SARKOZY ou Napoléon le tout petit !
"Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien.
Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être.
Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire.
Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement perpétuel ; mais, hélas !
Cette roue tourne à vide.
L'homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux.
Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir.
Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse.
Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise.
On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue !
Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé."
(*) HUMOUR ! On aime ! Ce texte est en fait une adaptation très libre de la prose énervée d'Hugo, un pot-pourri confectionné par un anti-sarkozyste inspiré. Certains passages proviennent bien de l'ouvrage cité, d'autres ont été modifiés, d'autres encore complètement inventés (l'original est disponible sur Google Books etsur Wikisource).
L’original en référence est bien sûr l’œuvre de Victor HUGO, " Napoléon, le petit ", réédité chez Actes Sud. N.B. : Victor Hugo parle ici de Louis-Napoléon Bonaparte (Napoléon III).
[Merci à Fred]