tous ».

Alors, rêvons un peu, comme Lénine n’invitait pas moins à le faire que Martin Luther King : après une série de révolutions sociales mettant en place un socialisme de nouvelle génération, une humanité communiste, au sens marxiste du mot, se met progressivement en place : une humanité communiste, c’est-à-dire un monde de pays libres, égaux et fraternels qui s’entraident gratuitement à 100% en cas de coup dur, qui préviennent ensemble les risques naturels, qui mutualisent les recherches scientifiques et les avancées technologiques réellement consistantes, qui permettent à chaque pays d’obtenir des autres ce dont il a besoin tout en donnant aux autres le meilleur de ce qu’il peut lui-même offrir : bref un monde régi par le principe communiste « de chacun selon ses possibilités, à chacun selon ses moyens » et non plus par les guerres impérialistes et par la « concurrence libre et non faussée » tout juste digne de l’homme préhistorique que l’humanité, espèce jeune et pour ainsi dire, préadolescente, reste encore pour une bonne part.

Il ne s’agirait pas alors de renoncer à la science et à la technique, mais de les arracher à la domination du profit pour les développer sans frein et les soumettre la souveraineté des peuples ; celle-ci se déclinerait alors à l’échelle nationale, continentale et/ou planétaire selon l’échelon qui, cas par cas, serait le plus pertinent pour le bonheur de tous. Ayant vaincu la sauvagerie qui prédomine aujourd’hui dans leurs rapports entre eux, et qui a nom capitalisme et néo-libéralisme, l’humanité pourrait alors réellement dominer les forces productives énormes qu’elle a jusqu’ici accumulées à l’aveuglette ; c’est à ce prix seulement qu’elle pourrait régler rationnellement ses rapports productifs avec la nature sans que ne s’opposent comme aujourd’hui, les figures allégoriques inverse de Gaïa et de Prométhée, de la Terre (bonne ou mauvaise) -Mère, et de l’Homme technicien. Ainsi naîtrait un nouvel humanisme, à égale distance du mépris pour la nature qu’a inspiré une lecture superficielle de Descartes, et de l’actuelle misanthropie néo-exterministe qu’inspire aujourd’hui la deep Ecology : un humanisme qui pourrait s’inspirer de Rousseau, amoureux de la nature s’il en fut, qui n’en proclamait pas moins ceci au chapitre IV de L’Emile : « si j’avais à choisir ma place dans l’ordre des êtres, que pourrais-je choisir de plus que d’être homme » ?

L’inverse direct en somme de l’« euro-gouvernance mondiale » chère à DSK, Sarko et Cie, qui rêvent de museler la souveraineté de leur propre peuple, d’empêcher la libre coopération des nations, pour mettre à la tête de la planète toute entière l’oligarchie capitaliste d’une poignée de pays surpuissants en constante rivalité sous la fausse appellation de « communauté internationale ». 

En attendant, tenons-nous prêts à toutes les actions réellement solidaires qui seront nécessaires pour secourir le peuple japonais ET TOUS LES AUTRES PEUPLES OUBLIES ET PLONGES DANS LE MALHEUR, sans oublier que le principal effort que peut faire chaque peuple pour aider les autres peuples à vivre plus dignement, c’est de donner l’exemple en éliminant chez lui l’exploitation de l’homme par l’homme.

 ***

1- Auteur de « Matérialisme et exterminisme », « Mondialisation capitaliste et projet communiste », « Dialectique et bioéthique », « Sagesse de la révolution », « Sur la dialectique de la nature », « Du concept de travail productif », « Lettre ouverte aux ‘bons Français’ qui assassinent la France », « Patriotisme et internationalisme »…

2-…ce qui n’empêche absolument pas bien entendu que toutes les installations nucléaires soient revues à la lumière des enseignements que comportent la crise japonaise et que dans l’immédiat, toute la maintenance des sites soit retirée à la sous-traitance privée et redevienne un monopole public…

3- …et qui continuent d’ignorer les risques VOULUS du nucléaire militaire !

4 - Il est inacceptable d’entendre dire qu’en matière de nucléaire, toutes les précautions doivent être prises mais que « le risque zéro n’existe pas ». Si une technologie est susceptible de détruire l’humanité, c’est zéro risque qu’il faut prendre à son sujet ; en conséquence, de nouvelles technologies qui par exemple, prendraient appui sur les interactions sub-nucléaires (hypothèse d’école en l’état des connaissances) ne pourraient être envisagées, -même si elles se révélaient susceptibles de libérer de colossales ressources énergétiques quasi-gratuites-, que si elles diminuent très fortement les risques de l’énergie nucléaire et des autres énergies comparables.

5 - Ainsi procèdent actuellement les pays appartenant à l’ALBA, l’Alternative bolivarienne des Amériques dont font partie Cuba, le Venezuela bolivarien, la Bolivie de Morales, etc.

6 - Profession de foi du vicaire savoyard, Ellipses, p. 20.

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